Partie 21

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Bismillah, Salam Aleykoum.

Bref, il est parti dans sa chambre et il est sorti peu après, j'espère qu'il va pas rentrer bourré comme à chaque fois qu'il sort vers ces heures après une dispute.

J'étais toujours allongée, le regard vide mais la tête pleine.

Comment est-ce qu'une vie peut basculer en un mariage ? Surtout quand ce mariage est voulu, surtout quand tu pensais que ce mariage allait t'apporter du bonheur ? Comment ce mariage peu en faite être la raison de ton malheur ? Un homme comme on en voit partout a réussi à remplir mon coeur de haine, ce même coeur qui battait avec joie et amour, aujourd'hui il n'a même plus envie de battre. Comment cette fille qui ne pleurait que rarement et en se cachant des autres peut verser autant de larmes par jours ?

J'avais de plus en plus mal, quelques coupures re saignaient, ma tête me faisait mal, j'avais envie de prier mais à peine je bougeais je criais de douleur, j'ai donc récité ma prière assise, je ne savais pas si elle allait compter mais qui ne tente rien n'a rien.

Je me suis rendormie, en même temps je vois pas quoi faire d'autre.

... : Ouvre les yeux.

Moi : NON !

... : Ouvre les yeux ou je les tuent tous.

Moi : NOOOON !

J'ouvre les yeux et me vois dans cette chambre blanche, avec face à moi ce fou qui pointe son arme sur moi. BOUM ! Il a tiré sur ma jambe. BOUM mon bras. BOOOOUM !

Je cherche mais ne trouve pas où il a tiré, je lève les yeux vers lui pile au moment où il s'écroule, son arme collée à sa tempe et son sourire qui se dessine sur ses lèvres.

... : SALLE PUTE RÉVEILLE TOI !

Moi : Hein ? Quoi ?

Issam : Depuis tout à l'heure je te réveille ! VAS FAIRE À MANGER !

Moi : Mais je peux pas bouger.

Lui : MENTEUSE VAS ME FAIRE À MANGER !

Moi : Mais j'ai trop mal.

Il s'est approché de moi et m'a attrapé pour me porter, à peine il m'a saisie que une forte douleur s'est emparée de moi, j'ai poussé un cris que je pense il n'avais jamais entendu. Il m'a lâché direct mais vraiment lâché, il m'a pas posé il m'a jetée par terre, quand ma hanche a tapé contre le sol on a entendu un gros CRAC !

Je serrais les dents, des larmes tombaient de mes yeux, je me battais contre moi même pour ne pas rendre l'âme et ne pas me laissé mourir dans cet état.

Lui : Oups !

Moi : QUOI ? OUPS ? TU VIENS DE M'EXPLOSER LES HANCHES ET TU TROUVE QUE ÇA À DIRE ! MAIS T'ES QUEL GENRE DE CON POUR FAIRE DES TRUCS COMME ÇA ? TU COMPRENDS PAS OU QUOI JE SUIS UN PUTIN D'ÊTRE HUMAIN COMME TOI, TES PUTES, TES SALOPES ET TOUT LE RESTE, UNE PUTIN DE FEMME COMME TOUTES LES AUTRES !

Il me fixait, ses yeux devenaient rouges, ses veines ressortaient, ses narines gonflaient. Il m'attrape par les cheveux et me jète contre le mur, me fou un gros coup de pied dans le ventre et se met sur moi et me couvre de coups de poing, il se remet débout et tape sur moi comme dans un ballon, tout y es passé, ma tête, mes bras, ma poitrine, mon ventre, mes jambes. Absolument tout. Il se jète sur moi, met une de ses mains dans mes cheveux, l'autre sur le coup et cogne ma tête sur le sol, je voyais mon sang sur les murs et mes habits, je résistais, je me battais pour ne pas lâcher, parce que je savais que si je cédais là maintenant je m'endormirai pour très longtemps. Après de longues minutes il s'est arrêté et il est sorti en me crachant dessus.

Soukeyna : Marquée à vie, certaines blessures ne cicatrisent jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant