Chapitre 5

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Je reste debout devant la tablée, ne sachant pas où m'assoir pour suivre la suite de la cérémonie. Les Serpentards me regardent bizarrement. Je m'avance, longe la grande table, à la recherche d'une place libre, quand un garçon brun je fais de grand geste m'incitant à le rejoindre. Timidement je m'avançais vers lui. Il me propose alors de m'assoir en face de lui. Le problème est, que les personnes en face de lui ne veulent pas bouger pour me laisser une petite place. Après quelques propos injurieux à leur encontre, les filles qui ne voulaient pas bouger se décalent non sans me lancer des regards noirs. A ma gauche une jeune femme brune me déshabille du regard, à ma droite, je me rends compte que je connais déjà cette personne : Pansy Parkinson. Le garçon en face de moi me sourie, ses yeux pétillent de savoir et de curiosité. Physiquement, il ressemblait à mon ex, Joachim. Il est grand, brun, ses yeux sont aussi bruns que ses cheveux. A travers la table, il me tend sa main que je sers volontiers.

-Laisse-moi me présenter, je m'appelle Théodore Nott, actuellement en septième année et les filles qui sont à côtés de toi sont Daphné Greengrass et Pansy Parkison, elles ne sont pas méchantes en soit, il faut juste les remettre à leur place de temps en temps. Bref, sinon Blaise m'avait dit que sa cousine allait venir à Poudlard et que j'allais facilement la reconnaître car elle a les cheveux gris et que s'il n'était pas là pour t'accueillir, je devais le faire. Donc, de la part des élèves de Poudlard, mais tout particulièrement des septièmes années de Serpentard, je te souhaite la bienvenue.

-Enchantée, moi c'est Théa Beauregard, et merci de ton accueil. J'aimerai savoir, où ...

-... Est Blaise finit-il ma phrase. Et bien son rôle de Préfet-en-Chef lui fait déjà faire des heures sup'. Tu vois, et tu vas vite l'apprendre, les Serpentards sont dirigés par une personne selon son rang et la pureté de son sang, et cette personne que certain d'entre nous craigne a loupé le départ du train et donc Blaise qui est au passage sont meilleur ami l'attend pour l'accueillir.

Je voulu lui répondre mais la dame qui m'a fait passé sous le chapeau magique commençai à énumérer les noms sur la liste : les premières années allaient être répartis. Dans la joie et la bonne humeur, les jeunes gens passaient sous ce que l'on appelait le Choixpeau m'avait dit Théodore. Après chaque nom, les maisons applaudissaient. C'était réjouissant. A ce moment qui pouvait se douter que cette année allait être la plus terrible et la plus meurtrière dans la communauté sorcière. A la fin de la répartition l'homme qui je supposais être le directeur se leva et s'installa devant un pupitre où un hibou ouvrait ses ailes.

-Bonsoir jeune gens et bienvenue à Poudlard. Laissez-moi m'introduire, je suis le Professeur Albus Dumbeldore et directeur de cette l'école. J'aimerai dire quelques mots sur une personne qui risque d'être plus que présente au sein de ce château. Je sais qu'aujourd'hui la menace d'un certain mage noir se fait de plus en plus pressante sur nos têtes. Je sais aussi que certains d'entre nous sont tenter de le rejoindre commença-t-il en jetant un regard à ma maison. Mais que voulait-il dire ? Mais, il ne faut pas vous laissez abattre, ne vous laissez pas faire. Vous avez le choix de choisir votre camp, vous n'êtes en rien obligé de suivre des idéologies contraires à vos principes. J'espère ainsi que vos professeurs que cette année ce passe pour le mieux. Avant que vous ne commenciez à manger, j'aimerai vous informer que les préfets-en-chefs, cette année sont Hermione Granger chez les Griffondors et Blaise Zabini pour les Serpentards, ils vous distribueront vos emplois du temps demain matin au petit déjeuner. Pour les premières années, vous suivrez les préfets de votre maison qui vous montrerons votre salle commune ainsi vos dortoirs et vous donnerons aussi le mot de passe. Sur ce jeunes gens, bonne année.

A peine a-t-il finit son discours que des mets plus délicieux les uns que les autres apparurent sur la table. La salle était plongée dans un capharnaüm sans nom. Une ambiance joyeuse et chaleureuse nous enveloppait. De part et d'autre de la salle, peut importais la maison, les élèves riaient, se racontaient des blagues, et parlaient de leurs vacances. A ma table, mes camarades se chahutaient, faisaient des farces, ils semblaient insouciants, ou presque face à la menace qui grondait à l'extérieur du château. J'admirais leur force d'esprit. Durant tout le repas, je parlais avec Théodore, il me donna une carte de Poudlard pour que je puisse me repérer dans un premier temps. Dans l'angle du parchemin un mot était écrit. En relevant mes yeux vers lui pour l'interroger, il m'indiqua que c'était le mit de passe de notre salle commune. Au dos du parchemin il avait indiqué tous les noms du personnels avec leur enseignement où profession si ces derniers ne sont pas des professeurs. De plus était écrit les horaires de repas et de couvre-feu. Quelle prévoyance de sa part, où plutôt devrais-je dire de mon cousin. Je le remercie de ces précieuses informations avec un sourire franc. Il baissa le regard et je pouvais remarquer des rougeurs sur ces joues qu'il tentait de me dissimuler. Non, non, c'était beaucoup trop tôt, il me connaît à peine, je suis encore une parfaite inconnue pour lui comme pour les autres, ils ne me connaissent pas comme j'aimerai qu'ils me connaissent. Je suis obligée de le faire, il faut que je le fasse. Je lève la tête haute et laisse paraître un visage hautain.

Quand les serpents sifflentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant