Inaya, retour parmis les siens

CHAPITRE 52

Inaya en média 👆

Amina- PUTAIN C'EST UN CONNARD SA MÈRE LA CRÈME GLACÉE, J'VAIS L'TUER

J'étais en train de pleurer pendant qu'Amina me réconfortait. Je lui avais tout raconté et elle a accepté de m'héberger. C'est une vraie cette fille. Si vous voulez un jour différencier vos vrais potes, allez chez eux et demandez si vous pouvez restez...c'est pas la même réaction pour tout le monde.

On mange et on part se coucher. J'ai mouillé tout l'oreiller tellement j'ai pleuré. Je repensais à son beau sourire, ces yeux bleus, la manière dont il dit mon prénom, quand je mets ma tête sur son torse, quand il me taquine, quand je dis que je me trouve trop plate et qu'il me dit que je suis parfaite comme je suis, quand il tombe à côté de moi dans le lit, essoufflé, en me regardant les yeux brillants, quand il me fait un bisou sur le front, ou s'endort la tête sur mon ventre.

Je l'aime beaucoup trop pour arrêter de penser à lui.

Finalement, aux premiers rayons du soleil, je réussis à partir au pays des rêves.

Le lendemain, je me lève avec beaucoup de difficulté, c'est à peine si je parlais. Amina n'a pas insisté, nous sommes toutes les deux parties à la boutique et avons fait comme d'habitude.

J'étais la dernière de service, occupée à régler un problème avec une machine quand on pose une main sur la mienne. Je lève la tête et vois Hilal, une mauvaise mine accrochée au visage, il avait l'air triste...j'ai souris en le revoyant, mais me suis vite ressaisit. J'ai pris l'air le plus sévère que j'avais et lui ai lancé un regard noir, mais il n'a pas baissé les yeux pour autant.

Moi- *enlevant sa main* Je...qu'est-ce que tu veux ? Je travaille là.

Hilal- Reviens à la maison s'il te plaît.

Je le regarde dans les yeux. Il n'y avait plus personne dans la boutique, à part une jeune fille.

Hilal- S'il te plaît.

Il vient de l'autre côté de la caisse, j'étais figée, je ne savais pas quoi faire. Arrivée à mon niveau, il me regarda dans les yeux.

Hilal- Inaya...

Je regardais ses lèvres, puis lui...j'étais perdue. Puis il m'embrassa sauvagement, ce n'était pas doux, non c'était sauvage, brusque, un baiser pressé et plein d'envie. Il serrait ma taille et baladais ses mains sous mon t-shirt, quand je le stoppais en le giflant. J'étais essoufflée, car j'avais malheureusement répondu à son baiser.

Hilal- *sourire* Putain ma journée elle est refaite là.

Je me sentais nulle d'avoir été naïve et si facile...

Moi- Dégage.

Il replaca des mèches de mes cheveux derrière mes oreilles, il adore faire ça.

Hilal- J'ai pleuré pour toi comme un pd tu sais.

Moi- Normal t'en ai un.

Il me regarde en fronçant légèrement les sourcils.

Hilal- J'suis sûr que t'as fait la même chose.

Il me connais trop bien...je détourne le regard.

Hilal- *prend mon visage* Inaya regarde moi dans les yeux et dis moi que t'as pas pleuré ?

Je ne dis rien, en regardant ailleurs.

Hilal- Je le savais. Tu m'aimes encore.

Je me détache de lui et part dans les cabines, pour m'habiller. J'enlève rapidement mon haut. Il entre sans toquer et ne se gêne pas pour me regarder du style, ce regard : 😏.

Hilal- Inaya... Pourquoi tu veux pas rentrer ? Si tu savais comment je regrette...je t'aime bébé.

J'ai des milliers de frissons qui parcourent mon corps, mais ne laisse rien n'y paraître. Il caresse mon dos puis ma hanche nue. Je frissonne. Il le sent et sourit. Il allait dégrafer mon soutien-gorge mais je l'arrête en le poussant et en mettant mon t-shirt de rechange.

Moi- Sors d'ici Hilal ! Toi et moi c'est terminé ! Je ne veux pas foutre la honte à ma famille et divorcer, mais crois-moi que je ne reviendrais pas ! Oui c'est vrai, je t'aime comme une folle, je t'aime comme une grosse cinglée, mais j'y peut rien, il faut que...que je t'oublie.

Hilal- M'oublier ? Et avec qui ?

Moi- Avec des gens plus intéressants. Comme Yanis, par exemple.

Là, il me lance un regard noir et sa mâchoire se resserre durement.

Hilal- Je sais que tu m'aimes encore, pourquoi tirait avec lui?

Moi- Qui te dit...qui te dit que je t'aime encore?

Hilal- Tu viens de le dire.

Moi- Ce ne sera plus le cas. Hilal tu ne fais plus partie de ma vie.

Hilal- Ah ouais??

Il saisit mon visage en me regardant droit dans les yeux.

Hilal- Dis le moi en face, sans baisser les yeux.

Moi- Tu..tu ne fais plus partie de ma vie. Tu ne fais plus partie de ma vie.

Il me lâche. Un air de dégout prend part sur son visage. Il me regarde haut en bas avant de s'éloigner d'un pas lourd. Il était déçu, je le sais. Mais c'était le seul moyen de mettre un terme à notre relation...

*

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