Aimer un bad boy

Chapitre 13

Lorsque nous arrivons dans le jardin, un garçon nous interpelle.
- mec, c'est qui ? Demande-t-il.
Sam s'arrête. Je reste près de lui et tourne la tête pour ne pas écouter la discussion.
- c'est une amie.
Sam me prend soudain par le bras et me présente :
- Raphaël, voici Tiphaine. Tiphaine, Raphaël, c'est un de mes potes.
Il croise le regard de Sam puis m'adresse un grand sourire. C'est le troisième garçon que je trouve beau dans ce lycée. Il a des cheveux blonds assez longs et de très beaux yeux bleus. Il est moins grand que les autres mais mignon quand même. Il est moins musclé aussi.
- salut !
Il me fait la bise. Sérieusement ! Il ne fait aucune remarque déplacée et c'est tout ce que je souhaitais.
Son regard s'attarde sur ma poitrine puis revient à mon visage.
- Tu es très belle !
Je regarde derrière moi pour vérifier si c'est à moi qu'il s'adresse mais il n'y a personne.
- c'est à toi que je parle Tiphaine.
Décidément, les garçons ne sont pas tous comme Anton. Je n'ai jamais eu autant de compliments et ça me fait plaisir, même si je sais qu'ils ne le pensent pas vraiment.
- merci...c'est...
Je regarde Sam qui me sourit de toutes ses dents. Raphaël fait de même.
- Tu es très beau aussi.
- Merci. Bon moi, je retourne voir Mel.
Il s'adresse alors à Sam :
- les meufs sont graves vénères que tu aies invité Tiphaine par contre...
- Tu sais ce que tu leur dit ? Si elles ne sont pas contentes, qu'elles dégagent.
Ça me fait tellement du bien d'avoir quelqu'un qui me protège. J'ai l'impression d'être en sécurité avec Sam. C'est étrange mais je n'ai pas peur qu'il me vire ou qu'il me fasse une remarque désagréable.
Raphaël rit.
- je n'y manquerai pas.
Il part en nous faisant un signe de la main.
- tu veux qu'on fasse quelque chose ? Me demande Sam.
- Non merci. Je vais rentrer ! Va t'amuser avec d'autres personnes. En tout cas, je te remercie pour tout. Tu es vraiment un mec bien !
- Oh non, tu ne vas pas rentrer !
- Je suis obligée, ma mère va bientôt rentrer du boulot et elle n'est pas au courant que je suis ici. Elle va s'inquiéter.
- préviens la !
- Sam, je préfère rentrer. Demain, il y a cours et je suis un peu fatiguée.
Il fait la moue mais acquiesce.
- Je te ramène alors ?
- Non merci. Tu ne peux pas laisser seuls tes invités.
- Je ne peux pas te laisser toute seule dans la rue. Tu ne connais même pas le chemin pour rentrer chez toi.
C'est vrai que je n'y ai pas pensé ! Je ne sais absolument pas comment rentrer.
- je vais me débrouiller ne t'en fais pas.
- Non. Si tu ne veux pas que je te ramène, je vais demander à quelqu'un.
- qui ça ?
Il réfléchit.
- Je ne sais pas...
- Tu vois ! Allez t'inquiète pas je ne vais pas mourir.
Soudain, Anton apparaît à nos côtés.
- mec, moi j'y vais. J'en ai ral bol et je suis crevé.
- Ok bah...Tiphaine, est ce que ça te dérangerait s'il te dépose chez toi ? Parce que sinon, il faudra attendre que moi je la fasse et ce n'est pas pour tout de suite...
Anton grommelle :
- ne me demande pas mon avis surtout !
Je ne suis par très enthousiaste à l'idée de rentrer avec Anton. Je pense l'avoir assez vu aujourd'hui. Mais Sam tient à ce que je ne rentre pas seule et je ne crois pas que c'est négociable. Ça fait à peine une heure qu'on se côtoie et il est déjà si protecteur avec moi...je l'aime vraiment bien !
- ok je veux bien mais ça n'a pas l'air de plaire au principal intéressé.
- je n'ai pas de véhicule ! Proteste Anton.
Sam répond :
- ouais mais comme tu es un gentleman professionnel, tu vas la déposer chez elle puis tu iras chez toi !
- Putain tu fais chier...
- Ouais je sais. T'es un con !
- Toi aussi
Ils se sourient mutuellement sans que je comprenne pourquoi. Anton vient de traiter Sam de con et il trouve ça drôle ! Je ne comprendrais jamais rien.
- bon tu viens...me dit Anton sans me regarder.
Il se dirige vers la sortie. Je me tourne vers Sam.
- je ne sais pas comment te remercier. Tu as été si gentil et généreux avec moi...
- Tiphaine, je suis super content d'avoir une amie comme toi. Je suis impatient de te revoir demain. Tu n'oublies pas, hein ?
- Oui promis je serais là à 17 h comme tu me l'a demandé.
- Allez file.
Il me prend dans ses bras puis m'adresse un clin d'œil.
Je sors de la maison et je retrouve Anton qui fume une cigarette, adossé contre un muret.
La journée n'est pas encore tout à fait finie !

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