Partie 57

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Bismillah, Salam Aleykoum.

On s'arrête et on passe au grec, on prend nos commandes et on reprend la route. Il s'arrète sur une air d'autoroute, il allume les phares de sa voiture et on s'assoit sur des bancs dans le froid pour manger.

Aymen : Mdrrrr on était parti pour une soirée romantique ou j'sais pas quoi là et regarde comment on s'retrouve.

Moi : T'façon je préfère 10 fois un bon grec sur une air d'autoroute avec toi que deux pommes de terres dans un palace.

Lui : C'est parfait comme ça.

On mange en parlant, c'est fou comme il sait comment me faire rire, c'est fou comme j'suis bien avec lui. Je saurais pas expliquer à quel point je l'aime, pendant un certain temps j'ai décidé de mettre mes sentiments de côté et de les oublier mais en les reprenant c'est comme s'ils s'étaient amplifiés.

Je me fais sortir de mes pensées par Aymen qui me montre quelque chose, une petite boite rouge au milieu de sa paume, dans laquelle se trouve une magnifique bague en argent ornée de diamands posée sur un mini coussin.

Je le regarde avec des grands yeux, je regarde la boîte et le reregarde.

Aymen : J'suis pas très fort pour les grands discourts, tu sais déjà tout, je t'aime comme un fou, c'est avec toi que j'veux vieillir, j'voulais juste savoir si t'es d'accord ? Tu veux devenir MA femme ?

Ouah comment expliquer la chaleur qui a traversée mon corps malgré le froid glacial de l'hiver, mon coeur battait comme jamais il ne l'avait fait avant et mes mains tremblaient.

Aymen : Répond me laisse pas en plan mdr.

Moi : B... bien sur ! Oui je veux être ta femme Aymen.

Il passe la bague à mon doigt et dépose un bisou sur mon front.

Aymen : Cette fois c'est la bonne, si ce n'est Allah je laisserais personne nous détruire.

Moi : InshAllah, j'arrive pas à y croire.

Lui : Pourtant c'est vrai, je passe dans la semaine avec ma mère et mon oncle.

Moi : Ta mère elle sait que j'ai Ismail ?

Lui : Non mais elle veut te voir donc après demain viens manger à la maison et prend le.

Moi : D'accord.

J'aurais pu rester encore des heures avec lui mais il a fallut qu'on rentre. J'ai parlé à personne de cette soirée, on va dire que je voulais garder ces moments pour moi. Je passe jusqu'au jour où j'allais manger chez lui.

J'ai mis un gros pull en laine qui arrive en bas des fesse beige, un jean noir et des superstar noires et blanches, j'ai fais une queue de cheval lissée et j'ai juste mis du khôl. J'ai habillé Ismail dans les même couleurs que moi, j'ai mis mon manteau et on est parti. Pendant la route j'apréhendais beaucoup parce que je sais que si sa mère ne m'aime pas il arrêtera tout sa mère c'est toute sa vie.

Bref j'arrive en bas, devant le bâtiment y avait Aymen avec des gars. Je sors, prens mon sac et Ismail, Aymen s'approche de nous, me fait un bisou sur le front et prend le petit.

... : Ah ouais sa rigole plus !

Aymen : Mdr laisse moi fdp.

... : Tship ! Présente nous non ?

Aymen : Bah eux trois c'est mes petit c'est moi je leur ai tout appris, le connard qui tship h24 c'est Moussa, le pd qui rigole pour rien c'est Fares et le salop qui sait pas marcher c'est Salim. Les gars cette moche c'est ma femme Soukeyna.

Soukeyna : Marquée à vie, certaines blessures ne cicatrisent jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant