o9. Mon univers ce n'est plus le tient

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{. Mon univers ce n'est plus le tien,
Moi je voulais un autre chemin,
Un peu de terre m'a glissé dans la main
Ai-je agit si mal ? Ou est ce que c'est la vie ? .} Véronique Sanson

2314 mots


- Le 6 mai 1998 -

Elle avait la porte devant elle et l'ouvrit sans réfléchir.

- Bonjour...

Les yeux d'Andromeda s'écartèrent en deux grandes billes noir. Elle claqua immédiatement la porte sur la personne qui se tenait en face d'elle.

Son cœur se mit à battre deux fois plus fort. Non. Ce n'était pas possible... elle ne voulait pas voir cette personne...

suite... ↓

Andromeda regardait intensément la porte, comme si elle pouvait voir à travers. Elle sentait sa présence à travers cette entremetteur de bois. Elle voyait encore sur sa rétine ses yeux d'un bleu clair, si pur et si reconnaissable. Tout comme ses cheveux blond. Ce blond, ce visage, ces yeux... devant sa porte ?

Les battements de son cœur se firent encore plus intense et plus douloureux. Teddy pleurait dans ses bras, comblant le silence qui avait suivit le claquement de la porte.

- Andromeda... s'il te plaît... , murmura la petite voix venant de derrière la porte.

Andromeda tourna le dos à cette appel, quelque chose d'invisible lui écrasant la poitrine. Elle avança dans le couloir mais quelque chose l'empêcha de faire un pas de plus. Elle respirait vite et bientôt, elle se sentit tourner... comme si tout ses repères sautaient. Elle s'approcha du mur, tenant fermement Teddy, et se laissa glisser contre la parois, épuisé et perdu.

Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? se demanda Andromeda, torturant son coeur brisé. Elle ne voulait pas la voir, elle en avait fini avec elle le jour où on l'avait chassé. Andromeda l'avait prévenu de ne plus l'approcher...

De ne plus l'approcher... sûrement pour éviter de souffrir encore plus.

Sa soeur...

Oh secours ! s'écria Andromeda dans sa tête alors que des larmes perlaient de ses yeux dont la vision devenait trouble.

- Je suis désolé...

Andromeda tourna frénétiquement sa tête vers la séparation de bois. Dans cette simple phrase, elle sentit l'état dans lequel se trouvait sa petite soeur. Malgré toutes ces années séparés, elle la connaissait mieux que personne... Cissy était sincère.

Mais Meda n'était pas prête à la voir, ni à lui parler. Pas maintenant. Elle lui en voulait encore... beaucoup trop pour lui faire face... Les blessures d'il y a longtemps n'avait été que très partiellement réparé... Maintenant qu'Andromeda avait perdu tout ce qui avait permis leur guérison, elles les sentaient se rouvrir tout doucement. Atroce et douloureux pourtant que n'importe quelle blessure physique...

Sa respiration s'accéléra. Elle avait peur, peur de se voir redevenir comme avant... Alors...

- Va-t-en ! cria-t-elle d'une voix folle.

- Non, répondit presque aussitôt la douce voix de Cissy, comme si elle avait anticipé la réaction de sa grande soeur.

Andromeda n'avait pas la force de crier une seconde fois.

Elle entendit soudain un "pouf", ses yeux larmoyants s'agrandirent. Cissy venait-elle de transplaner ? Mais...

- Je resterais assise ici, devant ta porte, jusqu'à ce que tu viennes m'ouvrir, dit-elle la voix ferme.

𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant