🛃CHAPITRE 36🛃

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Moi- Comment ça, la police ?

Kelti- Je me suis dit la même chose mais ils ont dit que c'était pas important.

Hilal passa devant nous, je le suivis accompagnée de kelti.

Trois policiers se tenaient devant nous.

🛂1 : Bonjour.

Kelti- Bonjour.

🛂2 : Hilal ****** est accusé et est suspect d'une plainte pour cambriolage de banque.

Moi- QUOI

Hilal fronça les sourcils.

🛂3 : Permettez juste qu'on fasse des vérifications d'empreintes digitales.

Ils mirent un appareil sur la main d'Hilal.

🛂2 : C'est bien lui. On embarque.

Moi- Attendez!! Il y'a forcément un problème, non, il n'aurait jamais fait ça !

Hilal me regarde tristement.

Moi- Hilal, non... dis-moi que c'est faux. Stp. Tu m'abandonnes toi aussi ? Tu me l'avais promis *pleurs*

Hilal- Pardon, pardon mais j'avais besoin de cet argent. Pardon. Je suis désolé...

🛂1 : Quand on a besoin d'argent Monsieur, on travaille. Mais vous, vous êtes des Arabes, vous ne connaissez pas ce mot.

Moi- VOUS, VOUS LA FERMER, CONTENTEZ VOUS DE FAIRE VOTRE TRAVAIL ET PAS DE VOUS OCCUPER DE LA NATIONALITÉ DES GENS

🛂1: Tout ce que vous savez faire ici, c'est des attentats

Hilal lui envoya une droite et c'est partit en bagarre. Ils arrivèrent finalement à le maîtriser et l'embarquerent. Kelti pleurait, moi je suivais les policiers, je ne voulais pas le laisser.

Hilal- Inaya wAllah c'est mieux tu m'oublies. Je suis pas un mec bien pour toi...

Moi- Ta gueule. Pourquoi tu m'as menti hein??

Hilal- ...

Moi- Je t'attendrais. Je m'en fou que tu sois un mec bien ou pas, je vais t'attendre même si c'est 6 ans.

Je lui fis un bisou sur la joue, tandis qu'ils le mettèrent dans la voiture. Je sentis les larmes couler.

Je rentre à l'appartement, totalement anéantie. Après mon père, c'est Hilal. J'en peux plus, Pourquoi la vie s'acharne sur moi comme ça ?? Je n'arrivais pas à le croire. J'ai fais quelque chose de mal? Pas que je sache. Alors pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?









Omniscient.

Cela faisait cinq mois, CINQ MOIS, qu'Hilal était en prison ferme. Il regrettait. Il regrettait énormément. Il repensait à ce que lui avait dit Saîd, un garçon en qui il avait si confiance. "Si tu tombes, je tombe aussi, t'es mon petit frère je te laisserais pas tomber." Il riait tout seul. Il avait été trahi. Et plus personne ne voulais le voir. Sa mère avait honte, sa tante pleurait jour et nuit. Ses frères et soeurs, confus, voulaient que ça lui serve de leçon.

Et elle.

Elle.

Elle pleurait tous les jours. Elle pensait à lui tous les jours. Elle l'attendait, elle ne savait pas quand sa peine allait finir et qu'elle pourrait enfin le voir. C'était dur, chaque jour.



















Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant