{. C'est bien loin tout ça, les rues, les cafés joyeux .} Gérard . Lenorman
2923 mots
- Le 11 mai 1998 -
Un frisson l'a parcouru.
Ces pierres donnaient l'impression qu'il faisait un froid torride alors que le soleil dominait les lieux à travers l'immense fenêtre de la Grande Salle.
En effet. Aujourd'hui se tenait une cérémonie en l'honneur des sorcières et sorciers mort pour la paix. C'était tout d'abord le ministère, dirigé momentanément par Kingsley Shacklebolt, qui avait fait vent de l'événement. Ce fut rapide, on entendait plus que parler de cette cérémonie, les familles des victimes avaient reçu des hiboux, des affiches avaient été placardé un peu partout, Shacklebolt avait fait un discours rediffusé sur les radios sorcières et dans les journaux, dont faisait partit le Gazette du Sorcier reprit en main par des membres de l'Ordre dont Arthur Weasley, l'événement était relayé à la première page et aux gros titres.
En ce 11 mai 1998, presque tout les sorciers d'Angleterre furent réunis à Poudlard. On ne savait trop dire si c'était surtout pour fêter la victoire ou rendre un dernier hommage aux très nombreux sorciers tombé aux combats.
Impossible pour Andromeda de rater cette cérémonie, impossible aussi de confier Teddy à quelqu'un, vu que tout les sorciers étaient réunis en ce jours. Alors ce matin du 11 mai 1998, Andromeda se leva très tôt, se prépara sans grande joie, et avec un mécanisme naissant, s'occupa de Teddy pour que lui aussi soit prêt. Cela ne l'enchantait guère de devoir amener encore une fois ce petit bébé dans des événements qu'il n'était pas censé vivre avant l'âge de raison.
Et pourtant elle s'y était rendu, perdu, ne se rendant que trop bien compte qu'elle n'était pas ici à sa place. Elle n'avait rien suivi... elle avait l'impression d'évoluer dans un brouillard épais. Elle s'était assis quand tout le monde s'était assis, s'était levé quand tout le monde s'était levé, et ainsi de suite, pour arriver assise sur ce banc, dans la Grande Salle. Celle là même dans laquelle sa vie avait basculé à tout jamais...
Un autre frisson l'a parcouru, elle ne sut dire si c'était vraiment le froid cette fois ci ou simplement le fait de repenser à ce deux mai...
D'un seul coup, elle eut envie de pleurer. Comme un coup de poignard, son coeur entier semblait demander ses cheveux roses, son sourire, sa voix, son parfum... et lui rappelait par là son autre manque, cette autre trou dans son coeur... des cheveux châtain, un sourire bienveillant, des mains chaudes et grandes... Andromeda se força à retenir ses sentiments qui, de ce fait, aller se réfugier dans la boule qui occupait la totalité de sa gorge et qui serrait tellement les muscles de sa gorge qu'elle en avait du mal à respirer.
Un frisson l'a parcouru encore. Andromeda fut absolument sur que celui ci était dû au froid qu'elle ressentait. Elle attrapa les extrémités de son châle et le remit bien sur ses épaules, le rajustant jusqu'au cou. Ses mains étaient glacial.
Andromeda était seule. Personne ne venait la voir et elle n'en était pas moins ravi d'avoir la paix. Les Weasley étaient trop occupé ensemble, regroupé, Harry et Hermione étant avec eux. C'était les seuls personnes qu'elle avait envie d'"analyser"... les seuls personnes qu'elle connaissait un minimum, maintenant qu'elle avait tout perdu...
Teddy, dans son berceau à côté d'elle sur le banc, laissa échapper un gazouillement. En tournant ses yeux vers lui, Andromeda se rendit compte de la source de la réaction de son petit fils. Elle tenait sa baguette dans sa main droite, les bras croisé, la pointe de sa baguette était juste en face de Teddy. Et elle n'eut pas besoin de plus se questionner pour comprendre que c'était son trop plein de sentiment qui faisait sortir de sa baguette des étincelles blanches et roses, juste devant les petits yeux d'un Teddy ébahie et amusé.
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𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]
Fanfiction○○○ Personne ne la connaît réellement, personne ne connaît son histoire. Tout le monde oublie qu'elle existe et qu'après la glorieuse victoire de l'Élu, elle n'est plus rien. La guerre lui a tout enlevé. Tout. Personne ne se doute que sous son vi...