Partie 32

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Partie 32.

Bismillah, Salam Aleykoum.

D'un coup la lumière s'est allumée, sa m'a éblouie alors j'ai vite fermé mes yeux et je me suis cachée sous la couverture pour qu'on ne voit pas mes larmes. La personne en question m'a tapotée l'épaule pour que je sorte mais je voulais pas ...

... : Vous pouvez me regarder svp ?

Je connaissais pas cette voix, sa devait être un médecin ou une infirmière alors j'ai sortie ma tête.

Elle devait avoir mon âge pas plus de 25 ans, petite de taille, de beaux yeux verts un peu rouges comme si elle avait pleuré, cheveux courts noirs attachés à la vite fait, une blouse blanche et des papiers dans les mains.

Moi : Euh oui ?

Elle : Vous allez bien ? Vous pleurez ? Il vous faut quelque chose ?

Moi : Ah vous inquiétez pas, vous pouvez un peut redresser mon lit j'arrive pas à me mettre sur les côtés.

Elle : Ah oui bien sur.

Elle a redressé mon lit mais en se retournant elle a légèrement toucher ma table de nuit avec ses hanches, elle a fait une petite grimace de douleur.

Moi : Vous vous êtes fait mal ?

Elle : Ah non c'est rien.

Elle m'a dit ça avec un petit sourire, un sourire que je connais comme personne, un sourire que j'ai porté plus d'un an quand on me demandait comment j'allais, un sourire que je reconnais parmi des milliers, un sourire qui cache beaucoup de larmes.

Je l'ai fixée droit dans les yeux et elle a baissé les siens, j'insistais et je la regardais pour qu'elle comprenne que j'suis loin d'être aveugle.

Elle : Pour... Pourquoi vous me fixez ?

Moi : Désolé mais j'attends que ce sourire hypocrite quitte votre visage.

Elle : Pardon ?!

Moi : On se connait pas mais je voulais juste vous dire que c'est pas la peine de me mentir à moi, ce sourire je le portais y a même pas 1 an, je le porte encore aujourd'hui donc pas la peine de jouer la comédie en ma présence.

Elle : Euh ...

Elle était gênée la pauvre j'ai du la faire flipper, elle commençait à avoir les larmes aux yeux et elle a craqué et elle s'est mise à pleurer. J'ai pris sa main mais elle a eu le réflexe de la retirer direct, j'ai repris sa main et je l'ai fait assoir sur mon lit, elle s'est calmée en 2min.

Elle : Pourquoi vous êtes là ?

Moi : J'ai presque fait 5 mois de coma ...

Elle : Soukeyna c'est ça ?

Moi : Oui !

Elle : On peut se tutoyer ?

Moi : Bah oui ! Tu t'appelle comment ?

Elle : Rabia.

Moi : Comme ma mère mdrr.

Elle : Mdrr, pourquoi tu m'as dit que t'as porté ce sourire ?

Moi : Genre t'as pas compris ?

Elle : Bah non !

Moi : Ah et t'as pleuré comme ça alors ?

Elle : Bref ! Explique moi...

Moi : Bah pour faire court j'me suis engagée avec un homme que je connaissais que depuis quelques mois et à partir du soir même de notre mariage il a changé, au début froid, puis violent verbalement et les coups ... il me frappait et me privait de voir ma famille, de sortir, de continuer mes études ... au bout de quelques mois je sentais même plus la douleurs de ses coups, après la mort de sa sœur Allah yrahma il m'a laissé 1 mois enfermé avec l'enfant de sa soeur qui est maintenant mon fils et quand il est revenu il a recommencé les coups et sa s'est encore amplifié quand j'ai essayer de partir, bref il me frappait jusqu'à men prendre ma vie, heureusement il s'est fait arrêter pour braquage donc son frère est passé à la maison me voir et il m'a trouvé presque morte ... donc ton sourire j'le connais, faire semblant d'être heureuse pour éviter les questions j'sais c'est quoi.

Soukeyna : Marquée à vie, certaines blessures ne cicatrisent jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant