Inaya, retour parmis les siens

CHAPITRE 48

Anastasia.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir des toilettes. Je suis parfaitement parfaite, mon plan peut se mettre à exécution.

Je souris et remonte la manche de mon manteau.

J'entre dans le bureau d'Hilal sans frapper et referme la porte derrière moi.

Moi- Salut, bébé.

Il lève la tête vers moi, soupire et se lève.

Lui- Sors d'ici.

Une fois qu'il arrive à mon niveau, je laisse tomber mon manteau sur le sol et lui montre la jolie lingerie mauve-bleue qui me va comme un gant.

Moi- *en tournant sur moi-même* T'aimes?

Il ouvre la bouche mais ne dit rien. Puis il secoue la tête et me pousse hors de son bureau.

Je souris.

C'est absolument parfait.

Je n'aurai pas rêvé mieux.

Je ramasses mon manteau et repart m'habiller dans mon bureau, comme si de rien n'était.

(...)

Inaya.

Je suis en train de manger avec Hilal. Il est devenu un peu plus calme depuis qu'il est allé en Suisse, c'est bien ce que je me disais. Je débarasses la table vite fait et part vite me préparer.

Je me lave, m'hydrates la peau, me parfume, met ma nouvelle lingerie et m'attaches les cheveux.

Je met un kimono (les kimonos tout légers là, en soie) et entre dans la chambre. Il était de dos, sur son téléphone.

Moi- Hum, hum.

Il se retourne et sourit. Je met mes bras autour de son cou et lui fait un petit bisou.

Puis j'enlève mon kimono.

Il sourit, baisse les yeux sur ma lingerie, et d'un coup, il recule en ouvrant de grands yeux.

Moi- Quoi? Ça te plaît pas?

Il secoue la tête.

Lui- Si...si j'adore. Ça te vas super bien.

Je sourit en tournant sur moi même. Il déglutis avec difficulté.

Il me prend dans ses bras et me fait un bisou sur le front.

(...)

Le lendemain, je me lève toute seule dans le lit. Hilal est partit au travail très tôt, dis donc. Je ne fais pas attention et part prendre ma douche. Aujourd'hui, il y'a des jeunes filles qui viennent passer des stages au magasin, j'ai donc cinq jours de pur repos. Je sors et m'habille en tenue de sport :

Je me brosses les dents et me fait une tresse africaine. Je descends et je prends juste une pomme et une bouteille d'eau-sac à dos, et je pars. Avant, aux États-Unis, je faisais du sport presque tous les jours. En fait, dans un continent comme l'Amérique, on a toujours envie d'être en bonne santé, de faire bonne figure. C'est pour ça qu'il y'a pratiquement toujours des pestes blondes super fines et grandes dans les séries. On attend beaucoup des filles, les garçons d'aujourd'hui sont vraiment très exigeants. On doit avoir des cuisses, des fesses, des seins, des hanches, sans pour autant ne pas être grosse. Non mais lolilol. Faut pas abuser non plus. Le pire, c'est vraiment les mecs aux États-Unis. De vrais connards, beaux parleurs et égoïstes.