Partie 44

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Bismillah, Salam Aleykoum.

Arrivés en bas je m'apprêtais à sortir quand elle m'arrêta.

Rabia : Souk ?

Moi : Oui ?

Elle : Aziz ...

Moi : Quoi Aziz ?

Elle : C'est mon violeur.

PARDOOON ?

Je la regardais avec ma main sur ma bouche et mes yeux limites ils allaient sortir.

Moi : Qu... quoi ?

Elle : Sniiiif ... c'est lui j'en suis sure depuis ce jour son visage il sort pas de ma tête Souk.

Moi : Mais mais non mais Aziz !

Je commençais à pleurer ... Aziz je l'aime trop et si il a fait sa je sais que plus rien de sera comme avant j'aurais toujours en tête que cet homme a détruit la vie de ma soeur.

On est rentrées chez nous, on a fait nos prières et on s'est endormie sans trop parler. Le lendemain on est restée à la maison on a parlé de la veille et je comptais aller voir Az'.

MEEEERDE il a bougé voir Célia ! J'avais confiance en lui je savais qu'il allait rien lui faire après tout il m'avait prévenu qu'il avait fait des choses horribles dans son passé. J'ai passé ma journée à faire le ménage et vers minuit Rabia dormait et il m'a appelé.

Moi : Allo ?

Lui : Soukeyna ...

Moi : Oui ?

Lui : Elle t'as dit ?

Moi : Alors c'était vrai ...

Lui : On peut se voir ?

Moi : RDV dans le parking.

Je mets des pantoufles et descend au parking, il était posé contre sa voiture le visage fatigué et les yeux tout rouges.

Moi : Euh ...

Lui : T'es deg de moi hein ?

Moi : Tu m'avais déjà dis j'vais pas faire la meuf choquée de toi ... mais Az c'est ... c'est ma pote, ma soeur, une perle ! Tu sais pas comme t'as détruit sa vie.

Lui : J'ai pas d'excuses y a rien qui peut me donner raison mais voilà c'était comme ça à cette époque, on me dit j'ai une meuf pour toi je la prend et je réflechissait pas au reste.

Moi : À cause de toi son mariage s'est détruit, son mari l'a traité comme la pire des salopes et elle a du fuire ! Je sais que t'as changé et j'ai pas à te juger mais tu dois savoir qu'une erreur de ta vie à détruit plusieurs personnes.

Lui : JE SAIS ET PUTIN DIEU SAIT COMME J'AIMERAIS TOUT RÉPARER ! Souk toute à l'heure Célia elle m'a tout raconté et j'me suis sentie obligé de lui dire aussi wAllah elle m'a dit de me barrer et de plus jamais lui parler.

... : TU MÉRITE QUE ÇA SALLE ENCULÉ !

J'ai rien compris j'ai vu Rabia débarquer et sauter sur Az elle le giflait on aurait dit une possédée starfouLlah ! Elle le griffait lui il faisait rien elle était déchainée. Je l'ai prise par la taille pour la détacher et c'était dur elle pleurait et criait comme une hystérique. Je l'ai tirée jusqu'à l'autre bout du parking, l'ai fait assoire par terre et je l'ai prise dans mes bras.

Rabia : Pourquoi il m'a fait ça Souk ? Pourquoi hein ?

Elle arrêtait pas de poser ces questions en pleurant et en chuchotant, j'avais mal pour elle.

Az' : Me pardonne pas mais te sens pas coupable t'as rien fait.

Yeh on savait même pas qu'il était là, en le voyant Rabia s'est accrochée fort à moi elle tremblait. Je la comprends hein elle avait quand même son violeur en face d'elle.

Az' : J'sais que pour toi j'dois être le plus gros des batard, tu dois me souhaiter tout le malheur possible et j'dois être de loin la dernière personne que t'ai envie d'ècouter mais stp gâche pas ta vie par ma faute.

Elle s'est levée et s'est avancée vers lui toujours en pleurant. Dans ma tête c'était " oh mon dieu elle va encore le frapper ". Mais non elle s'est arrêtée devant lui et le fixait dans les yeux, elle pleurait fort. Il a posé sa main sur son épaule ! Alors là j'me suis dis ça y est c'est fini elle va faire un arrêt cardiaque. NOOOON elle a pleuré encore plus fort et elle a posé sa tête contre son torce ... alors là c'est moi qui vais faire une crise cardiaque.

Et lui normal il l'a prise dans ses bras en lui caressant les cheveux et en répétant désoler.

J'étais encore assise par terre et je les regardait avec des grands yeux. Ils ont fini par se lâcher, Az' il est venu vers moi me faire un bisous, il est repartit vers elle, a posé un bisous sur son front et il est repartit.

TIEEEEEEEE C'EST QUEL GENRE DE BIPOLARITÉ ÇA ?!

J'ai préféré rien dire après tout tant qu'elle va mieux c'est le plus important, on est montée et on a dormi.

Les jours passent et tout est normal, avec Az' c'est redevenu comme avant, Rabia elle l'a plus revu elle lui a pardonné mais sa va pas devenir son meilleur pote non plus !

Donc je disais les jours passent et un matin, un jeudi plus précisément, je me reveille sans savoir, sans savoir que ce jour tout allait changer, si j'avais su ... rien ne serait comme ça non tout serait différent, si seulement j'avais su j'aurais pu te sauver mais tout n'est pas toujours comme on l'espère.

Donc je me réveille tranquillement et me prépare pour aller au travail, Rabia dort encore elle a travaillé de nuit. Je prends mes affaires et pars au travaille, ma patronne a accouché mais elle fait une petite pause pour s'occuper de sa petite princesse. La journée passe et une petit demi heure avant la fermeture je reçois un appel de Sarah.

*** Appel entrant ***

Moi : Sarah ma cherie ça va ?

Elle : Soukeyna ?

Moi : Ta voix est bizarre ? Tu pleurs ?

Elle : Tu dois venir vite Souk, snif ... tout de suite.

Moi : Qu'est ce qu'il se passe ?

Elle : Viens vite stp, hôpital de ******

Moi : J'arrive.

*** Fin d'appel ***

Je ferme vite la boutique, je saute dans ma voiture et démarre direction Paris. Sur la route j'appel Rabia pour la prévenir, je dis à Az' de faire attention à elle sens pour autant aller lui parler et je fonce. J'ai du me faire flasher au moins 10 fois mais m'en fou j'étais en panique sa me claxonnait de partout mais j'entendais rien j'étais dans une bulle.

Au bout de 2h j'suis arrivée j'ai pris la moitié du temps ! Il était 20h. J'arrive dans l'hôpital et voit Sarah, Djamila et Kader assis.

Moi : MAMA ! BABA !

Ils se lèvent et viennent me prendre dans leurs bras, ils pleuraient et tout.

Moi : Sarah qu'est ce qui se passe ?

Elle : C'est Issam ...

Moi : IL A QUOI ?!

Elle : Il avait une maladie Souk, une maladie des reins ... très grave, TROP grave.

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Soukeyna : Marquée à vie, certaines blessures ne cicatrisent jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant