o6. Pour celle que j'aime

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{. Je me pose certaines questions, il y a quelque chose qui me fait peur avec ou sans raison, et qui me donne le frisson .} Véronique . Sanson tiré de Pour celle que j'aime

4157 mots


- Le 30 octobre 1997 - 

Il lui adressa un dernier sourir et disparu dans un tourbillon.

suite... 

Tonks resta figé devant sa fenêtre, les larmes aux yeux, sa main resserré sur celle de Remus. Jamais elle n'avait vu ses parents dans cette état, jamais elle ne les avait vu s'embrasser, se regarder de cette façon comme si c'était la dernière fois...

La porte qui claqua l'a sortit de sa pensée. Sa mère apparu dans le salon.

- Maman... , murmura Dora ses yeux fixés sur elle, jamais elle n'avait sentit autant de compassion pour sa mère.

À peine Andromeda eut-elle posé son regard sur sa fille qu'elle se sentit encore plus mal. L'idée qu'elle l'ait vu perdre ses moyens avec Ted l'a brouillait de l'intérieur. Elle monta les escaliers sans plus de regard vers Dora. Elle ouvrit la porte de sa chambre et ne put se retenir plus longtemps. Elle s'effondra sur son lit, prise de sanglot incontrôlable et bruyant.

C'était comme une partie d'elle qui s'était envolé, son coeur semblait vide. Ted était tout pour elle. Jamais ils ne s'étaient quitté, jamais elle ne s'était retrouvé trop longtemps sans lui, jamais elle n'avait du le quitter sans savoir si elle le reverrait. Tout cela l'a dépassait et son contrôle intérieur était plus que secoué. Ça avait été trop soudain... elle ne le voulait pas même si elle savait que c'était l'unique et seule solution. En à peine vingt minutes elle l'avait perdu à jamais peut-être... Ses propres pleures l'a déchirait, elle détestait s'entendre perdre le contrôle.

"Ted est tout ce que j'avais." 

Cette phrase se répétait sans qu'elle l'a prononce, dans sa tête. Ted était celui qui l'avait vraiment délivré de son affreuse famille, c'est avec lui qu'elle avait lutté pour imposer ses idéaux, c'est avec lui qu'elle s'était enfui, c'est lui qui l'avait consolé alors qu'elle s'était fait violemment rejeté. Il était le père de sa fille, l'amour de sa vie, toute sa vie...

- Maman...

Cette petite voix faible la fit se redresser d'un coup, elle étouffa ses pleures et essuya nerveusement ses joues, essayant de paraître... mais la porte était déjà ouverte sur le visage triste et pâle de sa fille. Elle se retourna vers la fenêtre, cachant son visage.

- Dora s'il te plaît...

Remus lui avait déconseillé, mais Tonks sentit le besoin d'être avec sa mère. La savoir seule en pleure l'a terrorisait.

- C'est pas la peine de faire semblant Maman, dit-elle de sa voix aussi chaleureuse que son père.

- Nymphadora laisse moi, répondit-elle d'un ton froid mais éraillé.

Malgré ce qu'elle avait dit, sa fille ne réagit ni à l'appelle de son prénom qu'elle détestait toujours, ni à son interdiction de faire un pas de plus. Elle l'entendit refermer la porte et ses pas venir vers elle. Elle l'a sentit s'asseoir à côté d'elle mais Andromeda garda sa tête bien à l'opposé.

Un silence lourd prit la pièce. De son côté, Dora ne savait pas quoi faire, se retenant de soupirer face au comportement de sa mère qui, elle, s'efforçait de retenir le moindre pleure, le moindre bruit en comprimant ses paupières et ses lèvres qui tremblait intensément.

𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant