Épilogue Wanda

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Je regardais les rayons du soleil jouer dans les feuilles de l'arbre contre lequel je m'appuyais. Je profitais de tout ce qui m'entourait, les caresses de l'herbe contre ma main, le bruit de l'eau qui s'écrasait paresseusement contre les rochers ... J'avais réussis à trouver un coin paisible à proximité du lac de Central Park. Ce petit moment de paix me faisait le plus grand bien. Les derniers mois n'avaient pas été des plus simples et maintenant, dès que je le pouvais, je partais m'isoler un peu dans un coin paisible, un peu comme aujourd'hui.

Mais le stress causer par les derniers évènement n'était pas la seule raison de ma mise en écart. Depuis la bataille qui nous avait opposée à l'armée de Rainer, mes sentiment envers Vision n'avait cessé de grandir. J'avais maintenant du mal à rester dans la même pièce que lui sans avoir le rouge qui me montait aux joues.

Et puis il y avait aussi Pietro. Je n'arrêtais pas de remercier le ciel de m'avoir rendu mon frère mais qu'est-ce qu'il pouvait être énervant ! Il s'était rendu compte du malaise qui me prenait dès que j'étais avec Vision et ne pouvait s'empêcher de me charrier avec ça. On ce serait vraiment cru au collège.

J'inspirai à plein poumon l'air frais de cette matinée de février. Un frisson me parcouru, il serait peut-être temps de rentrer à la tour, il faisait froid aujourd'hui. Je serrai ma doudoune contre moi dans un vain espoir de m'apporter un peu de chaleur. Je me levai péniblement et essuyai mon jean afin de faire partir les quelques brin d'herbes qui y était resté accroché.

Je commençai à marcher en direction de la tour mais j'avais encore envie de profiter de ma solitude. A cette heure-ci il n'y avait presque personne dans le parc et je pouvais profiter du réveille de la ville. Au loin me parvenaient les klaxon des voitures qui se retrouvaient dans les premiers bouchon de la journée.

Je me perdis rapidement dans mes pensées. Celles-ci se dirigèrent rapidement vers Vision. Pourquoi fallait-il toujours que je pense à lui ? C'est vrai qu'il était gentil et attentionné avec moi, qu'il se débrouillait pas mal en cuisine et que dans le genre synthézoïde rouge il était pas mal ... Non ! Ne plus penser à lui ! Le rouge me monta encore une fois aux joues. J'enfouis mon visage dans mes mains. Il fallait que je me ressaisisse ! Malheureusement, je ne regardais pas où je marchait et bientôt, je trébuchais me tordant la cheville au passage. Mais comme si cela ne suffisait pas, il fallut que je tombe dans le lac. Il n'était pas très profond à cette endroit là mais je réussi quand même à tremper mon jean et le bas de ma doudoune. Génial ! Je sorti rapidement de l'eau encore plus frigorifié qu'avant puis j'accélérais le pas afin d'arriver le plus vite possible à la tour. Pour le moment de tranquillité, on repassera.

Au bout d'une dizaines de minutes à tenter de me réchauffer tout en marchant à travers le parc, je me mis à éternuer et à avoir le nez qui coule. Super, maintenant il faillait que je sois malade. Vivement les vacances de février, Tony nous avait promis de nous emmener dans un endroit où il faisait chaud.

Je me mis à courir, ça me réchauffera peut-être et au moins comme ça j'arriverais rapidement. Je n'osais pas imaginer la tête des gens qui me croisait. Il faut dire que croiser une jeune femme qui courait à travers Centrale Park avec des vêtements trempé en pleine hiver n'était pas ce que l'on devait voir tous les jours.

J'arrivais bientôt à la tour, complètement enrhumée et essoufflée. J'entrai dans l'ascenseur et appuyai sur le bouton de l'étage de ma chambre. J'espérais que je ne croiserais personne étant donné que ma chambre ce trouvait au même étage que celles des adolescents et de Vision. Il ne fallait surtout pas que je croise Vision dans cette état.

Un "Ding" retentit m'annonçant que j'étais arrivée à destination. Quand les portes s'ouvrirent, je regardais dans le couloir essayant de distinguer le moindre mouvement. Il était encore tôt et nous étions le week-end, les adolescents ne se réveilleraient certainement pas avant une bonne heure. Je marchais doucement dans le couloir afin de ne pas les réveiller puis j'entrais dans la chambre que je partageais avec Pietro en priant pour qu'il soit encore en train de dormir. La lumière était éteinte, cela voulait dire qu'il dormait encore. Mais quand je refermai délicatement la porte, la lumière s'alluma subitement, me faisant sursauter. A l'autre bout de la chambre, Pietro était debout la main encore posée sur l'interrupteur.

The MiraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant