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PDV MOHA

Ça voix résonne en même temps que sa toue.

Tonton Alassane - Votre père a toujours été le genre d'homme à vouloir passer le bien de sa famille avant tout. Pour rien au monde, il n'aurait échangé sa famille. Tousse* Je me rappelle comme si c'était hier. Rire* c'est toujours moi qui prenais sa défense, il avait une tête d'ange, mais dans le fond c'était un vrai petit diable. Rire* Puis on a grandi, à l'âge de 16 ans on était déjà les grands hommes de la famille, quand notre père est mort on avait à peine 14 ans. Tousse* et puis les choses ont pris une autre tournure, Rasshoul rentrait de plus en plus tard, il fallait que je reste près de notre mère, elle pouvait à peine bouger.

Tonton Alassane - On a fini dans des affaires malsaines, on n'a fait qu'empirer les choses, on croyait bien faire, mais on se trompait, on était jeunes et inconscient... pensant que c'était la solution à tous nos problèmes. Un soir, on avait braquer une banque et Rasshoul avait promis d'arrêter. Khadijah venait à peine d'accoucher de son première enfant, Karim. Il était tellement heureux d'avoir un garçon...
Au fil du temps, Rasshoul a tout arrêté, il consacrait plus de temps à sa famille et à ses enfants. Mais un jour, alors qu'on dînait tous en famille, son téléphone n'arrêtait pas de sonner. Il évitait les appels, jusqu'à ce qu'il s'absente un moment. Je l'ai suivi. J'avais confiance en mon frère, mais j'avais peur de se qu'il pouvait lui arriver. Rasshoul était l'un des meilleurs hommes de "yeux vert". C'est comme ça qu'on surnommait notre boss.

Tonton Alassane - Rasshoul avait des dettes envers lui, c'était la loi de la rue, si on respectait pas sa, on se faisait descendre. "Yeux vert" lui avait accorder un délai, et Rasshoul avait trop tarder, il était devenu quelqu'un, un homme, un vrai, mais la réalité la rattrapé.
Ce soir la, il avait le choix entre sacrifier sa famille pour épargner sa vie, ou se sacrifier pour la leur. Il aurait pu s'en sortir, mais il savait qu'il finirait par payer tôt ou tard, alors il sait laisser avoir, et moi impuissant face à cette scène, je n'avais que mes yeux pour pleurer. Des remords et des regrets. Qui a envie de voir son propre frère mourir devant ses yeux?

Mamad et Moha -... renifle*

Tonton Alassane - J'ai essayé de l'en empêcher mais il m'a supplié de vous protégez, Khadijah et vous. Après sa mort, j'me suis venger, la haine me submergeait alors je l'ai est tous tuer. Aujourd'hui "yeux verts" me cherche toujours, je crois qu'il pense que je suis mort.

C'est pour sa que ses volets sont fermés.

Moha - On peux t'aider pour ça c'est pas un problème.

Tonton Alassane - Non surtout pas ! Rentrez, et protégez votre petite sœur, c'est elle qui faut écartez du danger, oubliez pas, votre père nous a toujours répété une chose... que dans cette vie, on n'est jamais sur de rien.

Mamad - Et toi?

Tonton Alassane - Rire* Vous en faites pas pour moi, je suis toujours un soldat, dans le fond.







PDV SONIA

J'essaye d'y allez en douceur mais même ça il ne réagit pas, on dirait un mur. Je fini de recoudre sa blessure.

Sonia - Il faut que tu évites de bouger beaucoup, sinon sa risque de s'ouvrir.

Samir - Ouais.

Il est couché sur le lit, les jambes croisées et moi debout, je sais pas pourquoi je reste planté ici, peut être que je m'attendais à un « merci ».

Je sais pas... tout façon je m'attend plus à rien.

Samir - Merci.

Je lève la tête, il lâche un petit sourire au coin, je baisse la tête, je m'en vais en fermant la porte. Il m'a dit merci, j'en reviens pas.

[...]

Samia - T'sais... moi et Samir on a pas eu la vie simple.

Une heure que je discute avec Samia et c'est comme si on se connaissais il y a des années, je serre ma tasse de thé contre moi.

Sonia - Et pourtant on dirait pas, tu es une fille souriante malgré tout, tu es forte.

Samia - C'est vrai, j'essaye de rester positif, mais c'est pas si évident que ça. D'ailleurs... je suis désolé pour Kassim, tu n'avais pas à être impliqué dans leurs histoires.

Sonia - C'est pas grave, je comprends... Je veux pas faire ma curieuse, mais pourquoi ils s'entretuent?

Samia - Mdr non t'inquiète... c'est depuis la mort de ma mère, bien avant que je naisse, c'était déjà la guerre entre eux, Kassim voulait toujours être meilleur que Samir. Il était jaloux et voulait toujours avoir le dernier mot, avant Samir était un homme heureux, surtout quand il avait Safia à ses côtés, la seule femme qu'il a réellement aimé dans sa vie après nous. Je connais pas toute l'histoire, mais elle l'aurait trompé avec Kassim. Samir ne s'en est jamais remis, et en a beaucoup voulut à Kassim.

Sonia - Donc il y avait une sorte de rivalité entre-eux?

Samia - C'est ça, Kassim n'a jamais su rendre vraiment fière notre famille, toujours entraîné dans des sales affaires... Quand ma mère est décédé Samir ne la pas supporté et lui aussi a fini par devenir comme Kassim. Mais Samir sait faire la part des choses contrairement à lui. Quand Kassim me battait étant petite, Samir a toujours pris ma défense... certes se n'est pas son fort pour monter ses sentiments mais il à tout fait pour que je ne manque de rien. Sans lui je pense que je n'aurais pas tenu.

Mes larmes coulent, je les essuies, comme quoi, on sait jamais qui a vécu quoi.

Hamza rentre.

Hamza - Bien ou quoi ?

Samia - On était bien entre filles mais bon.

Hamza - A c'est comme ça maintenant? T'a changé Samia je dis ça, je dis rien.

Sonia - On rigole Hamzou

Hamza - Arrête avec ce prénom de pd Sonia j'vais devoir te le répéter combien de fois?

Sonia - Mdr c'est bon j'arrête.

Ça m'a fait plaisir de discuter avec elle. Je comprend mieux les choses maintenant.

On prend la route normalement demain matin, on c'est échangé nos numéros pour garder contract.













































À suivre...
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Sonia | « Si la vie était rose, je t'aurai donné mon cœur. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant