" Parfois, il faut accepter que les choses ne reviendront jamais comment elles étaient "
Inna Giroud & Antoine Griezmann.
• Suite de Camping , Tome deux .
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Le serveur nous donne les menus et s'éclipse le temps que nous choisissons notre plat.
_« J'ai envie d'un Grec.» Dis-je en soupirant légèrement.
Je n'étais pas à l'aise dans ce restaurant. Il était beaucoup trop luxueux pour que je le sois. Je m'étais même beaucoup trop bien apprêté.
Antoine me regarde en me souriant et pose son menu sur son assiette de présentation. Il croise ses doigts entre eux et me sourit de toutes ses dents.
_« Je n'aime pas non plus être ici mais juste devine pourquoi j'ai décidé de t'emmener ici alors que je hais ces restaurants.»
J'ouvre grand la bouche en comprenant soudainement pourquoi nous étions dans ce restaurant quatre-étoiles.
_« Tu n'as pas fait ça.» m'exclamais-je un peu trop fort.
_« Tu sais me priver de sexe deux semaines n'est pas la meilleure chose que tu ait pu faire regarde où on s'trouve maintenant à cause de toi.»
Je fais de gros yeux et viens pincer sa main.
_« Putain, je te déteste nan mais vraiment.»
Il ne sait pas se priver d'une bonne partie de jambe en l'air plus d'une semaine cet enfant, c'est pas possible et il trouve un fabuleux moyen pour se venger de ma petite punition.
_« J'aime vraiment mes idées, elles sont si fabuleuses.» dit-il en fixant son menu un sourire aux lèvres.
Je dépose mon menu et un sourire machiavélique éblouit mon visage.
_« Partons d'ici maintenant.»
_« Non, je veux manger ici avec toi. Il me semble que tu aimes particulièrement cet endroit.»
_« Tu sais pertinemment que je hais ces restaurants et ces personnes qui s'y trouvent donc nous allons partir et maintenant.»
_« Sinon ? »
_« Deux mois sans de sexe.»
Il relève immédiatement la tête de son menu et me regarde soudainement apeuré mais son sourire de débile reprend le dessus.
_« Ce n'est pas grave toi-même tu ne tiendras pas autant de temps sans une bonne partie de jambe en l'air.»
Je tourne la tête sur la droite en entendant deux personnes toussaient en écoutant notre conversation. Un sourire idiot apparaît sur mes lèvres. Ils ont l'air vraiment gênés et ça m'amuse vraiment.
_« Je vais tenir en l'occurrence toi j'ai vraiment des doutes surtout si ma bouche ne s'occupe pas de ton pénis durant ces deux prochains mois.»
Je ris en voyant la femme s'étouffer avec son propre vin. Son mari lui presse la main et il se tourne avec de gros yeux vers moi.
_« Mademoiselle, pouvez-vous avoir l'amabilité de parler correctement et d'un autre sujet vous n'êtes pas seule dans ce studieux endroit qu'est le Carcassonne.» me dit-il.
