Chapitre Vingt:

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J'ouvre lentement mes paupières et posent les yeux sur la baie vitrée donnant une vue magnifique sur l'immense jardin de Blaise. Je me tourne lentement et fais face à Antoine, qui, lui, semble dormir profondément.

Je pose ma main sur son torse nu et un sourire se dessine sur mon visage en me rappelant de la fin de soirée d'hier. Nous nous sommes pas vraiment lâchés. Nous voulions rattraper un peu le temps que nous avons perdu et nos retrouvailles ont été fabuleuses.


Nous l'avons fait plusieurs fois et mon Dieu qu'est que ce ça m'avait manqué. Je suis si contente d'être de nouveau avec Antoine, je ne regrette pas d'avoir accepté d'aller vivre avec lui, en Espagne.



Il m'a montré qu'il tenait à moi de cette manière, qu'il m'aimait vraiment. Ces paroles étaient sincères. Il ne jouait pas. J'ai été bête de croire qu'il jouait avec moi.



Je soupire puis baisse la fine couette recouvrant le corps d'Antoine et monte à califourchon sur lui. Je pose mes mains sur mon torse, que je ne manque pas de caresser avec douceur. Il lâche un grognement mais garde tout de même les yeux fermés.



Je me baisse lentement et dépose des baisers mouillés sur chaque parcelle de peau de son torse, son cou, son visage et ses lèvres.



_« Debout, petit feignant.»


_« Je ne suis pas feignant, tu m'as seulement fatigué hier mais vraiment.»


Je lâche un petit rire. Il ouvre ses paupières et me fixe d'un air niais.



_« C'est toi qui voulais fêter nos retrouvailles à ta manière.»

_« Tu aurais pu très bien dire non.»

_« Je ne voulais pas te décevoir.» repris-je en riant.



Il dépose ses mains sur mes hanches et les fait retomber sur mes fesses.



_« Eh, le squat c'est pour
quand ? »

Tu n'es pas en position pour parler de mes fesses.» dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine recouverte d'un simple t-shirt blanc.

_« Pourquoi, je ne le serais
pas ? »

J'ai peut-être pas les fesses que tu aimerais que j'ai, c'est compréhensible puisque moi aussi j'aie pas la taille que j'aimerais avoir. Ton petit cinq centimètre n'est pas vraiment suffisant.» dis-je en souriant.


Il écarquille des yeux puis m'éjecte de son corps et vient au-dessus de ma personne, ses mains sur chaque côté de ma tête.



_« Mon centimètre cinq ? Il ne faut pas mentir chérie. La taille, te suffit puisque hier tu n'as pas arrêté d'en redemander. Je t'ai fait jouir comme jamais, chérie.»

_« J'ai simulé.»

Il ouvre la bouche sûrement vexé de ma remarque. Les mecs et leur pénis c'est toute une histoire.

_« Genre ? Tu simules ? C'est pas possible surtout pas avec mon seize centimètres.»



Je pince sa joue en riant à maintes reprises. Il me fait trop rire, c'est pas possible.

_« Faudrait, peut-être que je pense à changer de partenaire sexuelle sinon je risque d'être malheureuse sur ce plan toute ma vie.»

_« Nan, mais tranquille tu dis ça.»

_« Je pense que tu devrais m'organiser une petite rencontre avec Neymar, ou peut-être Yannick Ferreira Carrasco ou sinon James Rodriguez.»



Everything Can Change | Terminée.|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant