Aimer un bad boy

Chapitre 9

-- Avis de Anton --

On a eu chaud ! On a failli se faire choper.
Qui nous a sorti de cette merde ? Tiphaine. Putain c'est elle qui nous a "sauvé". Elle a montré sa putain de poitrine aux vigiles.
Et nous, on en a profité pour se casser.
A l'heure qu'il est, je ne sais pas même pas si elle a réussi à se sauver.
Elle est si complexée. Elle porte des jupes... Je ne savais même pas que ça existait encore. Ca lui cachent toutes ses formes. Sans parler de sa chemise. Si je n'avais pas vu sa putain d'énorme poitrine, j'aurais dit qu'elle ne dépassait pas le C. Mais là ! Pouah...je suis restée sur ma fin.
Elle a exposé sa poitrine à la vue de beaucoup de personnes pour nous sauver. Apres tout ce que je lui ai dit et fait, elle s'est sacrifiée pour nous alors qu'elle n'aurait jamais fait une chose pareille dans d'autres circonstances. Je ne sais plus quoi penser...
Nous sommes arrivés chez Sam et je dispose les bières sur la table près de la piscine.
Sam, allongé sur un transat est entrain d'appeler des filles pour les inviter. Il me lance :
- putain gros, j'adore cette meuf ! Elle nous a carrément sauvé. Je ne sais pas ce que j'aurais fait si mon père l'avait appris. Il m'aurait tué de ses propres mains. Il faut qu'on fasse quelque chose pour la remercier.
- calme toi...je suis sur qu'on aurait pu se débrouiller sans elle.
Mon ego avant tout !
Anton avoue le, tu aurais rien pu faire sans elle.
Ouais je sais putain faites pas chier...
- mec, laisse de côté ton ego. Tu t'ai pris une gifle par cette fille mais tu n'as plus de raison de lui en vouloir maintenant ! Me dit-il avec un grand sourire.
Soudain, mon téléphone sonne. Numéro inconnu...bizarre. Je réponds.
- Ouais ? Je demande.
- Oui c'est Laurie...il faut que tu m'aides !
Laurie ??? Mais qu'est ce qu'elle me veut ?
- comment t'as eu mon numéro ?
- Annuaire du lycée. Tu connais ? Il y avait trois numéros devant ton nom, j'ai pris le bon. Bon tu peux me venir en aide alors ?
Il y a que des filles comme elles qui peuvent garder des putains d'annuaires.
- Dis toujours...
- Tiphaine, elle m'a appelée il y a cinq minutes à peine. Elle m'a dit qu'elle était perdue, qu'elle ne savait pas où elle était. Mais ça a coupé avant qu'elle puisse me donner d'autres indications. Je ne sais pas quoi faire !
Merde. Ce mot résume bien la situation, non ?
- Je suis content de le savoir. En quoi je peux t'être utile moi au juste ?
- Bah..tu as une moto. Tu es le meilleure en orientation. Tu connais la ville par cœur. Et puis, je pense que tu dois te faire pardonner après ce que tu lui as fait. Je suis sûre qu'au fond, tu as un bon cœur. J'ai pensé que tu pouvais aller la chercher... Je t'en supplie. Ce me fait flipper, elle avait une voix super bizarre, comme si elle avait couru le marathon et qu'elle n'en pouvait plus.
C'est bon j'ai compris ! Elle a tellement couru après s'être enfuie du magasin de peur qu'on l'ai suivie, qu'elle s'est retrouvée à l'autre bout de la ville. Comme elle est nouvelle, elle ne doit pas encore savoir se repérer correctement.
- ok j'y vais. Je t'appelles quand j'ai du nouveau.
Je l'entends pousser un énorme soupir de soulagement. Je suis sûre qu'elle ne s'attendait pas à ce que j'accepte. En même temps, elle ne s'est pas ce qui s'est passé dans le supermarché !
- Oh merci ! Tu me sauves.
- Ouais.
Je raccroche.
- qu'est ce qui se passe ? Me demande Sam. 
J'enfile mon bomber et mes chaussures.
- Tiphaine s'est perdue. Il faut que j'aille la retrouver.
- Tu sais où elle est ?
- Non.
- Mais comment tu vas faire ?
- je vais chercher.
- Où ça ?
- Dans la ville putain ! T'es con ou quoi ?
- Tu vas faire toute la ville à pied pour la chercher ?
- Tu vas me filer ta moto. J'ai pas le temps de repasser chez moi pour prendre la mienne. Lui demandais-je en lui adressant le plus beau des sourires.
- Tu fais chié le monde sérieux. Tu sais bien que je ne prête PAS ma moto...
- Tu n'as pas dit, il y a deux minutes, qu'il fallait que tu fasses quelque chose pour la remercier ? 
Il grogne d'agacement mais se rend dans la maison et me tend les clés.
- N'oublie pas de prendre un deuxième casque !
- Ouaip. T'es un con.
Il sait que quand je lui dit ça, je le remercie.
Il me sourit et me répond :
- t'inquiète, toi aussi !