Chapitre vingt-et-un

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Je ferme mon sac et enfile mes chaussures. Ma mère m'embrasse la joue avant de fermer la porte derrière moi.

Je regarde l'heure qui affiche vingt-trois heure et soupire dû à mon léger retard. Mes pas se dirige plus rapidement en bas des escaliers pour ouvrir la porte du bâtiment à toute vitesse. Je regrette tout de suite de ne pas avoir pris de veste, il fait vraiment froid ce soir.

Je presse le pas et me mets même à courir en pleine rue, essayant le plus rapidement possible de trouver le chemin. Je m'excuse sans arrêt, bousculant les gens sans y faire attention. Mon regard se perd dans la rue bondée de monde et je me mets tout de suite à stresser. Je n'arrive même pas à avancer correctement dans Séoul, c'est génial.

Je fais alors demi-tour pour prendre une rue assez déserte et cours à toute vitesse. J'arrive alors enfin à rejoindre le rond point que je cherchais. Je continue ma route tout en vérifiant l'heure de temps en temps. Ça fait déjà dix minutes que je tente de trouver mon chemin alors que j'ai déjà trente minutes de retard.

Je cours à toute vitesse, m'emmêlant au passage avec mes propres pieds. Mes mains couvrent mon visage par réflexe pendant que je m'avachis complètement sur le sol.

Quel con je suis, quel con je suis, quel con je suis..

Je me relève en passant outre les personnes qui s'étaient arrêtés pour me regarder. Je secoue ma pauvre chemise blanche, jurant à la vue de cette dernière toute tâchée.

Oh et puis merde tant pis, je suis déjà assez en retard, ça changera quoi ?

Mes mains continuent de se frotter ensemble, me réchauffant de la température qu'il faisait. J'aurais vraiment mais vraiment dû prendre une veste. Je grelotte mais marche moins vite. J'ai l'impression que mes jambes vont se congeler sur place. Je n'ai même pas osé demander à ma mère de m'y emmener vu qu'elle a déjà assez de travail comme ça.

Soudainement, les phares d'une voiture m'aveugle. Je mets ma main en face de mes yeux, cachant cette lumière qui m'éblouissait la vue. La voiture s'arrête juste à côté de moi et je presse le pas à l'entente d'une musique infernale. Elle est tellement forte que je ne saurais dire si quelqu'un m'a parlé ou non.

La musique s'arrête à mon plus grand bonheur. Malheureusement, j'entends toujours la voiture rouler doucement à mes côtés, suivant le chemin que je prenais. Le son de la vitre de baissant attire mon attention et je me crispe à sa voix, me maudissant de m'être arrêté.

- « Alors princesse, on s'est perdu ? » Dit-il avec un faux sourire pervers aux lèvres.

- « Lâches-moi Jungkook tu veux. » Répondis-je sèchement, serrant plus fort la lanière de mon sac.

Je continue mon chemin, toujours suivi par le noiraud qui en prenait un malin plaisir.

- « Tu vas où comme ça ? »

- « Chez mon père, ça te va ? Maintenant laisses-moi tranquille. »

- « Tu veux que je t'y enmèn-.. »

- « J'ai déjà appelé Jin pour qu'il vienne, c'est bon. » Mentis-je.

- « Ooh.. le fameux, Jin ! » Dit-il d'un ton ironique. « Hoseok m'a parlé de lui aussi, ça serait pas un coincé du cul ? Tu vois, le genre de ga-.. »

Je fronce des sourcils et m'arrête pour le regarder, le faisant s'arrêter aussi.

- « Arrête ça. »

- « Après tout, qui se ressemble s'assemble, pas vrai ? »

Je m'approche furieusement de sa voiture, apercevant au passage son sourire au coin des lèvres.

Hit my bodyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant