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PDV SONIA



Je le regarde fumer, c'est quand qu'il va s'arrêter?

Je crois que c'est sa quatrième.

Je me lève pour lui arracher ça des mains, il résiste comme si c'était un billet, il lève la tête.

Samir - Tu veux vraiment jouer à ça?

Sonia - C'est bon là, tu veux mourir ou quoi?

Samir - Pourquoi tu t'inquiètes pour moi ?

Je recule d'un pas.

J'aurais jamais du dire ça, et ce qui m'énerve le plus c'est qu'il me regarde en souriant. Je disais ça pour lui c'est tout hein!

Sonia - Il commence à faire tard on devrait rentrer.

Samir - J'ai pas envie de rentrer.

Sonia - Comment ça t'a pas envie de rentrer? Il est tard. Dans ce cas là, si tu savais que t'allais pas rentrer maintenant, pourquoi tu m'as emmené avec toi? Pourquoi tu m'as pas déposé directement?

Samir - Parce que j'voulais que tu sois avec moi.

Sonia - Pourquoi ?

Samir - J'aime quand t'es là, j'aime bien te regarder.

Il est même plus dans son état normal, ses yeux sont tous rouges. Je jète sa cigarette.

Je mets ses bras sur mon épaule, mais j'avais oublié un détail, j'avais oublié qu'on était sur un toi.

Sa me soûl, sa m'énerve, je suis avec un drogué inconscient, il arrive même pas à marché sur ses jambes, je suis fatigué, je suis perdu, je veux rentrer.

Samir - Arrête de pleurer, monte sur mon dos.

Sonia - Non c'est bon on va dormir ici! Puisque t'es même pas capable de marcher!

Samir - C'est pas une question.

Il me porte comme un sac de pomme de terres, je me met à le supplier de me reposer, il ne m'écoute pas, il descend on arrive en bas, il me pose.

Il m'imite, je reprend mon souffle, j'ai cru qu'on allait mourir.

Samir - Nan Samir lâches moi... rire*

Sonia - C'est pas drôle du tout on aurait pu mourir!

Samir - Ta rien a craindre quand t'es avec Samir Nedjar.

Sonia - C'est moi qui conduit par contre.

Samir - Ma grosse bite si je laisse une femme conduire.

Je le regarde mal et monte côté passager, j'ai qu'une envie c'est de rentré.

Sonia - Tu conduis trop vite ralenti.

Samir - T'inquiète on est qu'à 190 Km/h.

Sonia - Justement c'est beaucoup.

Samir - On va pas rouler à 150 !

Sonia - Bah si normalement dans le règlement c'est...

Samir - Shuuuut j'men fou du système bébé.

Je rêve où il vient de m'appeler bébé?

Je me colle au siège, vaut mieux que je me tais si je ne veux pas finir ma vie sur l'autoroute.

On arrive enfin devant la villa, je reconnais le portail.

Samir se gare dans le garage, j'arrive à voir ses yeux grâce à la lumière, il lutte contre la fatigue, on dirait un zombie.

Je sort de la voiture, il fait de même, il s'avance et touche son torse, je crois que ça blessure c'est infecté, c'est ça quand on reste pas en place.

Il n'y a personne à la villa même pas les gars.

Ça fait bizarre de revenir ici, pourtant rien a changé.

Sonia - Il faut que tu désinfectes ta blessure.

Samir - Pas b'soin.

Il monte dans les escaliers, il arrive même pas à marché droit il force sur sa jambe et gémis de douleur.

Je monte les escaliers et l'aide à monter, il est tellement lourd, j'ai l'impression d'être une limace à côté.

On arrive à la dernière marche, je le pousse et atterrit en même temps sur lui, merde!

J'essaye de me détacher de lui, mais il me prend de force, je commence à paniquer.

Samir - Pourquoi ta peur? J'suis un monstre?

Sonia - J'ai pas peur.

J'arrive même pas à le regarder de près ses yeux sont impressionnant, un côté noir foncés et un autre marron bizarre.

Samir - Pourquoi tu trembles?

Sonia - Pour rien.

Il me lâches.

Samir - Tu vas où? T'a même pas soigner ma blessure.

Sonia - Bah nan tu as dit que tu en avait pas besoin. Sourire*

Samir - J'ai changer d'avis.

Sonia - Moi aussi j'ai changé d'avis.

Samir - C'était pas une question.

Je rigole.

Je prend la trousse de secours dans la salle de bain, et vous savez quoi? Il attendait sur la chaise les bras croiser.

Samir - j'savais que t'allais revenir.

Sonia - Sa se trouve je viens pas pour toi hein.

Samir  - Y'a qui d'autre?

- Y'a moi.




















































À suivre...
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Sonia | « Si la vie était rose, je t'aurai donné mon cœur. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant