CHAPITRE 49

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Inaya.

Moi- Hilaaaaal tu viens manger?

Hilal- OUAIS OK

Il descend les escaliers en courant. Pff à chaque fois que ça parle de bouffe, il est là lui.

On s'installe à table et on commence à manger.

Moi- Ça va, au travail ?

Hilal- Ouais ouais.

Moi- T'as beaucoup de travail quand même, il te faudrait un assistant ou une assistante non?

Hilal- NON. Non... pas besoin.

Moi- Ok ok je disais ça comme ça.

Voyant qu'il a terminé de manger, je débarasses nos assiettes et part dans la cuisine. Je prend le carton de tarte au citron et l'apporte avec des assiettes et des cuillères.

J'ouvre le carton et le montre à Hilal.

Moi- Tadaaam! Je sais que t'adore ça !

Lui qui souriait, devient pâle tout à coup. Il se lève en plaçant une main sur son front et en fermant les yeux.

Hilal- PUTAIN.

Moi- Q...quoi? Ça te plaît pas, mon chéri ?

Hilal- Je vais me coucher. J'en mangerais tout à l'heure.

Il me fait un rapide bisou sur la joue et part en murmurant des choses incompréhensibles.

Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer, il a juste fallu que je lui montre la tarte pour qu'il soit dans cet état !

Mon mari devient de plus en plus étrange...

OMNISCIENT.

Notre pauvre Inaya ne se doutait pas que dans quelques jours, sa vie allait basculer. Elle allait verser toutes les larmes de son corps, sans pouvoir s'arrêter.

À quelques mètres de là, dans le jardin même de la maison, Anastasia jubilait. Cachée dans un buisson, une paire de jumelles collées aux yeux, elle avait observé la scène et n'en avait pas raté une miette. Cette femme devenait malade de jalousie, ivre d'amour, folle de vengeance. Il ne lui restait plus que la troisième et dernière phase de son plan, pour détruire une bonne fois pour toutes le couple de nos deux jeunes héros. Elle partit discrètement, prit l'échelle qu'elle avait avec elle et la plaça contre le mur qui donnait sur la chambre. Elle escalada et sauta par la fenêtre pour atterir dans la chambre. Hilal était en train de se laver dans la salle de bain.

Anastasia rigola puis ferma la porte à clefs. Elle se déshabilla entièrement avant d'entrer discrètement dans la salle de bain. Elle entra aussi doucement dans la douche et mit ses bras autour de la taille de l'homme dont elle était follement amoureuse.

Celui-ci, pensant que ce n'était autre que sa femme, sourit en fermant les yeux.

Hilal- J'aime bien quand tu fais moins la timide.

Anastasia souriait toujours en passant ses doigts sur le torse d'Hilal.

Hilal- Et désolé, j'suis tellement fatigué...au boulot, j'ai tellement d'problèmes que j'ai même plus le temps pour toi. J't'aime tu sais.

Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant