Partie 43

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Bismillah, Salam aleykoum.

Les jours passaient et Rabia était devenue comme une soeur on avait nos petites habitudes et je me sentais bien avec elle car elle me comprenait, on parlait beaucoup de notre vécu ensemble et il a eu des nuits où on pleurait dans les bras l'une de l'autre. Depuis qu'elle vivait chez moi Aziz ne mangeait plus là et il n'avait pas encore rencontré Rab, ah si j'avais su j'aurais évité toute rencontre entre ces deux là.

D'ailleurs Aziz avait volé le numéro de Célia dans mon tel et ils parlaient très souvent ensemble, il voulait monter sur Paris pour passer une journée avec elle mais elle voulait pas elle avait peur.

J'avais aussi raconté mon passé à Aziz il s'est énervé de fou, ce jour là j'ai cru qu'il allait tuer quelqu'un ! C'est à ce moment qur j'ai vu que je comptais vraiment pour lui autant que lui il compte pour moi.

Breffouillons ! Aujourd'hui j'ai fais l'ouverture du magasin et la fermeture, ma partonne est enceinte et elle a atteint son terme j'ai hâte qu'elle accouche. En rentrant à la maison j'ai vu que Rabia n'était toujours pas là elle a trouvé un travaille dans une clinique. Ismail était chez ses grands parents paternels.

J'ai commencé à cuisiner et quelqu'un sonna à la porte.

Moi : Az sa fait longtemps !

Lui : Mais on s'est vu hier.

Moi : Non mais à la maison.

Lui : Ah le taf hein.

Moi : Viens rentre.

On s'assoit au salon en attendant le retour de Rabia pour manger.

Az : Demain je vais voir Célia.

Moi : SÉRIEUUUX ?! Elle a accepeté ?

Lui : C'est elle même qui m'a proposé j'suis refait.

Moi : Ahh mais tu la fait à la bien avec elle déjà qu'elle est pas bien en se moment.

Lui : J'ai jamais été aussi sérieux ma soeur ! Mais pourquoi elle est comme ça ? Pourquoi elle me fait galère pour la voir j'sais c'est pas une fille facile mais là ...

Moi : Elle t'expliquera quand elle sera prête.

Lui : Si quelqu'un l'embête tu me dis !

Moi : Mais ouuuui.

On parle encore quelques minutes puis Rabia arriva.

Elle ( depuis le couloir ) : C'EST MOOOOI !

Moi : Non jure ?

Elle entre dans le salon et regarde direct Az', elle fait les gros yeux, des larmes commencent à tomber de ses yeux, ses mains se mirent à trembler.

Az : Oh putin !

Je tourne ma tête vers lui et le vois les mains dans la tête et sa jambe qui bouge ( son tic quand il est stressé ).

Rabia lâche son sac et part en courant vers la sortie. Elle pleurait à chaudes larmes. Moi je regardais la scène avec des grands yeux.

Moi : Az' y a quoi ?

Lui : Putin comme par hasard ! Sur j'sais pas combien de meuf il a fallut que sa soit elle putiiiiin.

Il lève la tête et il avait les yeux tout humides wsh il se passe quoi là ? Il était rouge et il me regardait même pas dans les yeux.

Moi : Mais Az' tu connais Rabia ?

Lui : Vas la chercher c'est dangereux.

C'est vrai qu'elle était sortie dans un sale état ! Je laisse Az' au salon et cours mettre mes chaussures, je descend en furie en bas, je calcul même pas les gens sur le murêt et je fonce dehors. Elle était assise par terre et elle criait, il y avait quelques filles et gars autour d'elle, je les remercie et m'assoie en face de ma Raboush.

Moi : Rabia qu'est ce qui a ?

