chapitre 5

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Los Angeles 23 mai

Jace

Après avoir déposé les poulets dans leur poulailler, nous sommes rentrés mais, je n'arrive pas à me sortir l'image de cette intello de la tête, alors qu'elle ne m'attire pas, par contre sa collègue c'est où elle veut quand elle veut, alors pourquoi la seule image que j'ai c'est cette fille, je ne suis pas normal.

Et pour me soigner, je connais qu'une seule solution, je rentre dans notre bar, prends la première fille que je trouve potable et l amène dans une des chambre du bas, oui le chef a fait installer quatre chambres, car il en avait marre de nous voir sauter des nanas un peu partout alors il a fait ça.

Elle a un simple lit, une table de nuit avec un panier rempli de capotes et c'est tout, nous n'avons besoin de rien de plus pour satisfaire nos besoins, la fleur et les chocolats ce n'est pas notre truc, même si j'ai vu le président le faire pour sa régulière, moi aucune femme ne me fera faire ça.

Une fois que j ai amené la fille dans la chambre, je remonte sa jupe, déchire sa culotte, ouvre ma barquette et mets un préservatif, et je m'enfonce en elle. Je lui demande même pas son prénom car une fois fini elle ne sera plus rien juste un numéro sur une liste, mais elle a l'air de savoir qui je suis car elle prononce mon prénom quand elle gémit.

Mais plus je baise cette nana plus je pense à l'autre, non mais ce n'est pas vrai cette merde, je ne sais pas quel miracle j'arrive à jouir.

Une fois mon affaire finie, je pars sans me retourner en laissant la fille comme elle est.

Je vais au bar prendre un verre pour me changer les idées, car c'est bien la première fois que je pense à autre chose quand je suis en train de baiser, en plus la miss n'est pas là ce soir pour je puisse lui parler de ce qui m'arrive.

Je bois vite fait mon verre, puis je rentre chez moi, une bonne nuit de sommeil et tout ira mieux demain, je mets un réveil car le vieux veut que demain, lui et moi, on fasse le parallèle avec les flics.

Putain j ai passé un nuit de merde, je suis super mal réveillé, alors pour être plus apte à ce qui m'attend, je décide de faire la route à pied de chez moi au club.

Je suis dans mes pensées quand je suis violement projeté au sol, putain mais qui est l'abruti qui a osé faire ça, quand je relève la tête je vois que c'est une femme, donc j'oublie déjà la correction, je commence à l'incendier, mais quand je regarde de plus près elle a un corps magnifique, et quand elle lève la tête pour me regarder dans les yeux, je suis comme paralysé, je connais ce regard, mais où est ce que je l'ai déjà vue ?

Sans en demander plus je pars, je me retourne et la seule chose que je vois c'est son tatouage qu'elle a dans le dos, un bouddha qui lui prend une bonne partie du dos, il a l'air magnifique, mais je ne peux pas voir les détails, vu qu'elle court le plus vite possible dans le sens inverse.

Quand j'arrive enfin au club, j'ai toujours le regard de cette fille dans la tête, après l'intello voilà que c'est une inconnue qui hante mes pensées, sur le chemin j'ai eu beau réfléchir je ne trouve pas où j'ai déjà vu ce regard, c'est peut-être une fille que j'ai baisé, non ce n'est pas possible je m'en souviendrais de son regard.

Odeur, oui quand elle m'a heurté j'ai senti un léger parfum de vanille, non mais il faut que j'arrête là, depuis je pense aux parfums des femmes autour de moi, toute cette histoire commence à me monter à la tête.

Quand je rentre il n'y a personne donc je monte directement dans le bureau du président, et au téléphone la conversation est très animée.

Cinq minutes passent et il raccroche, et quand il me regarde dans les yeux, tout devient clair dans ma tête. Ces yeux que j'ai vus ce matin sont la copie de ceux du président. Non, se pourrait-il que la fille qui m'a poussé soit la fille de son frère décédé.

Il faudrait que je lui en parle, mais avant je dois retrouver cette fille pour être sûr de ce que je dis, je ne veux pas lui donner de faux espoir.

—He, Gust tu es dans la lune ?

Merde sa voix me sort de mes pensées.

—Non je suis bien là, tu voulais me parler ?

—Oui tu vas aller chercher les agents et tu les ramènes ici, il faut que nous parlions tous ensemble de cette affaire et de ce qu'ils veulent faire, et comment nous pourrions leur être utiles.

—Bien compris je pars tout de suite, je peux prendre ACE et Simplet avec moi ?

—Ils attendent à la voiture, et Jace quand tu auras fini aujourd'hui, rentre chez toi car on dirait un zombie.

Merci pour ce compliment chef, oui quand tout sera fini je vais rentrer dormir quelques heures.

Le trajet pour aller les chercher se passe en silence, de toute façon les mecs le savent quand j'ai mal dormi, il ne faut pas me parler.

Quand nous arrivons, ils sortent tous, je vois ma petite intello toute innocente sortir, non mais attends j'ai dit mon intello, putain mais reprends toi mon pauvre Gust, tu deviens trop sentimental, alors que personne ne se rend compte de rien je matte la poupée Barbie, bon c'est qu'elle est belle mais chez elle tout est faux, alors que sa collègue tout est naturel.

Et merde, je ne fais que penser à elle et l'autre de ce matin, je suis dans une sacrée merde moi.


South side TigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant