🌟 CHAPITRE 1 🌟

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👆 Inaya en média 👆
























Inaya
Française et Italienne
🇫🇷🇮🇹
__________

? : Mademoiselle... Réveillez-vous...

Je cligne lentement des yeux et aperçois Maude, ma gouvernante, un plateau de petit déjeuner en mains.

Moi : Oh ! Bonjour, Maude, comment allez-vous ?

Maude : Bien, merci. Avez-vous bien dormi, mademoiselle ? dit-elle en déposant le plateau et en ouvrant les rideaux.

Moi : Oui, très très très bien.

Maude : *Rires*. Je vous laisse déjeuner​, bon appétit, mademoiselle.

Moi : Merci, Maude.

Je fixe le croissant et le café que m'a préparé ma gouvernante. Ça m'a l'air appétissant, comme d'habitude. Je me sers de jus d'orange et croque dans une pomme quand on toque à ma porte.

Moi : ENTREZ !

Mon père entre, un faible sourire sur les lèvres. Ça ne lui ressemble pas.

Moi : Salut papa, ça va pas? Tu as l'air bizarre...

Il ferme la porte derrière et lui et s'assied sur la chaise de mon bureau, toujours ce sourire faible sur le visage...Mon père est un homme très élégant pour son âge. Ses cheveux gris-noirs remontés au gel et sa barbe taillée accompagnée de sa peau bronzée et de ses costards lui donnent un air assez bourgeois voir puissant. Alors ce mystérieux sourire sur son visage révèle tout de suite qu'une chose ne va pas...

Moi : Papa ??

Mon père : Inaya, il faut que l'on discute.

Moi : Je t'écoute.

Mes oreilles étaient grandes ouvertes, c'est rare que mon père entre dans ma chambre ainsi et dise qu'il veuille me parler, alors ça doit être quelque chose de très important.

Mon père : Tu pars à Paris vivre chez ton frère et ta tante.

Je me suis étouffée avec mon jus de fruits.

Moi : Pardon ?

Mon père : Inaya, j'ai de gros problèmes à mon travail. Il y'a beaucoup d'employés qui ont des comptes à me rendre et vice-versa. Je ne voudrais pas que l'on s'en prenne à toi, tu comprends ?

Moi: Oui...

Mon père : Ce ne sera pas pour longtemps. Le temps que ça se calme, tu comprends ?

Moi : *Je hoche la tête*

Mon père : Tu te souviens de Ayden, ton grand frère ? Il a 21 ans, maintenant. Et de ta cousine, Stessie? Vous étiez inséparables, elle a d'ailleurs ton âge.

Je ne me souvenais de personne à part mon frère.

Moi : Stessie ? Ça ne me dit rien.

Mon père : Vous vous reverrez, dans tous les cas. À présent, habille toi et fais tes valises car tu pars dans une heure.

Je ne pensais pas que mon départ serait aussi précipité et rapide.

Moi : Dans une heure ?

Mon père : Oui. Je suis désolé que ce soit si précipité, ma chérie.

Moi : C'est bon, ce n'est rien. Je vais me dépêcher.

Il se leva et me fit un bisou sur le front puis sortit de la chambre. J'étais toute secouée de cette nouvelle, je ne savais pas où donner de la tête et comment commencer ma valise. Mon père m'avait lâché cette nouvelle comme une bombe, je ne m'y attendais pas du tout.

Je me levis d'un coup et partit me préparer. C'est une situation d'urgence, et il faut que je sois efficace pour faciliter la tâche à mon père.

Je pris une douche et m'habilla d'un jean bleu et d'un t-shirt avec mes baskets. Pour voyager, le principal est d'avoir une tenue confortable.

Je me brosse rapidement les cheveux et les fourre en chignon. Je m'attaque à mes deux valises. Je mets l'essentiel et descend avec.

Maude, qui faisait le ménage est surprise de me voir comme ça.

Maude : Où allez-vous, mademoiselle ?

Moi : Je...Pars en voyage. Ce ne sera pas pour longtemps, juste quelques mois.

Maude : Ah bon? Où ça ?

Moi : À...Paris.

Maude : Ah ! Paris, la ville de rêve. Vous en avez, de la chance.

Moi : Merci...Vous verrez, vous irez un jour, vous aussi.

Elle haussa les épaules de manière rêveuse et se remit au travail. Quand à moi, je commençais à culpabiliser d'avoir menti à celle qui me fait à manger et celle qui fait mon lit tous les jours sans se plaindre, j'aurais au moins pu lui dire la vérité. J'essaye de ne plus penser à ça. Mon père surgit.

Mon père : Tout est prêt, chérie ? Bon, tu peux y aller.

J'étais surprise et triste qu'il ne m'accompagne pas à l'aéroport, mais je n'ai rien dit. Maude quitta le salon pour aller faire la cuisine.

Moi : Oui....*Larmes aux yeux* Au revoir papa, tu vas me manquer. Tu viendras me chercher bientôt, hein?

Mon père : Bien sûr. Je t'aime ma petite princesse. Le chauffeur t'attend dans la cour.

Je lui fais un câlin.

Moi : Ce sera pour combien de temps exactement ?

Mon père : Je ne sais pas, le temps que ça se calme. Inaya,ne devient pas comme les gens en cité. Tu es une jeune fille aisée et bien élevée. Tâche de leur transmettre ton savoir plutôt que d'essayer de leur ressembler, d'accord ?

Moi : Oui, papa.

Mon père : Je suis fier de toi, ma fille.

Je souris. Il me fit un bisou sur le front et c'est avec les larmes pleins les yeux que je sortis de la maison en rejoignant la voiture.

Je baisse la vitre​ et agite ma main dans l'air en disant au revoir à mon père.

Vivre en cité ? Comment vais-je me résoudre à ça ? Mais bon, c'est un nouveau défi que j'ai à relever, et je n'ai jamais été contre les nouvelles choses.

Si tu savais ce qu'il t'attendais, Inaya, tu aurais sûrement refusé de venir...

Fin du chapitre.

Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant