Chapitre 4

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Aujourd'hui c'est la rentée, j'attends mes pères pour aller à la gare. La fin des vacances s'est plutôt bien déroulée, tous les jours Drago et moi, nous nous rejoignons à la falaise, sur le banc à observer l'horizon. Nous parlions que très peu, le silence nous suffisait. Le 30 août, j'ai reçu officiellement ma lettre d'admission pour Poudlard. Le jour même mes parents et moi-même, entions à la maison. Hier, nous sommes allés à Londres pour acheter mes fournitures et mon uniforme. Au lieu de rentrer en France, nous avions dormis dans une petite auberge sur le Chemin de Traverse. L'ambiance était géniale et mes parents se prenaient au jeu. J'ai aussi reçu une lettre de mon cousin me disant qu'il ne pouvait pas m'aider pour mes achats, mais que l'on se verrait à Poudlard lors du diner. Il m'a aussi informé que pour cette dernière année, il était nommé Préfet-en-Chef et que par conséquent, il ne dormirait plus dans les dortoirs de Serpentard, mais qu'il aurait un appartement privatisé avec son homologue féminin. C'était cool pour lui, même si je suis légèrement déçue.

Je pressais mes pères pour aller à la gare, car sinon nous allions être en retard. Nous sommes arrivés à la gare King's Cross de Londres, il y avait plein de monde, que ce soit dans le hall ou sur les quais. Marcus poussait mon chariot où étaient déposées ma malle et la cage de Lafontaine que mes parents m'avait gracieusement prêté pour l'année. J'étais en tête de course, alors que mes pères, derrière moi parlaient sans trop se presser. Devant moi, je vis une jeune fille aux cheveux châtains bouclés, avec elle aussi une malle et une caisse comportant je ne sais quel animal qu'elle poussait à l'aide d'un chariot. Elle courut vers un mur et disparue. J'avais trouvé la voie 9¾ ! Aussitôt je criais sur mes pères que se dépêcher, je pris mon chariot et regarda mes pères incrédules :

-Faites comme moi, dis-je en courant vers le mur.

Suite à la traversée du mur, j'avais devant moi, un magnifique, mais imposant train rouge, le Poudlard Express. Je le savais car Blaise n'arrêtais pas de me le décrire. David arriva suivi de près par Marcus. Le premier regardait partout autour de lui, il était émerveillé par l'effervescence que renvoyait le quai. Des sorciers, tous affublés de leur robe et pour certains de chapeau disaient au-revoir à leur enfant. Certains pleuraient, triste de quitter leurs parents, les plus jeunes. D'autre à peine leurs parents les ont enlacés, qu'ils courent vers leurs amis pour discuter et monter dans le train.

-C'est étrange de revenir ici alors que ma vie est maintenant en France, nous dit Marcus.

Lui et son frère sont allés à Poudlard et quand il me raconte ses souvenirs, il a des étoiles qui brillent dans les yeux. Le train siffla pour annoncer qu'il allait bientôt partir. Rapidement j'embrassai et enlaçai mes pères.

-Et surtout n'oubliez pas que je vous aime leur criais-je alors que je montais dans le train.

-Nous aussi on t'aime, et fais attention à toi hurla David pour couvrir le bruit que faisait les portes qui se refermaient.

Je leur fis un signe de la main et quand il n'était plus dans ma vision, je me retournai pour trouver un endroit où m'assoir. Dans le couloir, je regardais les compartiments, tous étaient remplis alors j'avançais jusqu'à ce que je trouve un compartiment où un garçon grand et brun était seul, il regardait à travers la vitre le paysage qui défilait à toute vitesse devant ses yeux. J'ouvris alors la porte, il se retourna vers moi et je lui demandai si je pouvais m'asseoir. Il me répondit positivement. Je m'installai alors en face de lui.

-Bonjour, je m'appelle Théa Beauregard et je suis nouvelle, je rentre actuellement en septième année lui dis-je en lui tendant la main pour qu'il me la sert.

C'est ce qu'il fit en répondant qu'il s'appelait Neville Longdubas et que lui aussi rentrait en septième année. Je lui disais que je venais de Beauxbâtons et que même si je connaissais un peu Poudlard, je n'étais pas encore familiarisé avec les maisons. C'est alors qu'il m'expliqua qu'il était à Griffondor, c'est là où apparemment un certain Choixpeau envoyait les élèves courageux. Il me conseilla de lire l'Histoire de Poudlard pour que je me familiarise avec la magie qui régnait autour de l'école de magie. Suite à ça, il ne parlait plus, peut-être était-il timide ? Alors je ne l'embêtai pas plus. Comme le trajet risque d'être long, je me suis dit qu'il valait mieux pour moi de dormir un peu. Je commençais à somnoler quand la porte de notre compartiment s'ouvrit. Une fille pas très grande, brune les cheveux au carré dévisagea Neville avant de lancer une remarque que je supposais acerbe.

Quand les serpents sifflentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant