{. Ainsi s'en va la vie, dans l'air du temps .} Véronique . Sanson
1578 mots
- Le 3 mai 1998 -
Un phénomène étrange s'était produit le lendemain de la bataille de Poudlard...
Andromeda était assise depuis si longtemps dans ce fauteuil qu'elle avait l'impression de s'y être littéralement enfoncé, comme dans un piège , comme engloutit dans des sables mouvant. Sur ses genoux, une tasse de thé remplit mais froide était posé, et tout comme sûr ce qu'elle était assise, cette tasse semblait s'être encré dans sa peau.
Combien de temps elle était là ? Aucune idée.
Son regard lourd était si vide qu'il paraissait aussi éteint que celui d'un macchabée. Ses paupières pesaient sur ses yeux gonflées et ses tempes étaient assailli de migraine. Tout autant que sa gorge, dont les muscles tendus au maximum réduisait le minuscule espace qui permettait à l'air de passer.
Andromeda se sentait lourde alors que tout en elle criait encore. Elle réalisait ce qui était arrivé mais cette réalité ne cessait de la frapper de pleine face, sans cesse. Les palpitations de son coeur était toujours plus nombreuses.
Elle aurait voulu tout changer... elle aurait tout donné pour changer le cours des événements... jusqu'à sa propre vie...
Sa respiration s'accéléra mais elle ne bougea pas. Ses muscles, bloqué, restèrent dans leur enfoncement. Des larmes se mirent à couler sur ses joues...
Pourquoi ? n'arrêtait-elle pas de se demander. Pourquoi ma fille ? Pourquoi ma Nymphadora ? Mon innocente petite fille, si jeune, si joyeuse, si belle, tout juste mère... Pourquoi ?
Andromeda aurait volontiers échangé sa propre vie contre celle de sa fille. Et si, par miracle, il y avait un au-delà, elle offrirait une seconde mort à celle qui lui avait retiré son enfant...
Mais elle ne pouvait rien faire. Rien. C'était arrivé et elle ne pouvait rien changer. Elle se sentait si impuissante face à la mort. Cette impuissance l'a mettait d'autant plus dans un état qui oscillait entre l'envie d'éclater en sanglot et l'envie de tout casser.
Et cette solitude... ce manque de présence... Hier encore ils se trouvaient tous ici, autour de Teddy qui illuminait la pièce de ses rires...
Les sourires sur les visages malgré la guerre et la perte qu'ils avaient déjà tous pris de pleine face. Dora s'amusait à changer son nez pour faire éclater de rire son fils, Remus les regardaient avec cette air tranquille mais ce regard si rempli d'étoiles qu'il aurait pu illuminer la plus sombre des ruelles.
Comment tout cela avait-il pu s'échapper si rapidement... en moins de vingt-quatre heures, tout ce bonheur s'était envolé. De ce moment ne restait plus qu'un très lointain souvenir d'une joie que jamais plus elle ne ressentirait, un coup de couteau de plus dans son coeur.
Ils étaient partit... pour toujours...
Un bruit l'a sortit de ses lugubres pensées. Deux hiboux toquaient à la fenêtre...
D'après ce qu'elle compris de la lettre que lui avait envoyé la famille Weasley, le Ministère avait fait venir à Poudlard même, une agence magique de pompe funèbres tant le nombre de mort était élevé... McGonagall et Flitwick avait été nommé responsable de la grande organisation d'expédition des cercueils, afin de ne pas se retrouver avec des erreurs de noms... des erreurs de corps... enfin ce n'était vraiment pas une tâche simple et facile à réaliser. C'était affreux de devoir penser à l'organisation de la mort. Andromeda, quand à elle, se sentait incapable de pouvoir penser "pratique" dans ce moment.
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𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]
Fanfiction○○○ Personne ne la connaît réellement, personne ne connaît son histoire. Tout le monde oublie qu'elle existe et qu'après la glorieuse victoire de l'Élu, elle n'est plus rien. La guerre lui a tout enlevé. Tout. Personne ne se doute que sous son vi...