Aimer un bad boy

Chapitre 22

-- Anton --

Elle nous regarde, incrédule.
J'interviens vite avant qu'elle ne s'imagine des choses.
Un truc entre Tiphaine et moi ? Jamais de la vie.
- tu n'as rien raté du tout ! Elle...
Je me racle la gorge pour trouver les mots.
- elle me remettait mon col. Il n'y a rien de mal à ça ?
Elle me regarde, elle fronce les sourcils. Et je sais qu'elle ne me croit pas du tout.
Pourtant, c'est la vérité.
Tiphaine a baissé la tête. Elle a l'air super gênée.
Mais gênée par quoi putain ? Il ne s'est rien passé. Et il ne se passera jamais rien.
- Très bien. Bon, montre moi cette tenue !
Je me lève. Pour ma part, c'est cette tenue que je préfère. Elle me va mieux que toutes les autres je trouve.
Oh avoue, c'est la réaction de Tiphaine qui te l'a fais aimer.
Alors là mais absolument pas !
Cathy m'observe et siffle entre ses dents.
- Oh le bg !!!
Elle m'adresse un sourire niais.
- mais j'ai mieux à la maison on ne va pas se mentir.
J'entends un petit rire qui provient de la bouche de la grosse.
J'aime pas les grosses.
Oui enfin Anton, je te rappelle que tu es en compagnie de deux filles très rondes. Alors je te conseille de fermer ta gueule.
C'est pas faux...
Par contre, j'aime bien le son qu'elle vient d'émettre.
Tu as dis quoi là ?
Mais j'ai rien dit putain. C'est mon esprit, il a...il a déraillé.
Ouais c'est ça. Mon cul aussi il a déraillé.
Bon Anton, tu arrêtes de parler avec ton cerveau.
Ouais il vaudrait mieux parce que tu vas le perdre à force.
Ferme-la !
- Toi aussi, ferme-la ! Dis-je sèchement à Catherine.
- Pourquoi moi aussi, tu l'avais dit à quelqu'un.
Voilà ! Foutu esprit qui ne m'attire que des emmerdes.
- non non...je me suis gouré. Je voulais dire ferme-la...
Elle me sourit de toutes ses dents et déclare :
- tu es vraiment canon dans ce costume et je te conseille de prendre celui-là. Tu es d'accord Tiphaine ?
Elle relève la tête. Ses joues sont encore rouges.
C'est trop mignon...
Je n'ai jamais rien dit ok !
Elle acquiesce sans dire mot.
Je grommelle :
- Ouais...
Je retourne dans la cabine et me change puis je sors avec le vêtement.
Nous nous dirigeons vers les caisses et, au moment où je sors ma carte, Cathy m'interrompt en me la piquant des mains :
- certainement pas. JE paye.
- Ca ne va pas ! Rends ma carte.
Il n'est pas question qu'elle paye.
Elle s'adresse au vendeur, qui attend impatiemment :
- je peux payer en liquide ? ça fera combien déjà ?
- Un total de 175 euros s'il vous plaît.
Et puis quoi encore !
- Catherine arrête.
J'essaie de choper la carte mais elle la cache dans son sac.
- mais tu ne peux pas faire ça.
- Et pourquoi ? dit-elle en sortant son porte-feuille.
- Parce que tu n'as pas de raison de le faire. Laisse moi payer MES affaires.
Je bloque sa main lorsqu'elle tend quatre billets de cinquante aux vendeurs.
- Catherine...
- Anton.
Nous nous fixons mais elle ne cède pas. Elle bouge ma main et le vendeur en profite pour prendre les billets.
Connard.
- à ton avis, pour qui ai-je préparé cet argent ? Me demande-t-elle alors qu'il lui donne sa monnaie.
- Pour toi.
- Et bien non. Pour vous.
- tu fais chier.
Elle prend le sac de vêtements.
- je sais chéri.
Elle sort du magasin. Nous la suivons.
- Non mais sérieux ! tu fais chier !
Elle ne cesse de sourire.
- merci. Dis-je entre mes dents.
Elle sautille sur place.
- tu ne sais pas comme je suis contente da t'avoir acheté ce costume. Rien que pour t'entendre dire merci. Hou ! je suis toute émue.
Elle essuie des larmes imaginaires.
Je grogne.
- va te faire foutre !
Elle sourit encore plus cette fois :
- Ne t'inquiète absolument pas pour ça chéri. Je le fais pratiquement tous les jours.
Bon j'avoue que là, elle m'a fermé mon clapet.
Et je ne peux m'empêcher de rire.
- tu es folle ! Bon, tu me donnes ma carte et je m'en vais.
Aucun intérêt que je reste.
- même pas en rêve. Je te rends ta carte mais tu ne t'en vas pas.
Oh non, elle ne va pas recommencer !
- et pourquoi ça ?
- Parce que tu vas venir avec nous, c'est tout ! Et c'est NON négociable.
- Et bien pas cette fois.
- Si, cette fois. Tiphaine a attendu que tu trouves la bonne tenue. Elle a donné ses avis. Tu vas en faire autant. Sinon tu ne seras qu'un gros connard.
- Alors là je ne te permets pas !
- Bien sûr que si. Si tu ne veux pas que je le dise, tu viens avec nous.
- Jamais.
Je croise les bras sur ma poitrine et attends.
- très bien, viens Tiphaine.
Elle se dirige vers une boutique pour femme et Tiphaine la suit.
Super. Elle n'a pas insisté.
Je m'apprête à partir quand...et merde ! La garce. Elle a gardé le sac et ma carte.
Je les rejoins.
- Catherine !
Je l'appelle.
- c'est bien chéri, tu t'es décidé à venir avec nous finalement. Tu es trop chou !
- Ta gueule.

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Coucou !

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Merci à tout ceux qui ont voté aux chapitres précédents. Vous êtes géniaux !

Bye 😝💕