{. Tu cours, tu vas, tu m'oublis déjà, tu dis des mots qui ne sont pas de toi, mais l'amour est là .} Michel . Berger
2385 mots
- Le 15 juin 1971 -
Andromeda s'éveilla doucement, émergeant de sous ses cheveux abondamment frisés éparpillés sur les draps. Ses yeux s'ouvrirent délicatement et la peau de son visage s'étendit pour laisser apparaître un sourire radieux en découvrant le visage qui se tenait à ses côtés.
Ted. Son teint mat, ses cheveux fins couleur miel qui lui retombait sur le front, et ses petites tâches marron sur le nez, le détail qu'Andromeda préférait sur son visage.
Cela venait d'être sa première fois, à lui aussi, mais elle ne regrettait pas son choix. Elle était tout simplement aux portes du bonheur, elle aurait même dit qu'elle les avait enfin franchi. Cette septième année à Poudlard avait été la meilleur de toute. Avec Amelia, Gideon, et aussi Emmeline Vance qui était devenu leur amie depuis l'incident qu'avait provoqué Bellatrix... et au sommet de ceci : Ted Tonks.
Ted Tonks...
Andromeda se souvenait du début de leur relation, elle avait très mal commencé. Après leur baisé au huitième étage, la jeune brune s'était enfuit dans son dortoir. Les deux mois qui avait suivit, elle avait lamentablement et volontairement ignoré Ted. Leurs amis n'avaient pas compris la situation. Andromeda, elle, ne voulait pas s'admettre qu'elle était amoureuse d'un né-moldu, la peur lui rongeait l'âme. Ce qu'elle ressentait la mettait en danger, elle et sa famille...
La brune n'avait d'ailleurs plus osé envoyer de courrier à ses parents qui prenait son silence pour un trop plein de devoir à fournir. Quand à Narcissa - qui, à ce moment, se trouvait en quatrième année - ses hormones étaient bien trop occupé à flirter avec Lucius Malefoy plutôt que de s'occuper de l'état de sa soeur. Cette dernière ne remarquait d'ailleurs rien au sujet de l'état dépressif de son aîné. Car oui, Andromeda était devenu peu à peu de plus en plus lugubre. Au fond d'elle, elle sentait qu'elle dépérissait sans la présence de Ted, elle ne se sentait plus vivre sans son regard sur elle, sans ses blagues nuls pour la rassurer, sans ses douces lèvres contre les siennes... Mais la peur de la famille était plus forte que tout.
Seulement, Ted ne l'entendait pas de cette oreille, lui aussi se sentait vide sans Andromeda et ne comprenait pas plus son comportement que le reste de leurs amis. Alors, un jour de novembre, il l'avait coincé dans un couloir désert et lui avait faite la plus belle déclaration d'amour qu'il était possible de faire. A ceci, Andromeda ne sut résister plus longtemps aux sentiments qui grimpait dans sa poitrine. Ce jour là elle avait pleuré et Ted avait comprit pourquoi car, jusqu'ici, il l'avait ignoré. Il avait su alors que c'était contre les idiots de sa famille de l'aimer, lui, le né-moldu fils de fermier... l'impur par rapport à Andromeda, digne d'une lignée de pur sorcier, puissante et riche. Et pourtant, ils s'aimaient.
Avec lui, Andromeda était enfin devenu celle qu'elle avait toujours voulu être. Libre.
Ils avaient usé de technique interdite pour le voir en secret, loin des yeux des Serpentard et de Narcissa qui aurait pu tout dévoiler. Ce dernier point était la pire peur qu'Andromeda avait au fond d'elle même, que ses parents et sa famille découvre sa relation. Pour cela, tout d'abord, il était convenu qu'ils ne se tiennent jamais la main en public, le baisé était donc tout aussi banni. Ils ne devaient jamais faire d'allusion à leur relation surtout si un Serpentard rodait dans le coin. Et en ce qui concernait les techniques interdites... on pourrait dire d'Andromeda et Ted s'étaient initié à l'escalade durant la fin de leur sixièmes années pour se rejoindre au dehors du château, le plus souvent la nuit à l'abri de tout regard. Ils s'étaient bien fait surprendre une fois par Hagrid, mais la gentillesse de celui ci n'avait pas mis en péril leur statut de préfet, à tout les deux. Il leur avait même prêté un vieux vélo rouillé. C'était la première fois qu'Andromeda voyait ce genre d'objet moldu et elle en devint fanatique quand Ted la faisait rouler, accrocher à son dos, dans la forêt interdite, à une vitesse plus époustouflante que celle que pouvait procurer le vol sur un balais.
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𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]
Fanfic○○○ Personne ne la connaît réellement, personne ne connaît son histoire. Tout le monde oublie qu'elle existe et qu'après la glorieuse victoire de l'Élu, elle n'est plus rien. La guerre lui a tout enlevé. Tout. Personne ne se doute que sous son vi...