Bismillah, Salam aleykoum.
On est monté ensemble et on s'est retrouvé devant sa porte, j'avais tellement peur que mes mains tremblaient, juste le fait de savoir qu'il était à quelques mètres de moi me mettait les larmes aux yeux.
J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai sonné, une dizaine de secondes après la porte s'est ouverte, et après 2 ans de séparation mon grand frère se trouvait devant moi.
Il a d'abord vu Ilyes qui est beaucoup plus grand que moi et il lui a fait un léger sourire, puis il a remarqué ma présence ... son sourire a disparu et son visage s'est crispé, il a lancé un regard haineux à Ilyes, il a claqué la porte mais Ilyes a eu le réflexe de l'arrêter avec son pied.
Je ne savais pas quoi dire, je tremblais comme une feuille et j'avais très chaud, Ilyes a prit la parole et je le remercierais jamais assez pour ça.
Ilyes : Moustapha j'sais que t'es énervé et je peux le comprendre mais stp écoute ta sœur t'es pas obligé de lui répondre mais écoute juste se qu'elle a à te dire sinon tu t'en voudras quand t'apprendras la vérité tu regretteras pas wAllah.
A ces mots Moustapha a posé ses yeux sur moi, il a tourné son visage vers le côte et a répondu :
Lui : Entrez.
Il est rentré à l'intérieur en laissant la porte ouverte.
Ilyes : Je vous laisse à 2 j'attend en bas, n'est pas peur dis toute la vérité même si s'est dur c'est ton frère tu peux avoir confiance en lui.
Moi : Oui, merci Ilyes.
Lui : Tu me remercieras plus tard grosse tête.
Je suis rentrée en fermant la porte, c'est beau chez lui, simple et beau. Il était assis sur un fauteuil, la tête dans les mains. Je savais pas quoi faire ... m'assoir ou rester debout ? Parler ou me taire ? Dire les choses directement ou passer par quatre chemins ?
Mous : Assis toi.
Il y avait un canapé en face de lui alors je me suis mise là.
Lui : Vas y parle je suis pressée MES parents m'attendent.
Ses mots étaient comme un couteau qu'on m'enfonçait dans la poitrine, mes larmes coulaient déjà depuis qu'il avait ouvert cette porte et elles ne semblaient ne pas vouloir s'arrêter. Moustapha n'avait pas changé, toujours son regard noir perçant, ses yeux en amande, ses bras musclés et son ventre qui ressortait un peu moins qu'avant.
Moi : Mous ... Tu m'as manqué.
C'est les seuls mots qui sont sorti de ma bouche. Quand j'ai dis ça il m'a regardé puis il a rigolé ...
Lui : C'est fou quand même à quel point tu joue la comédie ! Si y a un truc que tu sais mieux que personne sur moi c'est que je déteste les menteuses. T'as mené ta petite vie tranquille et maintenant que ton mari est plus là tu te rappelle de nous, t'es dégoutante.
Moi : Comment tu peux dire des trucs comme ça à ta sœur ?
Lui : La personne que j'ai en face de moi c'est pas ma sœur !
Moi : TAIS TOI MOUS !
Lui : COMMENCE PAS A CRIER J'VAIS TE BALEYER TU VAS VOIR ! QUOI TU CROYAIS QUE J'ALLAIS T'ACCUEILLIR LES BRAS GRANDS OUVERTS ? VAS Y EXPLIQUE MOI TON ABSENCE ! T'ETAIS OU LA PUTIN DE TOI T'ETAIS OU QUAND JE T'AI CHERCHER PARTOUT ! QUAND ON EST VENU SONNER CHEZ TOI T'ETAIS OU ? POURQUOI QUAND ON DEMANDAIS AUX PARENTS D'ISSAM ILS AVAIENT DES NOUVELLES DE TOI ?!
Moi : Je ... Le soir même du mariage quand on est rentré Issam il m'a pas calculé, il s'est enfermé dans la chambre et mes affaires étaient dans la deuxième chambre, le lendemain j'ai voulu sortir pour venir vous voir mais j'étais enfermée dans l'appart. Quand il est rentré il m'a crié dessus je sais même pas pourquoi et il est ressortit ... Plus le temps passait plus il était violent je sortais pl...
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Soukeyna : Marquée à vie, certaines blessures ne cicatrisent jamais.
RomanceParfois, la vie nous tombe dessus sans qu'on s'y attende, elle nous prends par surprise et on perds tout, absolument tout. Ne plus avoir le contrôle sur sa vie est une situation à la quelle personne ne se prépare. C'est l'histoire d'une femme qui...