o2. Le 2 Mai 1999 : un an

203 27 13
                                    

{. Demain, mon chagrin sera partit sera loin. Demain, je saurais très bien reconnaître mon chemin .} Michel . Berger

1515 mots


Le 2 mai 1999 :

Ce matin là, Andromeda entrouvrit les yeux, un noeud dans l'estomac. Elle se prépara lentement, chaque geste qu'elle faisait été minutieux et pourtant ses pensées étaient tourné vers sa fille.

Cela faisait un an, jour pour jour, que Nymphadora et Remus avaient perdu la vie... Cette pensée soufflait à Andromeda un vent glacial et son estomac se tordait encore de douleur.

Elle avait été forte et courageuse jusqu'ici, par l'amour et par sa force intérieur, elle avait réussi à braver son chagrin. Cependant, son deuil restait infaisable et rien de pouvait encore présager une guérison, en tout cas dans son fort intérieur.

Andromeda prépara Teddy dans un fier petit costume de sorcier. Aujourd'hui ils se rendaient à la célébration des "un an" de la bataille qu'on appelait "Bataille de Poudlard". Andromeda voulait que son petit fils soit parfait pour aller dans le parc de Poudlard où se tenait la cérémonie.

Vers dix heures, elle et Teddy étaient prêt à partir dans l'entrée. Le petit garçon marchait presque, il lui manquait la confiance pour se lancer dans le vide. Un dernier coup d'oeil dans le miroir redonna à Andromeda le courage dont elle avait besoin. Son visage coloré par le soleil entouré de ses cheveux d'un marron plus claire, coiffé en un brushing lisse soigné où aucune mèche frisé ne dépassait. Cette nouvelle image lui convenait très bien. Elle repassa d'une main nerveuse la robe aux tons vifs qu'elle portait et saisit le discours qu'elle allait présenter pour le ranger dans son sac à main.

Un coup de poings sur du bois retentit dans la maison. Andromeda releva la tête, elle n'attendait plus que leur arrivé. Le portrait de son mari, fièrement accroché dans l'entrée, lui fit un sourire chaleureux. Comme d'habitude, le coeur douloureux d'Andromeda lui fit rendre ce sourire. Ted n'avait beau ne plus être, il était et serait toujours dans son coeur. Maintenant, heureusement ou pas, elle arrivait à vivre sans sa présence...

Un nouveau coup de poings la fit abandonner le portrait de Ted. Ce devait être Harry et Ginny qui frappait ainsi à la porte. Cette fois ci elle parcouru les quelques mètres du hall pour arriver devant la porte, elle actionna la poignée de sa fine main pâle et ouvrit la grande porte en bois brun.

- Bonjour Andromeda !

La voix pleine de chaleur de Ginny lui donna le sourire. Harry à ses côtés lui rendit un grand sourire.

- Ha'y ! s'écria soudain une petite voix à côté d'Andromeda.

Cette dernière laissa sortir un cri d'exclamation. D'habitude il bafouillait, gazouillait mais ne prononçait pas... C'était le premier mot de Teddy ! Et il avait été pour son parrain, puisque bien sûr, il n'aurait jamais pu être pour sa mère...

- Hey mon grand ! ria Harry en l'attrapant en dessous des bras.

- Oh c'est vraiment trop mignon, gâtisa Ginny les larmes aux yeux.

- Par Merlin, si j'avais su Harry ! plaisanta Andromeda en descendant les quelques marches pour se retrouver en face du couple.

- Il faudra lui apprendre à dire Mamie, avança Harry en gratifiant Andromeda d'un clin d'oeil.

- Oh non pas Mamie, ça fait beaucoup trop vieux, se plaint la brune en bougonnant.

- Il trouvera bien une alternative, remarqua Ginny en passant un doigt sur la joue toute rose du petit Teddy qui se mit à répéter "Ha'y".

𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant