Précédemment dans The Three Brothers :
Après avoir pris la résolution de suivre le cours - bon, dis comme ça, je passe pour une élève non-consciencieuse - , je fus enchanté par la façon dont le nouveau professeur expliquait.
Mais un élément perturbateur me fit de nouveau penser à ce garçon irréaliste qui ne semblait pas vouloir me lâcher.
Comment j'allais pouvoir lui échapper ?
________________________________________
Je pris mon sac, enfourna toutes mes affaires dedans et fonçais vers la sortie.
-Pardon ! Excusez-moi ! criai-je quand je vis la masse compacte d'étudiant qui bouchait le passage.
Plus vite ! Je jouais des coudes pour me frayer un chemin et fus en moins de deux à l'extérieur de la salle, entraîné par les autres.
Me faufilant en catimini hors du groupe, je courus derrière un mur qui me masquait de la porte de l'amphi.
-Pourquoi tu te caches ?
Saisie par la peur, je fis volte-face, prête à l'affronter. Mais au lieu de contempler son magnifique visage, je vis plutôt une fille accroupit dans les escaliers à côté de moi. Elle avait retiré son casque de ses oreilles et attendait ma réponse.
-En fait, euh... je fuis quelqu'un, avouai-je mal-à-l'aise.
-Alors viens, je vais te trouver une meilleure planque, dit-elle sans prendre le temps de réfléchir.
Elle me tira par le coude et nous emmena vers le haut des marches. Empruntant un couloir à gauche, passant par une porte à droite, nous arrivâmes dans une pièce assez sombre munie de paillasses de laboratoire.
Adossé le long d'un mur pour reprendre notre respiration, nous entendîmes un bruit provenant de l'arrière de la salle. Se regardant mutuellement, intrigué, nous nous levons lentement pour voir à travers la baie vitré qui recouvrait la partie haute du mur.
Une jambe à talon aiguille. Un tailleur familier. Un chignon maintenant plus que défait, très certainement à cause de l'homme qui se trouvait en face d'elle et l'embrassais. Ma prof !
Je me retournais brusquement en ayant la sensation bizarre d'avoir voler un bout de la vie privée de mon enseignante. D'autres bruits étouffés...
Oh mon Dieu ! Ils étaient en train de se bécoter derrière nous !
Contrairement à moi, je vis l'autre fille qui continuait à les espionner. Je la tirais par le bras pour la faire redescendre sur Terre. Voyant qu'elle ne faisait pas attention à moi, je dus me placer à sa hauteur pour l'empêchait de regarder et vis une fois de plus la scène de l'embrassade. Maintenant, elle était de dos et je pus voir l'homme avec lequel elle fricotait. Son abdomen était bien visible puisqu'il avait retiré sa chemise - ou elle le lui avait enlevé, bon peu importe... - Dessus avait été tracé de grands tatouages noir assez hallucinant. Il changea de position et sa tête parsemée de mèches plus ou moins blondes se plaça dans le cou de la jeune femme. Mais, c'était un étudiant ! Et sacrément beau qui plus est !
Mais, à quoi je pensais moi ?! Je pris le bras de ma camarade et nous fîmes quitter la salle.
-Purée ! Si ça ce n'était pas des galoches de professionnel ! s'exclama-t-elle une fois que j'eus fermé la porte.
-Je vois que le spectacle t'intéressait !
-Oh allez, dit-elle-en levant un de ses sourcils dans ma direction, tu en as bien profité toi aussi...
-Quoi ? C'est moi qui est dû te faire quitter la salle tellement tu étais hypnotisé par eux ! dis-je en sentant mes joues chauffer en moins de deux.
-Madame a oublié qu'elle les a matés une deuxième fois quand ils en étaient au meilleur moment !
Il nous fallut à peine quelques secondes pour exploser de rire. Nous nous écartions de l'endroit pour aller rejoindre l'amphithéâtre alors que nous rigolions encore.
En revenant vers la salle de cours, je m'arrêtais net en pensant que je recroiserais de nouveau ce M. Yonger alias le beau garçon auquel j'avais posé un lapin. Ouais, pas vraiment bon pour moi tout ça !
-Tu ne veux pas allez en cours ?
Je regardais la fille qui m'avait sauvé. Elle avait des cheveux noirs très court qui étaient plus longs sur chaque côté de son visage. Ses vêtements plutôt sombres étaient assez provocateurs. On pouvait donc aisément avoir une vue plongeante sur ses seins. La seule couleur flashy de sa tenue était son casque qu'elle portait autour du cou. Ses yeux bleus m'interrogeait et je lui avouais que je me cachais d'un garçon - omettant de lui dire qu'il était magnifique - .
-Je crois que son nom de famille est Yonger..., lui dis-je quand elle voulut en savoir un peu plus.
-Attend, t'a dit quoi ? Ce... cette espèce de...
-Tu le connais ?
-Malheureusement, grogna-t-elle. Je sais comment t'en débarrasser.
Elle me tira par le poignée dans l'immense salle et m'entraîna vers les derniers rangs. Elle s'assit et je fis de même.
-Au fait, je m'appelle Jessica mais mon surnom c'est Jessi. Et toi ?
-Lycia. Alors... tu ne penses pas qu'en me mettant là... je vais encore plus attirer son attention ?
Je disais cela car il se mettait lui aussi aux derniers rangs - avec son groupe d'amis composé de sept garçons - mais du côté opposé si bien que s'il tournait la tête 90° à gauche, - jackpot pour lui - il allait me trouver.
-Fais-moi confiance, tu verras bien, me dit-elle avec un sourire en coin.
Dring !
Un nouveau professeur, une nouvelle heure de cours. Et mon regard déviait inévitablement vers lui, sans que je ne puisse m'en empêcher. Ses bras croisés sur son torse et son corps presque allongé sur la chaise lui donnait un air détendu, me faisant douter. Est-ce que c'était bien lui qui m'avait envoyé tout ses messages? Ou alors je m'étais complétement laissée embarquer dans une histoire trop idyllique dû à mon imagination? Un petit pincement au cœur me comprima pendant quelques instant la poitrine. Quand l'enseignant parla de l'importance de la ponctualité aux heures de cours, il me regarda brusquement, faisant raviver les pulsations de mon cœur. De ses yeux ressortait une sorte de détermination à mon encontre ainsi que de la frustration.
Soudain, l'expression de son visage changea. Il avait l'air de s'être pris un seau d'eau froide à la figure. Je compris qu'il ne me regardait plus moi mais celle qui était assise à mes côtés.Je me retourna et vis Jessi lui faire un énorme sourire satanique, comme quelqu'un qui accomplis une vengeance. Elle lui fit un signe de la main et reposa cette dernière sur mon épaule. Je regardais de nouveau en direction de ce Yonger - à qui je ne connaissais pas le prénom - et fus surprise de voir son visage se teindre progressivement de colère.
Mais qu'est-ce qui se passait ?
VOUS LISEZ
The Three Brothers - La malédiction
Paranormal* sʏɴᴏᴘsɪs * Ahh... la rentrée universitaire. Ce moment que j'avais patiemment attendu, que j'avais rêvé depuis des mois! Mais tout ne se déroula pas exactement de la façon dont je l'avais imaginé. Surtout quand je fis la connaissance des trois frèr...