Elle pleurait fort et me répondait pas, je la prends dans mes bras et essaie de la consoler mais rien y fait elle pleure, elle sufoque, elle en arrive même à perdre sa respiration. J'ai vu qu'elle s'étouffait j'ai essayé de la calmer mais rien, je commençait à paniquer elle respirait vraiment mal alors j'ouvre a voiture et la met dedans et je vais direction l'hôpital.

Une fois la bas Rabia n'était même plus consciente alors je me mis moi même à pleurer. J'ai courrus à l'intérieur chercher de l'aide j'avais trop peur surtout qu'elle est enceinte.

Ils la prennent en charge et me demandent d'attendre à côté, j'ai dis à Az' que j'étais à l'hôpital, il m'a dit qu'il est rentré chez lui et bizarrement avant de raccrocher il m'a dit : " Pardonne moi s'il te plaît si tu me lâche j'ai plus rien " et il a direct raccroché.

Je comprenais pas je cherchais qui il pouvait être mais je trouvais pas ! Son mari habite sur Paris et j'ai connu Az bien avant l'arrivée de Rabia ici, elle m'avais parlé d'un gars qui l'avait fait souffire dans le passé un " thug love "  ... C'est peut-être lui ?

À force de penser ma tête me faisais mal alors j'ai arrêté et j'ai appelé ma mère, ma soeur et mes frères pour me changer les idées. Je comptais bientôt revoir Hassan on été en train de faire une mission avec Aly pour qu'Hassan et moi on se croise quelque part.

Bref le médecin vint enfin me chercher en me disant que Rabia s'est réveillée, elle a fait une crise de panique son enfant va bien HamdouLlah !

J'entre dans la chambre et elle dormait, j'avais trop trop peur pour elle je l'aime trop cette meuf ! Même si sa fait pas longtemps que je la connais j'me sens trop bien avec elle. On avait un lien un peu comme des cousines en gros des délires de potes avec l'amour de 2 soeurs.
J'ai décidé d'attendre son réveil je voulais pas rentrer sans elle non non !

Au bout de quelques heures elle ouvrit les yeux, en me voyant elle recommença à pleurer. Je me présipite vers elle et la sert dans mes bras.

Elle : Mon ... mon bébé.

Moi : Il va bien t'inquiète pas.

Elle : Soukeynaaaaaaa pourquoi quand je commence à être bien... pourquoi quelque chose vi..vient tout gâcher ?!

Moi : Rabia qu'est ce qu'il s'est passé ? Tu connais Aziz ?

Elle : C'était lui ton Aziz dont tu parlais tout le temps ?

Moi : Bah oui !

Elle : YEEEH WILIIIII NOOOON !

Moi : Rabia calme toi s'il te plaît ma soeur arrête !

Elle : Souk ... keyna je je NOOOON mais c'est pas possible !

Moi : Rabia zeh dis moi c'est qui pour toi ?

Elle : Non tu l'aime trop après tu seras mal à cause de moi.

Moi : Mais je m'en fou je vous aime tout les deux je veux savoir pourquoi tu t'es mis dans cet état !

Elle : Il ... arrrh j'y arrive pas !

Moi : Vas y si tu veux pas me dire c'est rien j'attendrais que tu sois prête bon j'appel le médecin pour savoir quand tu sors.

Elle : Le prend pas mal Souk.

Moi : Non même pas.

En vrai j'avais trop le SEUM ! Je sais que il y a des choses pas faciles à dire mais voilà moi et elle on s'était racontée toute notre vie wAllah chaque souvenir, chaque moment de ma vie elle les connaissait ! Mais bon.

J'ai appelé le médecin et il l'a laissée sortir, on est monté dans la voiture et go à la maison, le trajet se fit en silence. Arrivés en bas je m'apprêtais à sortir quand elle m'arrêta.

Rabia : Souk ?

Moi : Oui ?

Elle : Aziz ...

Moi : Quoi Aziz ?

Elle : C'est mon violeur.

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Soukeyna : Marquée à vie, certaines blessures ne cicatrisent jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant