CHAPITRE 55

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Je me retires rapidement en le regardant avec haine. D'habitude, je l'aurais giflé, mais j'ai la flemme, je suis pas d'humeur.

Moi- C'est la dernière fois que tu fais ça, ok ?

Hilal- *sourire* Et pourquoi ? T'es ma femme non ?

Moi- Je sais que tu vas jouer avec moi, Hilal, et j'aime pas ça du tout donc t'arrête.

Hilal- Je veux pas jouer, je veux juste une deuxième chance.

Moi- C'est pas comme ça que tu l'auras, désolée.

Je pars m'habiller, il me regardait de tant en tant. Ça m'était égal puisque c'est pas la première fois qu'il me voit m'habiller. Je pars me brosser les dents pendant qu'il se douche et je pars au lit. Il me rejoins plus tard et s'endort de son côté.

♣ Deux mois plus tard ♣

Je suis à mon quatrième mois de grossesse, j'ai déjà un bidon bien rond. Avec Hilal ? Rien de spécial, on dirait plutôt des potes que des mariés. Mais aucune importance. Mais il devient distant et de plus en plus froid avec moi.

J'ai arrêté de travailler à H&M, le nouveau rôle dans la boîte était trop prenant pour moi et surtout pour le bébé. Hilal refuse de me laisser travailler,  il est devenu vraiment agressif sur ce sujet, en fait il est devenu agressif tout court. Je sais pas trop ce qu'il a.

FLASHBACK.

Moi- Hilal, j'peux pas travailler dans ton agence là ? Tu me trouves une place.

Hilal- Non.

Moi- Pourquoi ?

Hilal- Parce-que t'es enceinte, d'ailleurs, tu vas pas travailler du tout.

Moi- Tu rigoles? Je vais bien travailler, oui. J'ai contacté une agence de voyage aujourd'hui, et à l'hôtel Ibis, ils sont à la recherche d'une réceptionniste.

Il tape du poing sur la table, faisant vibrer nos assiettes. Je sursaute. Il avait le regard dur et sombre.

Hilal- TU VAS ME FAIRE LE PLAISIR DE NE PAS LES RAPPELER.

Moi- Mais calme-toi, pourquoi tu cr...

Hilal- LA FERME. J'AI DIT TU TRAVAILLES PAS, TU TRAVAILLES PAS ! TU VEUX TUER MON GOSSE C'EST ÇA ?!

Il jette son assiette qui se brise en milles morceaux et se dirige vers les escaliers.

Hilal- TU COMMENCES À M'ÉNERVER BÊTEMENT INAYA. J'SUIS TOUJOURS AU BOULOT À TOUT SUPPORTER, À LA MAISON AUSSI ÇA VA PAS ÊTRE POSSIBLE.

Je lève les yeux au ciel, il fait toujours sa crise de nerfs. Il s'avance rapidement vers moi en mettant sa main à côté de ma joue comme si il allait me gifler.

Hilal- HÉ MAIS TOI JE VAIS TE DÉFONCER. CONTRÔLE TES YEUX OU J'TE PÈTE LA MÂCHOIRE, SALE CONNE LÀ.

Il part en soufflant fortement. J'avais les larmes aux yeux, sûrement à cause des hormones. Ou peut-être parce-que j'ai eu vraiment peur.

FIN DU FLASHBACK.

Actuellement, je suis à la maison, tranquillement à faire le repas. La porte du salon s'ouvre et Hilal apparaît. Il me jette un regard furtif avant de monter.

Je sers la table et le repas également en l'attendant.

Dix minutes plus tard, il descend finalement, habillé d'un polo blanc et d'un jogging noir. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu habillé comme ça...

Moi : Tu viens manger, chéri ?

Lui : Arrête de m'appeler comme ça là. Je sors, m'attend pas pour te coucher.

Moi : Quoi ! dis- je en me levant.

Il est déjà parti, quand une douleur m'envahit le ventre. Je crie pour qu'il m'entende mais il a déjà démarré. La douleur se propage de plus en plus, je serre les dents en me tenant le ventre.

Je me dirige vers le fixe et appelle Hilal plusieurs fois en tombant sur sa messagerie. J'appelle donc directement l'hôpital, tout en priant pour ne pas perdre mon enfant...
















HILAL

J'suis en boîte avec des potes, en train de faire du grand n'importe quoi. J'en ai marre de cette vie, toujours la même chose. Même si je sais que j'ai une femme Magnifique à la maison, et bientôt un enfant. Inaya est trop jeune, elle peut pas rester avec moi, j'suis toxique pour elle. Je fais n'importe quoi. J'deviens de plus en plus violent, et ça c'est pas bon du tout.

Mon téléphone sonne sept fois d'affilée mais je l'ignore en fumant. Je regarde le ciel en m'interrogant sur ma vie.

Dix minutes plus tard, mon téléphone re-sonne. Énervé, je le saisis pour dire à Inaya de me foutre la paix, mais c'est avec surprise que je découvre le numéro du SAMU.

Moi : ALLÔ

Hôpital : Mr Belkacem ? Votre femme à fait un malaise. Nous l'avons retrouvée en sang dans votre cuisine.

*

Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant