The Three Brothers - La malédiction

Lyger

Hey mes petits lecteurs !

Encore un autre, hihi. 😆Ceci est aussi une demande de unepetiteetoile04.

Comme le précédent bonus, ce chapitre n'est pas la suite de TTB mais juste une petite parenthèse qui met en scène les personnages de l'histoire. Alors cette fois c'est un Lyger, une histoire romantique entre notre chère Lycia et notre beau M. Yonger (je ne parle pas d'Armin, mais bien de celui-dont-on-ne-connait-pas-le-nom. Du moins, pas encore 😂).

Bonne lecture !

Choco❤️

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-Mais c'est quoi ça ? Haaa ! cria ma mère pour la centième fois de la journée.

-Maman..., soupirais-je en plaquant une main sur mon front. Ce n'est qu'une minuscule araignée !

-Une minuscule ? C'est que tu ne l'as pas vu ! Elle était énorme comme ça ! dit-elle en faisant un énorme cercle avec ses deux mains.

-Maman, tu exagère quand même...

-Mais je t'assure que non ! Et puis, comment on fait pour construire cette satanée tente ? Ils ont réellement pensé à nous, les inventeurs de ce truc ? On n'est pas des ingénieurs !

Soupirant une énième fois, je vins l'aider à planter les piquets dans le sol et à faire tenir notre tente un peu près correctement. Depuis qu'elle avait eu la merveilleuse idée de faire du camping en pleine forêt – sans doute en regardant une émission télévisée - , elle était excité comme une puce à préparer ce week-end en pleine nature. Mais depuis qu'on y avait posé les pieds, elle n'arrêtait pas de se plaindre comme une enfant.

-Lycia ! J'ai vu une rivière pas loin, je vais me rafraichir un peu ! se réjouit-elle en s'éloignant.

Deux minutes plus tard, elle revint en courant et en pestant de plus belle.

-J'ai même pas pris les gants de toilettes ! Tu te rends compte ?

Oui, elle était plus ma fille que moi j'étais la sienne. Et dire que l'on restait deux jours dans les bois ! Pourvu que son moral remonte, car le mien faisait une chute libre. Pour lui redonner le sourire, je lui proposais de faire à manger. Soulager que je m'en occupe, elle partit avec la petite casserole me remplir de l'eau. Je n'étais pas une grande aventurière, mais j'aimais rester optimiste. Surtout que cela faisait longtemps qu'on n'avait pas fait une sortie à deux ! Malheureusement, j'avais oublié que ma mère avait son petit confort qu'elle ne lâchait habituellement jamais.

Je revis celle-ci, portant difficilement l'objet lourd entre ses deux mains. Elle passa près de notre tente et au dernier moment, tomba subitement sur le sol en démolissant ce qui nous servaient de toit pour la nuit. J'accourus auprès d'elle pour savoir ce qui s'était passé. Elle avait trébuché sur l'un des piquets. J'enlevais les tissus de la tente de son corps mais elle poussa un geignement qui ne m'échappa pas.

-J'ai mal à la cheville, gémit-elle en se tenant la jambe.

-Il faut que j'appelle les secours.

-Non ! Attends ! Tu ne pourrais pas appeler quelqu'un qui nous ramènerait le nécessaire en pharmacie ?

Je la regardais droit dans les yeux. Son regard me supplia de ne pas abandonner notre sortie. Elle avait râlée toute la journée, mais elle ne voulait quand même pas quitter cet endroit. Elle était surchargée de travail en même temps alors je comprenais tout à fait qu'elle ne veuille pas retourner à la maison pour reprendre le boulot.

Bon, je connaissais bien quelqu'un qui pourrait vite nous rejoindre mais... Allez, autant l'appeler tout de suite - même si cela me coûtait de le faire - . Après tout, ce n'était que le garçon que j'aimais...