CHAPITRE 14

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DANS LA PEAU D'INAYA.

Je sanglotait seule sur mon lit quand j'entendis un grincement de porte. Je m'arrête de pleurer et fais genre de dormir.

Je sens le lit baisser : quelqu'un s'est assis. Et ce quelqu'un c'est forcément Hilal.

‹‹ — Inaya...

Je continue de simuler.

Hilal : Inaya, je sais que tu dors pas.

Je tourne la tête et me relève en séchant mes larmes.

Moi : Sors de ma chambre

Hilal: Pourquoi tu fais ça ?

Moi : De quoi tu parles ?

Il me montre la lame, l'air inquiet.

Moi : Ça me fait du bien...

Hilal : T'ES MALADE?? CE TRUC ÇA VA T'ENVOYER EN ENFER CONTINUE TES CONNERIES ET WALLAH QUE JE DIS TOUT À AYDEN. T'AS INTÉRÊT À TOUT M'RACONTER OU JE POUCAVE TOUT.

Moi : Ne lui dis rien...

Hilal : ALORS RACONTE MOI.

Moi : ARRÊTE DE CRIER AUSSI PUTAIN!

Hilal : Voilà c'est bon.

Je reste silencieuse un instant puis soupire.

Moi : Je fais ça depuis deux ans.

Hilal : Ptn

Moi : ...

Hilal : MAIS POURQUOI ? POURQUOI, TU VEUX MOURIR C'EST ÇA ?

Moi : Oui.

Il se tait et me fixe avec des gros yeux.

Moi : C'est ce que je voulais à l'époque.

Hilal : Que... pourquoi ?

Moi : Je... j'étais harcelée. Un mec m'a fait une sale crasse en...en se créant un compte facebook et il se...se faisait passer pour moi.

Il m'écoutait en me fixant.

Moi : Je... j'ai perdu mes amis...surtout ma meilleure amie, Andréa. C'était son petit ami qui m'a fait ce coup, il a dit que je le draguais...

Je commençais petit à petit à me libérer.

Moi : Tout ça est arrivé lors d'une fête chez Andrea. C'est pour ça que je ne voulais pas venir à cette fête, tu comprends...je...il m'a ridiculiser en disant des mensonges devant tout le monde... j'étais...

J'éclate en sanglots. Soudain, je sens étreinte. Je relève la tête et vois QU'HILAL M'A PRIS DANS SES BRAS.

Oh putain.

Je me suis sentie gênée.

Hilal le mec le plus chiant et le mec que je détestais y'a même pas dix minutes vient de me prendre dans ses bras! 😐😮

Il me lacha et me regarda avec un regard qui disait ''continue''.

Moi : Je te comprends pas...

Hilal : Eh tu sais quoi? Sois tu continue à me casser les couilles avec tes questions de mes deux et je j'me tire ou tu la fermes et tu continues de parler. Crois pas ça m'intéresse, j'vois juste que t'as besoin d'parler, j'fais ça par politesse.

Je le fixais avec colère. Je croyais qu'il s'intéressait à moi, à mon histoire. Je suis trop conne putain, personne ne s'intéresse à moi.

Hilal : Excuse moi, je suis... fatigué.

Moi : C'est pas grave, rentre chez toi te reposer.

Je me lève en séchant mes larmes avec mon pouce.

Je voyais qu'il était désolé de m'avoir dis ça mais ça m'avais quand même touchée.

Je l'accompagne jusqu'à la porte d'entrée et lui lance un dernier regard avant de fermer la porte. Je le regardais avec... tristesse ? Oui peut-être.

DANS LA PEAU D'HILAL.

En sah là j'me sentait con et égoïste. J'sais même pas pourquoi mais j'étais triste. Triste pour elle. La pauvre. J'pensais à aucun moment qu'elle aurait vécu ça ni qu'elle se mutilait pour échapper aux problèmes. Surtout que son récit m'intéressait, j'avais pas fait ça par politesse, comme je l'ai dit tout à l'heure. Je suis resté sur le seuil de la porte, tête baissée, j'me voulais putain.

? : Eh après on dit c'est moi qui fait le joli coeur?

J'me tourne et je vois Ali.

Moi : Ali, comment ça va

On se tchek

Ali : Bien hamdullah. Tu faisais pas de cochonneries avec Inaya quand même ? *Sourire en coin*

Moi : Tu devrais le savoir Ali, le cochon est pas de ma religion *rires*

Ali

Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant