CHAPITRE 44

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Hilal.

J'ouvre de grands yeux. Elle est nue, entièrement nue devant moi et maintenant, sans habit pour la couvrir. Elle ne peut pas rester comme ça.

Moi- Sale p*te.  T'es sérieuse dans ton délire ?
Anastasia- Non, je suis pas une p*te bébé. Je suis TA p*te ! *Rires*

Elle s'approche de moi et me force à la toucher. Je la rejette.

Moi- MAIS TU VEUX QUOI À LA FIN??? TU VEUX DE L'ARGENT ?? TIENS. Y'EN A PARTOUT ICI, DANS MON PORTE-MONNAIE. TU VEUX DES VÊTEMENTS ? JE TE DONNE MA CARTE BLEUE. MAIS PUTAIN, LAISSE MOI, LAISSE MOI CONSTRUIRE MA VIE EN PAIX.

Elle me regarde en fronçant les sourcils.

Elle- C'est à cause de ta traînée là ? C'est ça ? *Rire nerveux*

Je me baisse à son niveau.

Moi- Tu l'approches *rire nerveux* Je te tue.
Elle- Pourquoi tu me veux pas? Je suis bien foutue par rapport à elle ! Elle est plate comme-
Moi- Dis encore une fois qu'elle est plate, je te fais bouffer le parquet sale tchoin.

Je fouille dans mon tiroir et en sort un sweat.

Moi- Mets ça.

Elle l'enfile sans broncher.

Moi- Sors discrètement et vas t'habiller. Tu reviens dans mon bureau, je t'arraches les dents.
Elle- Je suis ton assistante ! On sera collés ensemble que tu le veuilles ou non.
Moi- TAIS-TOI.

Je ferme la porte.

Elle m'a rendu fou putain. J'ai peur qu'elle fasse quelque chose à Inaya.

Je descend rapidement les escaliers et prend la voiture, direction : la casa.

Inaya.

J'étais en train de faire le ménage quand la porte s'ouvre. Hilal apparaît. Il me prend dans ses bras.

Moi- Bah ? Qu'est ce que tu fais là ?
Hilal- Je...suis en congé.
Moi- Ah bon? Super. Mais t'as l'air inquiet.
Hilal- Non...non pas du tout.

Je le regarde bizarrement. Il va dans la chambre. Je le suis discrètement et le vois assis au bord du lit, la tête dans les mains.

Je m'assois à côté de lui.

Moi- Qu'est-ce qu'il ne va pas?
Hilal- Rien..je suis ... Fatigué.
Moi- Il y'a autre chose.

Il me regarde.

Moi- Hilal parle moi stp. Je suis ta femme, j'ai besoin de sentir que tu me fais confiance.
Hilal- On en parlera après d'accord. Je suis épuisé.

Il se couche tandis que j'enlève ses chaussures. Il avait l'air anxieux et ça m'inquiétait beaucoup.

Je continue mon ménage tout en pensant.





















💫 Un mois plus tard 💫

Je vous passe un mois. Durant ce mois, c'était HORRIBLE. Hilal était toujours de mauvaise humeur et en colère. Il ne m'aidait plus pour les tâches ménagères, il passait son temps à fumer et il avait commencé à boire. Il me faisait peur parfois.

Actuellement, je suis en train de préparer le dîner. Je sens deux mains se poser sur mes hanches. Je sais déjà que c'est lui et je sais où il veut en venir. Il me touche un peu trop à mon goût avant de me retourner.

Moi- Arrête, tu vois bien que je cuisine !
Lui- Putain mais même b*iser on peut plus faire quoi. Fait chier.

Je le regarde en fronçant les sourcils tandis qu'il se rend compte de ce qu'il vient de dire.

Lui- Pardon , je suis...
Moi- Fatigué ? Stressé par le boulot ? Oui, je sais, tu le répetes sans arrêt.
Lui- Pardonne moi. Je suis le pire des cons. Je sais pas comment tu fais pour vivre avec moi.
Moi- Je me le demande, moi aussi.

Il soupire.

Lui- On va dîner chez mon directeur, Ahmed, ce soir.
Moi- D'accord.

Il me fait un bisou sur la joue, mais je le pousse et retourne à mes occupations.

Je vous passe jusqu'au soir.

Comme on va dîner chez le directeur d'Hilal, j'ai fais l'effort de me maquiller. Je m'habille d'un jean couleur crème taille haute avec une chemise blanche en soie et des escarp' noirs. Je me boucle les cheveux, me met un rouge à lèvres mate et du mascara. Je sors de la salle de bain. Hilal part se doucher et sort, habillé, 20 minutes plus tard.


Hilal- T'es jolie. On y va ?
Moi- Oui, toi aussi.

Il ne dit rien. On part dans la voiture et il démarre.

Quinze minutes plus tard, on arrive à la fameuse maison du directeur. C'était magnifique. Une villa avec une piscine et une terrasse.

Hilal- C'est beau hein?
Moi- Oui.

On entre. Il salue Hilal, puis il me regarde et me fais la bise. Il nous faut asseoir et on prend l'apéritif. Ahmed n'est pas un homme laid, au contraire. Il est grand, il a les cheveux bruns et les yeux noirs et il a un accent légèrement latino. Il est marocain, colombien.

Mais j'ai remarqué qu'il me lançait des regards, des petits sourires. Ça commençait à me gêner un peu.
On passe à table.

Moi- Est-ce que tu peux me montrer la salle de bain stp?
Ahmed- Oui bien sûr.

Il se lève et me dirige vers la salle de bain. Il s'approche soudainement de moi et place une main sur ma joue. Euuuuuuuuuh what. Y'a un problème là !

Moi- Mais... ça va pas?
Lui- Fais pas genre...tu me lances des petits regards depuis tout à l'heure.
Moi- C'est un malentendu, vraiment, je...

Je ne termine pas ma phrase. Il m'embrasse en fermant la porte à clefs derrière lui.

*

Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant