Chapitre 16

1.2K 63 12
                                    

Le lendemain, lorsque je me réveille, ma mère est déjà partie travailler.
Comme chaque matin, je fais ma toilette et m'habille de vêtements amples. Je mange et part pour le lycée.
Lorsque j'arrive devant le bâtiment, je remarque immédiatement plusieurs motos pas loin du grillage. Je reconnais Sam, Anton, Raphaël et deux autres personnes que je ne connais pas. Il fument tous.
Il est quelle heure ? Huit heures et ils ont déjà une clope dans le bec !
Sam me voit et m'adresse un immense sourire. Il s'approche de moi et m'enlace. Je lui rend son étreinte. Il est... très tactile.
- Salut, tu vas bien ?
- Oui et toi ?
- Ouais ! Ce n'était pas trop dur de rentrer avec Anton hier ?
Il plaisante. Je ne vais pas lui dire ce qui s'est réellement passé. Je préfère que ça reste entre Anton et moi.
- Oui. Ce n'était pas si horrible que ça, ne t'en fais pas !
Nous rions tous les deux et les autres
garçons nous rejoignent dont Anton qui me lance un regard noir.
Quoi ? Je n'ai rien fait de mal !
- Ben, Jules, voici Tiphaine, une amie qui compte beaucoup pour moi alors respectez la merci !
Anton rit et lève les yeux au ciel.
- un problème Anton ? Demande Sam.
- Mec, tu deviens ridicule...
- Ferme ta gueule. Toi, tu ne peux pas comprendre, tu n'as jamais eu d'amies, filles je parle.
Anton lui lance aussi un regard noir mais ne répond pas. Je crois que Sam lui  a cloué le bec.
Un des deux garçons m'adresse un très grand sourire. Il est bien évidemment très beau. Il a les cheveux châtains et des yeux verts. Il ressemble beaucoup à Anton mais en un peu moins magnifique.
- ravi de te rencontrer Tiphaine. Moi, c'est Ben !
- Enchanté...Ben.
Lorsque je regarde Jules, il ne semble pas partagé la joie de son ami. Il m'observe de bas en haut puis s'adresse à Sam :
- sérieux mec ! On ne vas pas trainer avec ça quand même ? Je veux bien faire un effort mais là, c'est trop !
Je me demandais où se trouvaient les connards dans ce lycée. Entre Sam, Raphaël et Ben, je me suis presque mis dans la tête qu'Anton était le seul. Mais en voilà un autre ! Génial...
Avant que Sam ait pu dire quoi que ce soit, une fille arrive en courant et je reconnais immédiatement Laurie.
Elle parait à la fois inquiète mais aussi, mécontente.
Elle se dirige vers moi et ne prête pas attention aux garçons qui m'entourent.
- tiphaine...mon dieu, tu m'as fait tellement peur ! Je t'ai appelée une centaine de fois mais tu ne m'as pas répondue. Tu m'ignores ou quoi ?
- Pardon Laurie, je n'ai pas chargé mon portable lorsque je suis arrivée chez moi.
- Heureusement que Anton est allé te chercher et surtout qu'il m'a prévenu qu'il t'avait retrouvée parce que sinon je n'aurais pas dormi de la nuit.
Les garçons ne semblent pas comprendre, à part la personne en question et Sam. Anton a prévenu Laurie ? Ouah...je suis étonnée. Je pensais qu'il n'avait rien à faire des gens, de tout.
- Laurie, je suis désolée...
- Ne t'inquiète pas. Viens, on y va...
Elle s'apprête à partir lorsque Sam intervient :
- elle est avec nous !
Quoi ??
Laurie se tourne et regarde méchamment celui qui vient de parler.
- Sam, je vais avec Laurie. On se voit tout à l'heure !
Il fait la moue. Décidément, je suis de plus en plus convaincue qu'il m'adore, comme il le dit.
- ouais...
Avant de partir, je jette un regard à Anton. Il sort une deuxième cigarette de son paquet. C'est pas possible, il n'arrête pas !
- quoi ?
- Non rien, je...
- Tu dégages maintenant ! Crie-t-il.
Je me dépêche de rejoindre Laurie.
- bon, alors tu vas me raconter tout ce bordel Tiphaine ! Je ne sais pas ce qui s'est passé hier mais apparemment ta soirée n'a pas été merdique...donc j'attends.
Je décide alors de tout lui raconter. Elle m'écoute attentivement et ne perd pas une miette de ce que je lui dis. Je lui parle du supermarché, du parc avec Anton, de la soirée...
A la fin, elle est...
- je suis sur le cul !
Voilà...
- mais ce n'était pas ma faute...
- Tiphaine putain, tu te rends compte de tout ce qui s'est passé pour toi en une soirée ou pas ?
- Mais oui.
- Et tu dis rien ?
- Tu veux que je dise quoi ?
- Et bien que c'était génial ou qu'au contraire c'était nul à chier.
Je ne savais pas que Laurie aimait bien les grossièretés. Ça me fait rire. Elle me fait rire.
- Laurie depuis quand tu es grossière ?
Elle me fait les gros yeux :
- ne change pas de sujet s'il te plait !
- bon d'accord... C'était bien.
- C'est tout ?
- Oui c'est tout Laurie...allez viens ça va sonner.
Elle n'a pas l'air convaincue et je suis certaine qu'elle va me rabâcher cet épisode toute la journée.
Je me dirige vers les rangs.
- Qu'est ce qu'on a comme cours ? Je demande.
- français...
Oh non...la prof me déteste depuis l'épisode de l'hamburger. J'espère qu'elle ne va pas en tenir compte toute l'année.
La cloche sonne et nous nous dirigeons vers nos classes.
Soudain, alors que j'étais tout près de la classe, quelqu'un me tire le bras et m'emmène dans les toilettes.
A l'intérieur, il ferme la porte à clé. Lorsque je lève la tête, je découvre que ce quelqu'un est Anton. A sa tête, il n'a pas l'air content. Même à ce moment là, je remarque qu'il porte une t-shirt noir assez long, un pantalon noir serré et des Timberland noires aussi. Tout lui va tellement bien à ce mec !
Il s'approche dangereusement de moi.
- on va être en retard. On pourra plutôt parler tout à l'heure, tranquillement...
Il ignore ma remarque et me plaque contre le mur. 
- Ce qui s'est passé hier...tu as intérêt à le garder pour toi, c'est clair ?
Comment peut-il penser que je vais rapporté ce qu'il m'a confié. Je ne suis pas comme ça moi !
- Mais, je n'ai rien fait. Je ne l'ai raconté à personne je te jure.
- Je m'en bats les couilles, je te préviens.
- Je ne comptais pas le raconter. Je sais garder un secret...
- je ne te fais pas confiance. Je te jures que si quelqu'un l'apprend, tu seras dans une grosse merde.
- Oui promis...je murmure.
Ses bras sont toujours de part et d'autre  de ma tête, ses mains plaquées au mur. Il est collé à moi et sa tête est à quelques centimètres de le mienne. Je peux sentir son odeur : un mélange de parfum pour homme et de cigarette. Je ne peux pas le nier, j'aime. Nos regards s'accrochent. Il n'y a plus aucun bruit dans le couloir, le silence est roi.
J'aimerais partir mais je n'y arrive pas. Il déclare alors :
- tu sais que t'es assez grosse ? Tu prends beaucoup de place donc j'ai du mal à te plaquer au mur...
Il rit tout seul.
J'étais sure qu'un moment, dans la journée, il allait me sortir une réflexion telle que celle-ci.
Elles me font mal c'est vrai. Surtout que je n'ai rien à dire pour me défendre. Son beau regard me déstabilise et il est tellement parfait.
Soudain, il prend la lobe de mon oreille dans sa bouche et la suce délicatement. Je suis sous le choc et pourtant, des millards de frissons parcourent mon corps.
- putain... Murmure-t-il.
J'étouffe un gémissement.
- je te déteste... Dis-je.
Il passe de mon oreille à ma clavicule. Il ouvre un bouton de ma chemise et passe sa langue dans mon cou.
- je te déteste encore plus...me répond-t-il.
Les frissons augmentent et j'accroche mes mains à son t-shirt.
Il suce alors fort ma peau située au dessus de mon sein droit. Je ferme les yeux tellement j'aime cette sensation si singulière pour moi. Il cale sa main derrière ma nuque et rapproche encore plus ma peau de sa bouche. Son autre main est posée sur ma hanche et la caresse avec une immense douceur.
Cette fois, je ne peux m'empêcher de gémir :
- Anton...
Il me colle alors encore plus à lui et nos deux corps ne font plus qu'un.
Je ne sais pas ce qui m'arrive. Ses lèvres et sa langue sont tellement douces sur ma peau. Ses dents qui la mord avec force mais qui, en même temps, la suce délicatement comme pour apaiser cette magnifique douleur me font trembler.
Soudain, il s'arrête. Il me regarde droit dans les yeux. J'y lis de l'affolement mais aussi de la fureur. Il passe ses mains dans ses cheveux une bonne dizaine de fois.
-  bordel de merde...


         —————————————

Merci à Laety80 d'avoir voté et commenté le chapitre 14.
En tout cas, j'espère que ce chapitre vous a plu parce que j'ai eu du mal à l'écrire.
S'il vous plaît, n'hésitez pas à commenter !
Merci beaucoup 😄

Aimer un bad boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant