Chapitre 48

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- je vais chercher Maya à la danse. Ça te dit de m'accompagner, me propose matisse une fois Raphaël parti. Ma voiture est juste là ! Dit-il en désignant une bmw du doigt, rien que ça. On y sera en un quart d'heure à peine.
Mon cœur bat à tout rompre. Anton doit être sorti depuis longtemps et il a dû me chercher. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ?
Cependant, je ne peux pas refuser l'offre de Matisse. Il est venu jusqu'ici pour venir me chercher, pour me voir, et même si je suis angoissée à l'idée que celui dont je suis vraiment amoureuse nous surprenne, sa proposition me fait plaisir. Je suis surprise en revanche qu'il aille chercher sa demi-sœur. On dirait qu'il vit dans cette famille depuis toujours. Mais ça ne me regarde pas plus que ça.
- très bien, je vais venir avec toi. Mais est ce que ça te dérange de m'attendre dans ta voiture. Il faut que je règle un truc avant. J'en ai pour cinq minutes.
Il faut que je vérifie si Anton est toujours là ou pas.
Il acquiesce et se dirige vers sa voiture.
Je cours jusqu'au lycée, m'attendant à ne voir personne.
Je me suis trompée. La bande de Anton est juste un peu plus loin, chacun sur leur moto. Quelques filles sont accrochées à leurs bras. À ma grande surprise, Anton est seul, adossée à sa moto. Il fume une clope, IPhone en main. De la musique rap sort d'une enceinte.
Il me remarque tout de suite. Un sourire apparaît sur son visage et mes mains deviennent instantanément moites. Ma gorge se serre. Il me fera toujours cet effet là.
Il dit quelque chose au groupe puis me rejoint à toute vitesse.
- je pensais que tu étais partie sans me dire au revoir. J'allais t'envoyer un message. Tu étais où ?
Ok...ça va être compliqué. Je ne sais pas mentir.
- euh...bah...je...j'étais avec une fille. Elle voulait savoir si j'avais réussi l'examen de français, étant donné qu'on a la même prof, elle souhaitait s'assurer qu'il n'était pas compliqué...et puis...notre discussion s'est prolongée.
C'est impossible qu'il m'ait cru. Mon mensonge n'est pas trop crédible...
Il fronce les sourcils.
- Tu es sûre ? J'ai l'impression que tu me mens.
Mes joues s'empourprent.
- Non...je t'assure. C'est la vérité !
Il hausse le épaules.
- très bien, je te crois. Maintenant embrasse-moi.
Mon cœur se serre lorsqu'il dit ça. Ça fait tellement bizarre...j'ai toujours l'impression de rêver quand je suis avec lui.
Nous nous sommes un peu éloignés et avons pris une impasse où personne ne peut nous voir.
Mes lèvres s'approchent lentement des siennes mais il ne me laisse pas l'occasion d'y aller doucement et colle brutalement ses lèvres sur les miennes. Il me plaque au mur situé derrière moi. Son baiser s'approfondit. Je respire tellement fort et son souffle et aussi saccadé que le mien. Mes jambes se serrent lorsqu'il descend sa main jusqu'au bas de mon ventre. Ses lèvres quittent les miennes pour se diriger vers mon cou. Il pose des baisers délicats. Ma peau se hérisse à ce contact. Je gémis doucement. Sa main passe sous ma chemise sans que j'ai eu le temps de l'arrêter. Nos yeux se rencontrent. Il attend que je le stoppe mais je n'en fais rien. Je l'ai déjà arrêté assez de fois. Un sourire en coin apparaît sur ses lèvres. Sans me quitter des yeux sa main s'aventure plus bas. Ma respiration s'arrête nette. Ses doigts parcourent ma hanche. Je pose mes mains sur ses bras pour me stabiliser. Je me mors la lèvre avec force lorsque sa main atterrit sur ma culotte. Il me caresse et je ne peux retenir un gémissement.
- Anton...
- Oui bébé.
Mes yeux se ferment. Sa main n'entre pas directement en contact avec mon intimité et pourtant, ce que je ressens est déjà tellement bon que je pourrais rester ici avec lui encore longtemps. Il appuie son index au centre. Je bascule ma tête en arrière et gémis. Waw, il est doué !
Ma tête se pose sur son épaule lorsque je sens le plaisir monter. J'oublie tous mes complexes tant il me regarde avec douceur. Je le mors pour ne pas crier. J'arrive pas à croire que je suis entrain de faire ÇA !
Je gémis une dernière fois et Anton retire sa main.
Il prend soin de remettre ma chemise dans ma jupe pendant que je reprends mon souffle avec difficulté. Je crois que je n'ai jamais été aussi rouge de toute ma vie !
- c'était bon hein ?
Je pose mes mains sur son torse, encore secouée par ce qu'il vient de se passer. Je secoue la tête.
- On vient sérieusement de...
- Je t'ai caressé oui. Me coupe-t-il avec un petit sourire malicieux aux lèvres, comme à son habitude.
Je suis toujours coincée contre le mur et je n'ai jamais été aussi excitée. Il pose un baiser sur mon front puis sur mes lèvres. Il s'écarte enfin de moi et sors un paquet de clopes.
- on se voit demain alors ? Me dit-il, en allumant une cigarette.
- euh...oui...oui oui.
Pourquoi j'ai dit oui trois fois ?
- À demain beauté.
Il me fait un clin d'œil et disparaît en me laissant seule dans cette ruelle. C'était juste incroyable et pourtant si rapide que j'ai l'impression que rien ne s'est passé...mais il n'a à pas de doute, j'en ai encore des fourmillements en bas...
Je souris et me mord la lèvre, encore gênée.
Et soudain, je pense à Matisse qui m'attend dans sa voiture.
Merdeee !

Aimer un bad boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant