ÉPILOGUE | Tout n'est pas fini, tout doit recommencer.

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{. C'est plus facile d'être automate
Qui peut pas penser
Qu'on peut casser en mille morceaux
Et puis tout balayer
Jeter le tout dans l' caniveau
Et tout recommencer .} Véronique . Sanson

1848 mots


- Le 15 août 1972 -

Dans les bras de son Teddy, Andromeda éclata de rire, sa joie semblait vouloir absolument déborder. Plus rien n'était négatif dans tout ce qu'elle ressentait. Elle avait l'impression d'être sur les ailes d'un ange bourré de plume, plein de plume... »

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- Le 11 mai 1998 -

Assise sur les dalles froides, des larmes humides sur son visage, le coeur en mille morceau, Andromeda pensait qu'elle ne pourrait plus jamais se sentir comme sur les ailes d'un ange bourré de plume... Comme à ce moment où elle croyait que tout était magnifique, que sa vie ne pourrait plus jamais redevenir triste...

Elle avait eut tort. Elle s'était toujours maudit d'avoir cru cela. Au fond, ce moment, elle le détestait... ou c'était plutôt son insouciance qu'elle détestait.

Andromeda serrait toujours Teddy contre elle, le bébé ne comprenait sûrement pas pourquoi sa grand-mère lui accordait une tel importance d'un coup. Elle se réconfortait comme elle pouvait, avec lui, même si ce n'était qu'un bébé. C'était le seul qui lui restait, son petit bout de ficelle qui l'a forçait à rester accroché à la vie.

Alors qu'elle était toujours assise sur la marche, Teddy dans les bras, elle entendit des pas lointain résonner dans le silence. Elle eut juste le temps de se redresser pour voir arriver au loin... Minerva McGonagall. Son visage tranquille apparu à travers les yeux embués de Meda.

Prit par la surprise, celle ci voulu se redresser et essuyer ses larmes. Mais la force lui manqua et en fin de compte, elle ne fit rien. Elle laissa Minerva s'approcher, l'air tranquille et chaleureux.

Andromeda se demandait bien ce qu'elle lui voulait... elle n'avait pas envie de parler, si c'était ce que souhaitait la sorcière.

Minerva se fit une place à côté d'Andromeda qui la regarda de ses yeux larmoyants et questionnant, se demandant toujours à quoi pensait l'Animagus.

- Je vous ai vu partir de la salle, dit-t-elle doucement. Vous n'aviez pas l'air très bien, je ne me suis pas trompé.

Sa phrase résonna dans le silence. Jusque là, Andromeda était étonné que Minerva s'intéresse à elle, mais pas surprise qu'on puisse l'avoir vu dans un mauvaise état...

- Et j'ai aussi vu la traîné sombre que vous laissait derrière vous.

Là, Andromeda écarquilla les yeux. Elle n'eut pas besoin d'ouvrir la bouche pour poser la question que Minerva lui répondu.

- Ça arrive chez certain sorcier qui ont une grande force d'esprit, lorsqu'ils ressentent un grand traumatisme. C'est comme de la poussière, c'est la magie qui produit une intensité, celle ci forme dans l'air des atomes visibles et noirs, finit-elle en montrant le milieu du couloir où une ligne de poussière noir se former jusqu'aux pieds d'Andromeda.

- Je n'avais jamais entendu parler de ça, murmura-t-elle d'une voix épuisé.

- C'est simplement parce que les sorciers à la grande force d'esprit son rare.

- Je ne suis pas forte d'esprit, répliqua aussitôt Andromeda en essuyant ses joues, le regard insistant de Minerva la mettait mal à l'aise.

Minerva prit un temps de silence qui parut une éternité pour une Andromeda gêné et prit en mal par un autre regard que le sien sur son désespoir. Car oui, la phrase de Minerva signifiait aussi qu'elle avait compris qu'elle était au bord de la falaise...

𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant