Aimer un bad boy

Chapitre 8

Les garçons sont aussi paniqués que moi. Ils cherchent un moyen de s'échapper mais il ne peuvent rien faire. Les deux hommes s'approchent de nous à grands pas. C'est sûr qu'ils vont croire que je suis dans le coup moi aussi étant donné que je suis juste à côté d'eux et que je leur parlais.
Anton chuchote :
- putain de merde. 
Ils sont juste à côté de nous maintenant.
Il faut que je fasse diversion pour qu'Anton et son ami s'enfuient.
Tiphaine une idée, vite...
- les gamins, on vous a vu, vous volez de l'alcool. On va aller régler ça dans le bureau de la direction.
Ca y est !
Avant que les deux hommes aient eu les temps de faire quoi que ce soit, je fais une chose que je n'aurais jamais pensé réaliser dans ma vie. Je remercie mon esprit d'avoir pensé à me changer en rentrant chez moi. Je laisse tomber toutes mes courses et enlève mon t-shirt d'un coup , ce qui dévoile mon soutien-gorge rouge et ma poitrine opulente.
Les gars de la sécurité sont soudain obnubilés par ma poitrine et en oublient les délinquants.
À croire qu'ils n'ont jamais vu des seins !
Anton et son ami en profite pour déguerpir et courir jusqu'à la sortie. Quand les vigiles reprennent leurs esprits, les deux garçons sont déjà loin. Ils essaient tout de même de les rattraper et moi, je m'enfuis par l'entrée tout en remettant mon t-shirt.
Tout le monde regardent la scène et je remarque quelques hommes fixer ma poitrine.
Je cours le plus vite possible sans m'arrêter. Je n'ai jamais couru aussi longtemps et aussi vite de ma vie. Lorsque je m'arrête, à bout de souffle, je me trouve devant un parc. Je m'engouffre à l'intérieur et m'affale sur un banc. Je suis exténuée et je reprends difficilement ma respiration. Je ne sais pas du tout où je suis. Je me rends compte que je suis allé vraiment loin. Je suis en plus de ça, très nulle en orientation.
J'arrive pas à croire ce que j'ai fait. J'ai toujours été complexée. Je me suis toujours vêtue de vêtements amples pour cacher toutes mes formes, et aujourd'hui, j'ai montré une partie de mon corps à tout une supermarché. Mais je suis devenue folle, complètement folle !
Je me prends la tête dans mes mains tout en reprenant la respiration. J'ai super mal au ventre. J'ai trop couru et j'ai besoin d'eau.
Je sors mon portable de la poche arrière de mon jean baggy, et appelle le numéro que m'a donné Laurie ce midi.
- allô ! Répond Laurie à la troisième sonnerie.
- Laurie, c'est moi, c'est Tiphaine...
- Tiphaine, ça va ? t'as une voix bizarre...
- Je suis perdue, je sais pas du tout où je me trouve..
Bip bip bip
Quoi ??? Attend, ne me dites pas que mon portable n'a plus de batterie là !
C'est une grosse putain de blague ! Vous n'allez pas me dire que ce n'est pas fait exprès !
- et merde... Je me dis à moi-même.
Je range mon portable et m'allonge sur le banc. Il ne me reste plus qu'à à attendre maintenant !
Je tombe alors dans un profond sommeil.