Chapitre 39

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PDV Erik

Il se réveilla en sursaut. C'était la quatrième fois de la nuit. Il avait encore fait un cauchemars, pour changer. Toujours à propos de son père. Il jeta un regard à son réveil.

Cinq heure.

Une heure toute à fait normale pour se lever ! Erik ricana et rejeta ses couvertures. Il enfila un T-Shirt et traversa  discrètement sa chambre, tentant de ne pas réveiller son meilleur ami qui dormait en étoile sur son lit. Y en a au moins un qui profite de ses nuits... pensa-t-il.

"...je sais...chuis trop beau, marmonna Axel dans son sommeil en se retournant. Nan.... me sautez pas dessus les filles....

Erik s'esclaffa avant de sortir de la chambre (après avoir, bien sûr, prit une photo de son meilleur ami). Il laissa ses pas le guider à travers les couloirs, ne sachant pas trop que faire à cette heure. Il se retrouva devant l'ascenseur. Sans réellement réfléchir à son geste, il appuya sur le bouton pour appeler l'ascenseur et, une fois dedans, pressa celui conduisant à l'étage des cellules. 

Les portes s'ouvrirent dans un Ding ! sonore et Erik grimaça. Pour la discrétion on repassera. Bien qu'il n'ait fait le trajet qu'une seule et unique fois, il connaissait par cœur celui qui menait à la cellule de son père. Il le trouva allongé sur sa banquette, les bras repliés sous la tête. Il ne dormait pas. Le garçon voulu tourner les talons et le laisser.

"Restes.

Le jeune homme se figea et revint vers la cellule.

-Bonjour....papa, le salua-t-il maladroitement.

Celui-ci se redressa et se mit en position assise, le fixant à travers la vitre.

-Il me semble que nous avons été interrompu, la dernière fois que tu es venu, fit Victor.

-Je ne suis pas venu pour parler, rétorqua un peu abruptement son fils.

Il s'en voulu du ton agressif qu'il avait prit mais ne rajouta rien. Son père ne sembla pas s'en formaliser.

-Alors pourquoi es-tu là ? l'interrogea Fatalis.

Erik pesa le pour et le contre. Que risquait-il à être franc avec son père ?

-Je...je n'arrivais plus à dormir, répondit-il. Ça fait depuis quelques nuits que j'ai du mal à trouver le sommeil.

-Tu fais des cauchemars.

-Comment sais-tu ça ? s'étonna Erik.

-Ta situation actuelle est la cause d'un stresse important chez toi et tes amis. Ce n'est pas surprenant que vous en fassiez. Qu'y vois-tu ? de quoi parlent-ils ?

Erik se tordit les mains. Autant être franc jusqu'au bout, se dit-il pour se donner du courage.

-Tu es dedans, lâcha-t-il. Mes cauchemars tournent de toi.

Le visage de son père se contracta, mais Erik n'aurait su dire si c'était de tristesse ou de colère. Il s'empressa toute fois de lui fournir de plus amples explications, comme pour se justifier.

-Généralement, je suis avec ma famille...mon ancienne famille, celle de mes souvenirs implantés, et tu arrives chez nous avec des membres de l'Hydra. Tu m'emmènes avec toi dans une base souterraine de l'A.I.M. Après, je suis attaché à une table d'examens. Il y a plein de scientifiques autour de moi qui m'examinent et tu restes là, debout, à me fixer sans rien faire."

Erik se tût. Il ne savait pourquoi il avait fait de telles confidences à son père. Ils n'étaient pas proches et Victor était un super vilain.  Il n'en avait même pas parlé à son meilleur ami. Quand celui-ci lui demandait pourquoi il se réveillait en sursaut la nuit, le brun esquivait la question. Peut-être espérait-il que contre toute attente Victor endosse son rôle de père.

The MiraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant