AVRIL. Départ.

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{. Il faut essayer d'être heureux, il faut que nous gardions de nos derniers moments, un souvenir plus beau que tout, un souvenir qui nous aidera à vivre .} Michel . Legrand 

 717 mots 


- Le 16 avril 1999 - 

Le vent frais caressa soudainement son visage. Ses narines s'emplirent de ces odeurs qui ne naissaient qu'au printemps. La terre fraîche, le parfum des fleurs... 

Andromeda ouvrit alors les yeux, observant son jardin. L'herbe d'un vert vif pointait dans la terre légèrement humide, le cerisier était en fleur, autant que ses pétunias et ses myosotis. 

Teddy gazouilla, Andromeda se tourna vers elle et un sourire naquit sur ses lèvres. Un papillon d'un bleu translucide s'était posé sur le nez du petit garçon, bien vite envolé quand ses petits poings essayèrent de l'attraper. 

Son petit fils commençaient tout juste à se tenir seul. En ce moment agrippé à une chaise dehors, il piétinait l'herbe de ses petits pieds couverts de chaussons. Il grandissait à vue d'oeil, Andromeda ne doutait pas qu'il sache marcher bientôt. Elle le prit par la main et fit un tour lent du jardin, quand elle vit apparaître Guillemin à la porte vitré. Elle refit le chemin inverse et plaça Teddy dans son berceau. 

- Andromeda... 

Cette dernière ignora la voix qui l'appelait dans son dos. Elle ignora aussi le bruit de cette valise posé sur la terrasse de son jardin. Elle s'accroupilla devant le siège de son petit fils, éclairé par les rayons du soleil, se mettant à lui parler en gâtisant considérablement. 

- Andromeda. 

Au ton plus menaçant de Guillemin, la brune se retourna enfin. 

- Eh bien vas-y, pars, si c'est ce que tu veux, lui lança-t-elle en cachant ses sentiments sous son ton dur et infaillible. 

- Andromeda, tu sais bien pourquoi je fais cela... 

Cette dernière se redressa soudainement, ses cheveux qu'elle coiffait maintenant en brushing contrôlé, voletant autour de son visage qui avait retrouvé des couleurs. 

- Tu sais que je ne le pensais pas... ! s'exclama-t-elle en fronçant les sourcils. 

- Bien sûr que si, quand tu m'as dit que j'étais un bon à rien... je sais que tu pensais à mon incapacité à ramener ta fille... 

- Ce n'était pas intentionnel ! se défendit aussitôt Andromeda en s'approchant de lui. J'étais sous le coup de la colère... pourquoi partir sur un coup de tête à cause de... ? 

- Je ne pars pas sur un coup de tête Andromeda, j'y ai réfléchi, et c'est justement parce que tu étais sous le coup de la colère que c'était véritable... Un jour où l'autre tu m'en voudras réellement et je ne veux pas que ce jour arrive... 

Andromeda observa Guillemin, la bouche entrouverte, ne sachant lui répondre. Ce dernier mois avait été assez dur pour eux... elle sentait au fur et à mesure de la rancune naître en elle. Rancune qu'elle essayait de cacher tant bien que mal, mais qui ressortait quand elle était agacé, fatigué, ou en colère. Au plus profond de son coeur, Andromeda savait que la décision de Gui était sage et pourtant... 

- Et tu vas revenir ? demanda-t-elle en clignant des yeux, retenant des larmes prochaines. 

- Je ne sais pas, dit-elle en baissant les yeux, lui aussi troublé. Pour l'instant je sais que mes savoirs-faire serviront là où je vais aller... 

- C'est loin ? le coupa-t-elle brusquement. 

- Assez... 

- Tu m'enverras du courrier ? le questionna-t-elle encore, la voix erroné. 

Gui lui sourit alors, promettant par ce geste de lui en envoyer. Il s'approcha d'Andromeda, doucement et se pencha à son oreille. 

- Je t'aimerais toujours, murmura-t-il, faisant frémir Andromeda jusqu'aux os. 

Sur cette confidence, il saisit sa valise et s'éclipsa, après un dernier regard profond, dans la maison. Andromeda ne le suivit pas, elle entendit la porte claquer quelques minutes plus tard, faisant trembler son être. 

Pourquoi devait-il en être ainsi ? se demanda-t-elle en laissant ses sentiments s'emparer d'elle. 

Elle se laissa tomber à côté du berceau de Teddy, la tête dans les mains. Fallait-il que tout ses amours la quittent ? Malgré les larmes moindre qui coulaient sur ses joues, elle sentait son coeur encore intact qui, bizarrement, ne criait pas comme il l'avait déjà fait. 

Seul le destin pouvait lui dire si cette séparation lui serait bénéfique... 


// Re-Salut ! 

Avez-vous apprécier ce chapitre malgré le départ de Guillemin ? 

Il le fallait bien un jour, de toute manière ! La question étant : est-ce qu'Andromeda va s'en remettre ? Que va-t-il se passer par la suite ? Les un ans de la bataille de Poudlard approche ? 

Tant de question qui seront résolu dans les jours qui suivent ! Vous êtes prêt pour cette pluie de publication ? Je vous rassure, les chapitres ne sont pas long ! 

PaulaTena 

𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant