Everything Can Change | Terminée.|

-Chapitre trente-deux.

-Quelques semaines plus tard.

Je ne cessé de me gratter l'avant-bras depuis une vingtaine de minutes à cause de l'énorme stresse que je ressentais. J'ai préparé un fabuleux repas et une très belle table sur notre terrasse et depuis j'attendais mes parents.

J'étais mal. Je ne sais pas comment cette soirée va se passer et j'ai très peur. Je ne veux pas qu'elle se finisse comme la dernière fois. Je sais que ma mère m'a rassuré à ce sujet mais je ne peux m'empêcher d'être mal.

_« Je peux te décompresser si tu veux.» me propose Antoine en souriant.

_« Non. Je vais bien très bien même.» dis-je en frottant mes doigts contre la peau de mon avant-bras.

_« Tu vas tellement bien que bientôt tu vas finir sans peau au niveau de ton avant-bras si tu ne t'arrête pas.»

_« Ce n'est pas grave. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour essayer de décompresser.»

_« Ouais mais ce n'est pas la meilleure solution. J'en ai une bien meilleure qui te fera très certainement plaisir. Un peu plus que moi.» dit-il en passant sa main en-dessous de ma robe.

Il la remonte doucement jusqu'à mon entre-jambes mais je frappe sa main avant qu'il n'aille trop loin.

_« Elle me plaît énormément mais nous n'avons pas le temps pour ça puis je peux trouver une autre solution.»

_« Tu ne trouveras pas meilleure. Une petite jambe en l'air sur la terrasse en dix minutes rien de mieux pour décompresser.» me chuchote-t-il contre mes lèvres.

Je lâche un rire nerveux. Il pose ses lèvres sur les miennes et commence à m'embrasser. Sa main se dépose sur le fin tissu de ma culotte et un gémissement incontrôlé sort de ma bouche.

Je passe mes mains derrière sa nuque afin de le rapprocher de moi. Doucement, il m'allonge sur le banc et il sa main caresse mon intimité d'une telle douceur.

Nous fûmes soudainement stoppés à cause des quelques coups donner sur la porte nous signalant la présence de mes parents.

Antoine dépose un nouveau baiser sur mes lèvres et remet en ordre mes cheveux avant de se lever.

_« Ce soir, je m'occupe entièrement de toi. Toute la nuit.»

Il me fait un clin d'œil et part en direction du salon. J'essaie de faire disparaître ma respiration très saccadée puis pars rejoindre Antoine.

Nous étions à limite de nous envoyés en l'air dans le jardin sur ce banc alors que mes parents étaient sur la route. Heureusement, qu'ils sont arrivés maintenant et pas une dizaine de minutes plus tard.

Je n'ose pas imaginer dans quel état nous aurions ouvert la porte. Je rejoins très vite Antoine qui est à ma surprise dans les bras de ma mère.

Un sourire niais apparaît sur mes lèvres et il m'en faut pas plus pour prendre mon père dans mes bras. Je ferme les yeux et je constate d'un coup qu'Antoine avait raison.