CHAPITRE 45

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Il place ses mains sur mes hanches et s'apprête à soulever mon t-shirt, quand je le gifle.

Il est malade lui ?? Il a cru qu'on avait élevé les cochons ensemble ?

Je paniquais sérieusement. J'ouvre la porte et court m'assoir à côté d'Hilal. Ahmed nous rejoins, la joue rouge. J'étais gênée, mon cœur battait à 1000 à l'heure. Il faisait comme ci de rien n'était.

Ahmed- Inaya qu'est ce que tu fais dans la vie?

Il pose une main sur ma cuisse. Je la retire en serrant les dents. Ça fait même une heure qu'on se connait et il tente déjà de faire je ne sais quoi . Heureusement que Hilal ne voyait rien. Non mais son soi-disant ''directeur'' c'est un grand malade dans sa tête.

Moi- Des trucs qui ne t'intéressais pas.

Hilal me regarde bizarrement.

(...)

Le repas était NUL. Y'avait que Hilal et l'autre là qui parlaient. En même temps, normal comment je l'ai recalé.
Non mais sérieusement, il est pas normal.

On rentre à la maison. Je retire mes chaussures. Hilal entre et me toise.

Hilal- T'es sérieuse comment tu t'es comportée ? C'est mon patron, je te rappelle.
Moi- Je suis fatiguée. Ton patron, il est bizarre, il a tenté des rapprochements bizarres avec moi.

Il me regarde puis commence à rigoler.

Lui- *rire nerveux* Commence pas à raconter n'importe quoi.

Il sort, sûrement pour fumer. Je sors et lui arrache la cigarette des doigts.

Lui- Rends-moi ça.
Moi- Pourquoi est-ce qu'à chaque fois qu'on a une discussion sérieuse, tu fuis?
Lui- Je fuis rien du tout.
Moi- Si ! Toujours, tu pars pour fumer. Tu veux mourir d'un cancer ?
Lui- Hé ta gueule. Tu casses les couilles, arrête de me faire la morale putain ! T'as cru que je connaissais pas les dangers de la cigarette, mdr, redescends cousine, je suis plus âgé que toi. Viens pas faire la maline.
Moi- Ok.

Je rentre en claquant la porte. Je pars me doucher, énervée. J'avais envie de tout casser. Il m'énerve. Je me met en pyjama et m'endors. Il ne m'a même pas cru quand je lui ai parlé de son patron. Ça me dépasse. Un coup, il est gentil, un autre coup, il est insupportable. C'est tout le temps moi qui fais des efforts, cette fois-ci j'en ai marre.

[...]

Le lendemain.

19h00.

Je rentre, épuisée de ma journée. Madame Apolline m'a proposé un tout nouveau poste, je ne sais pas si je dois accepter. Je retire mes chaussures. J'entre dans le salon et vois la table très bien servie, avec une odeur de pomme de terre dans l'air. C'est louche. Je me dirige dans la cuisine. . .

Et c'est avec surprise que je découvre mon mari aux fourneaux.

Moi- Hilal ?

Il se tourne vers moi, le sourire aux lèvres et vient m'embrasser.

Moi- Tu...cuisines?
Lui- Va t'asseoir.

Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant