Inaya, retour parmis les siens

CHAPITRE 24

Inaya 👆.

Une semaine plus tard.

Ça fait une semaine que je suis rentrée à l'appartement et kelti est arrivée le lendemain de mon arrivée. Elle était chez une cousine ou une tante, je sais plus, bref. Je lui ai raconté tout en détail pour le séjour avec la famille d'Hilal et visiblement ça l'amusait beaucoup.

Kelti: Au fait, il est où Ayden?

Moi: Euh...il est chez un ami.

Kelti: Hum OK, ça fait combien de temps qu'il est là bas?

Moi: Euh deux jours...euh je m'en souviens plus.

Je savais que j'étais en train de mentir, en vérité, je ne sais même pas où est mon frère à ce moment là.

Kelti : Ok bon c'est dommage parce que la tante d'Hilal et l'oncle de Stessie nous invite à manger ce soir.

Moi: Ce soir ?

Kelti : Sí, ce soir. Tu peux aller m'acheter de la farine et des oeufs je vais faire un gâteau?

Moi: D'accord. Et est-ce que tu as des nouvelles de papa ?

Kelti: Non désolée benthi.

Moi: Pas grave. J'y vais, à tout à l'heure.

J'enfile un gilet et sort de l'appartement. Il fait un peu froid aujourd'hui. Je marchais tranquillement quand je percute quelque chose, ou plutôt quelqu'un.

Moi: Aïe !

Je me frotte le front et relève la tête.

Un grand garçon métiss aux cheveux ondulés et aux yeux verts marrons se tient devant moi, les yeux grands ouverts.

? : On regarde devant soit quand on marche.

Moi: J'ai regardé ! C'est toi qui a débarqué de nulle part.

? : Mais oui bien sûr.

Je le regarde de travers en ramassant mon sac et part en direction des escaliers.

Je descends, et je mappercois qu'il me suit.

Moi: Qu'est ce que tu veux ?

? : Rien. J'ai pas le droit de prendre les escaliers ?

Moi : Hum ... Désolée.

? : Pas de problème.

Il sourit tout en me perçant du regard.

Je me tourne vers lui en descendant les escaliers à reculons, de peur qu'il ne tente un truc, quand soudain, je loupe une marche. Ma tête s'apprête à cogner durement le sol, quand je sens des bras me porter et m'attraper par les cheveux. Je relève la tête et voit le garçon.

?: Tu peux m'expliquer ton délire à descends les escaliers à reculons ?

Je tremble tellement j'ai eu peur, et m'apprête à me détacher de lui quand on entend quelqu'un se racler la gorge derrière nous.

Je sursaute et me retourne. C'est Hilal. Une expression à la fois sombre et remplie de dégout empli son visage.

Hilal: Je ne voulais pas déranger, désolé