Bismillah, Salam Aleykoum.
En entrant j'ai ressentis quelque chose de fort dans mon coeur. C'était tout salle mais je me suis assise par terre contre le mur dans mon coin où j'avais passé des heures et des heures. J'ai repris mes esprits et une disaine de minutes après je me suis revelée, j'ai déchroché le cadre de ma famille que j'avais eu pour mon anniversaire. J'avais pas grand chose donc j'ai pris les quelques bijoux que j'avais et le peu d'habilles qu'il me restait, j'ai pris mon Coran, mes livres, mes parfums ... Il fallait aussi que je prenne mes papiers, mon permis et tout le reste mais je savais pas où ils étaient. J'ai bien réfléchis et je me suis rappelée, la petite valise dans ... le cagibi.
J'avais trop la rage j'étais obligée d'y aller il est hors de question que j'appel quelqu'un pour le faire à ma place. Je savais pas quoi faire mais bon j'ai pas le choix hein il faut bien que je récupère tout ça c'est le plus important.
J'hésite encore un peu et ouvre la porte ... À peine la lumière allumée je m'écroule par terre. Un décor digne des plus grands films de criminel, des taches de sang noircit sur les murs et le sol, MON sang ! Un couteau recourvert de sang était posé à côté du mur, sa puait, c'était moche. À part le sang rien n'était bizarre mais à mes yeux chaque partie de cette pièce était une horreur. Je revoyais encore mon corps faible allongé là, je me revoyais essayer de me débattre en vain. Des larmes coulaient sur mes joues, les images fusaient dans ma tête, je fermais les yeux pour ne plus voir tout ça mais c'était pire j'avais l'impression de rentendre mes cris c'était comme dans un rève, ma tête se mit à tourner quand d'un coup tout s'arrêta, mon téléphone sonne. Je le prend et décroche en suffoquant encore choquée de tout se sang qui m'entourait.
*** Appel entrant ***
Moi : Allo ?
... : SOUKEYNA T'ES OÙ ?
Moi : Ah Mous je ... je t'avais dis avant de sortir que je vais chercher mes affaires chez ... chez snif Issam.
Lui : TU PLEUR ? PUTIN ! En plus t'as ma voiture j'peux même pas venir ! Bon attend je demande la voiture à quelqu'un.
Moi : Non c'est rien juste les souvenirs et tout t'inquiète je vais dire à Ilyes de venir m'aider il travail juste à côté.
Lui : Putin ! Non c'est mort j'arrive.
Moi : Mous sa sert a rien tu vas arriver je serais déjà en train de rentrer.
Lui : Bon ok reviens vite et j'appel Ilyes pour qu'il vienne.
Moi : Oui.
*** Fin d'appel ***
Je raccroche et pose ma tête contre le mur, je pleurais encore j'en avais besoin sa me faisait du bien j'aurais pu vite ressortir de là en prenant mes affaires et tout oublier mais non, c'est une partie de ma vie, il fallait que je l'assume. J'ai du rester assise encore 20 minutes à ma rappeler mes heures passées la, j'en profitais pour tout lâcher comme si j'abandonnais dans cette pièce toute ma haine et ma douleur. D'un coup j'entends la porte claquer et je vois Ilyes en panique.
Lui : Soukeyna putin !
Il vient et s'assoit à côté de moi pour me prendre dans ses bras, il faisait des papouilles dans mes cheveux et serrait ma tête fort contre son torce.
Lui : Pourquoi tu fais ça ? Tu sais très bien le mal que sa te fait de rester dans cette pièce alors pourquoi tu reste là ?
Moi : J'en avais besoin, t'sais je fais un peu le " deuil " de mon passé.
Lui : Mais non c'est de l'auto-torture.
Moi : Non Ilyes même si je pleur tu sais pas le bien que sa fait à l'intérieur.
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Soukeyna : Marquée à vie, certaines blessures ne cicatrisent jamais.
RomanceParfois, la vie nous tombe dessus sans qu'on s'y attende, elle nous prends par surprise et on perds tout, absolument tout. Ne plus avoir le contrôle sur sa vie est une situation à la quelle personne ne se prépare. C'est l'histoire d'une femme qui...