Chapitre 8

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PDV Blaise

Un bruit grave et répétitif me fit sortir du royaume des songes. Je grognais pour essayer de faire abstraction de ce son désagréable mais rien n'y faisait car cela devenait de plus en plus fort et de plus en plus agaçant. Je m tourna alors sur le côté pour faire taire cet objet de malheur et me permettre de dormir un peu plus.je commençais tout juste à rejoindre à nouveau Morphée quand je sentis les draps bouger et le bords opposé du lit s'affaisser. Je me tournai vite fait pour entourer de mes bras et coincer contre moi l'objet de ce désagrément. Un soupire se fit entendre dans la noirceur de la chambre, ce qui me fis sourire, victorieux.

-Il faut que je me lève, j'ai encore plein de cours à réviser pour les examens, se plaignait la voix féminine à mes côtés.

-Tu as encore le temps, grognais-je. Et puis on est le week-end, tu devrais un peu te détendre au lieu de t'infliger cette pression.

Tout en disant cela, je faisais parcourir une main le long du corps gracieux de la déesse qui partageait mon lit. Je m'amusais à faire des formes sur son ventre en tentant de descendre plus bas mais ma tentative fut soldée par une petite main qui venait arrêter la course de la mienne.

-S'il te plait, Blaise, c'est important pour moi ! Et en plus c'est ma dernière année.

-Très bien, je capitule, lui disais-je froidement en la lâchant.

-Boude pas s'il te plait, me fait le brune.

Et comme pour se faire pardonner, elle se colla à moi et commença à m'embrasser sur mon épaule, puis elle continua, à l'aveugle, à me faire une myriade de baiser sur le haut de mon corps avant de finir par m'embrasser les lèvres. Je suis un homme faible. Comment voulez-vous que je lui résiste quand elle me fait ça ? Je la soulève aisément pour alors la faire allonger sur moi pour lui faire un câlin. Je sais qu'elle sourit, fière d'avoir réussi. Sa tête retombe sur mon épaule alors que je la sers contre moi, amoureusement. Ses cheveux me chatouillaient mais j'aimais trop la sensation qu'ils me font ressentir quand je les touche ou alors quand ils diffusent le doux parfum de son shampooing. C'est dans ces moments-là que je sais que je suis un homme comblé.

-Je ne veux pas être méchant, mais tu commences à être lourde, je lui chuchote doucement.

Elle se releva et j'attrapai au vol sa main qui voulait me faire une petite tape de protestation. J'entrelace nos doigts et embrasse son annulaire gauche où trône encore la chevalière offerte il y a cinq ans.

-Tu es vraiment pénible, quand tu t'y mets Zabini !

-Mais moi aussi je t'aime Hermione, lui disais-je avant de poser tendrement mes lèvres sur les siennes pour les gouter.

J'approfondis volontairement notre baiser en passant ma main sur sa nuque. Réceptive, elle me donne accès à sa langue. Ma main libre se pose tout naturellement dans le creux de ses reins avant de descendre sensuellement plus bas. D'une pression sur ses petites fesses rebondies, je la colle encore plus sur moi et un gémissement sortant de sa bouche me fis monter la température corporelle. Finalement, elle va devoir attendre un peu avant d'aller réviser ses examens finaux.

Une petite douche s'impose avant d'attaquer la journée et ma lionne ne se fait pas prier quand je lui propose de venir se laver avec moi. Coquine va ! Une fois propre, je la laisse tranquillement réviser ses cours moldus alors que moi je compte bien avoir une discussion avec ma cousine avant la petite sauterie de Poudlard. Je quitte alors Hermione déjà entourée de feuilles griffonnées et de manuels aussi épais qu'un grimoire. Je la salue d'un baiser sur le front alors qu'elle marmonne quelque chose d'incompréhensible. Je transplane vers une zone de transplanage français dans le Paris sorcier. Bousculant des personnes lors de mon atterrissage, je m'excusai avant de filer rapidement vers le Paris moldu pour prendre le métro puis le bus. A ce moment je remercie ma fiancée de m'avoir appris à vivre chez les moldus. L'objet roulant s'arrêta après lui avoir demandé et je descendis à l'arrêt. En tournant la tête de gauche à droite, je m'orientais, essayant de me repérer. La petite supérette en face de moi me permis de savoir qu'il fallait que je tourna dans la rue à gauche avant de continuer tout droit puis tourner à nouveau à gauche près du bosquet vide de vie florale. Je continuai mon chemin avant d'arriver finalement devant une maison à étage où une grosse voiture était garée devant. J'essayai d'ouvrir la porte et par miracle elle était déverrouillée. Au rez-de-chaussée, une porte blanche était fermée et un escalier en colimaçon me faisait face, grand, imposant et assez moderne. Je montais à l'étage où sur le palier, une seule et unique porte grise se détachait des murs blancs. Soufflant une fois, deux fois, je me lançais et frappai quelques coups à la porte. Des pas se font entendre de l'autre coté et la poignée se tourna lentement avant de s'ouvrir tout vers l'intérieur. Personne ne se présente face à moi, alors je baisse les yeux et vois une petite fille aux cheveux bruns avec de grands yeux bleus.

Quand les serpents sifflentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant