chapitre 4

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Los Angeles 24 mai

Kessy

Je n'ai pas très bien dormi cette nuit, je ne sais pas trop si ça vient du fait que j'ai vu mon oncle pour la première fois, ou ce type qui n'arrête pas de me jeter des regards discrets, mais je les ai vus et j'ai fait comme si de rien n'était, mais il me donne l'impression de me surveiller, pourquoi moi j ai rien fait, enfin pas encore.

J'entends du bruit ce qui veut dire que tout le monde se réveille et il est temps que je fasse un topo avant que Chris se fasse passer pour le chef.

Mais avant de descendre, il faut que je me change alors je pars me changer dans la salle de bain, je suis presque nue quand la porte s'ouvre.

—Putain Chris tu ne peux pas frapper avant de rentrer, comme une personne normale !

Merde je me rends compte que je suis nue sous les yeux affamés de Chris, même si ce n'est pas la première fois qu'il me voit comme ça, je ne suis pas là pour ça, il est vrai que lui et moi avons eu de bons moments, mais je sais pertinemment que ce ne serait pas un accident si cela arrivait.

—Ma petit Kessy, ton corps est toujours aussi magnifique, si tu savais l'effet que tu me fais, même hier avec ton immonde déguisement j'avais envie de toi ma belle, et toi ?

Il s'approche de moi et commence à déposer des baisers dans mon cou, je sais que je devrais résister mais je ne peux pas Chris est le seul homme avec qui je couche quand j'ai personne, il connait toutes mes faiblesses et s'en sert.

Sa bouche quitte mon cou en déposant une pluie de baisers qui trace une ligne invisible jusqu'à la naissance de mes seins, là je sais que je suis perdue qu'il va prendre possession de mon corps.

Ces lèvres se pose sur mon mamelon qui se dresse par toute cette excitation, il commence par passer délicatement sa langue dessus, ce qui me fait lâcher un léger gémissement !

—Chut ma tout belle, ne fais pas trop de bruit mais je vois que ça fait bien longtemps que personne ne s'est occupé de ce merveilleux corps, tu es tellement sensible à mes caresses, je suis sûr que tu es toute mouillée.

Il a tout fait raison, ça doit faire un peu plus de trois mois que je n'ai rien fait, je sens qu'il a délaissé mon sein pour descendre plus au nord, mon dieu ce mec veut ma mort ou quoi.

Il fait clisser mon shorty de nuit, et sans plus de cérémonie pose sa bouche sur mon sexe, la langue lape puis titille mon bouton de plaisir, et en un temps record je jouis.

—Putain, Chris !...

—Quoi ma belle ?

—J ai envie de toi là tout de suite, prends moi !

—Avec plaisir.

Il enfile un préservatif qu'il avait dans sa poche, il avait tout prévu, et là d'un coup il rentre en moi, putain j'avais oublié comme c'était si bon ça.

Il commence part des va- et-vient lents, puis de plus en plus ils sont intenses, je sens que je suis proche de la délivrance, et quelques secondes plus tard mon orgasme éclate, je ne peux retenir mon cri, peu de temps après c'est à son tour de jouir.

Il sort comme si de rien n'était de la salle de bain, moi je file sous la douche.

Cinq minute plus tard me voila prête, j'enfile vite fait une tenue pour aller courir, mais avant je briefe tout le monde.

« Bon je sors, j'ai besoin de courir, s'ils viennent, je fais des recherches, pendant que je ne suis pas là personne ne joue au cowboy c'est bien compris. »

J'entends une voix dire.

—Elle a besoin d'exercices après sa partie de jambes en l'air ?

Cette voix, c'est celle de la Barbie, je ne relève pas son audace car ce qui s'est passé n'aurait pas dû avoir lieu, mais elle me doit quand même le respect, alors si elle s'avise une autre réflexion elle sera servie.

Je pars, je cours de toutes mes forces, j'ai besoin de me défouler, pour ne plus penser à rien, je veux oublier ce qui vient de se passer avec Chris, je veux oublier le fait que je dois me cacher de la seule famille qui me reste, et je dois oublier ce type qui me regardait hier, mais je ne dois pas oublier pourquoi je suis ici.

Cette seule pensée me donne encore plus envie de courir comme si je voulais encore fuir mon passé.

Je suis tellement dans mes pensées que je percute quelqu'un dans ma course effrénée, et ce qui pouvait arriver de pire arriva, la personne que je venais de bousculer c'était ce type qui me surveillait hier.

Merde j'ai fait quoi au ciel pour mériter ça, il y a des milliards de mecs sur terre et il a fallu que ce soit lui, il se relève et commence à me traiter de tous les noms.

—Putain vous êtes folle, personne ne vous a appris à regarder devant vous !

Je relève la tête pour lui faire face, et là c'est comme si le fait de me regarder lui avait cloué le bec, monsieur ferme sa gueule et j'en profite pour partir le plus vite possible avant que l'envie lui prenne de venir m'engueuler de nouveau.

Quand je rentre, je suis en sueur, j'ai jamais couru aussi vite de ma vie comme si j'avais le diable au cul.

Je file reprendre une douche et avant de me déshabiller, je ferme la porte à clef.

Quand je suis enfin prête, je descends et tout le monde est calme et travaille sur son ordi.

Quand arrive une heure de l'après-midi, je monte vite fait pour enfiler mon superbe costume et retrouve tout le monde en bas aux plus vite.

Nous avons rendez-vous avec eux devant ce qui nous sert de QG provisoire.

Et quand je sors, la première chose que je vois c'est lui, lui la seule chose qui l'intéresse c'est le décolleté de Barbie, putain que les mecs sont prévisibles quand on leur met de gros nibars sous le nez, ils ont la queue qui remue comme un labrador quand il veut un gâteau.

Nous montons avec eux pour qu'ils nous conduisent dans leur antre pour que nous discutions avec leur président et leur vice-président.


South side TigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant