DECEMBRE. Première neige.

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{. Le silence est prophétique .} Paula . B

2489 mots


- Le 23 décembre 1998 -

- Laisse moi la porter pour toi.

Andromeda se tourna vers l'homme qui la suivait, l'air inquiet.

- Je peux encore la porter merci, répondit-elle à Guillemin qui, non sans froncer les sourcils, la rejoignit aussitôt.

Andromeda ne comprenait toujours pas pourquoi elle refusait son aide alors qu'elle vacillait sous le poids de sa lourde valise. Guillemin le lui prit des mains avant qu'elle n'en souffre plus, sans qu'elle n'ait son mot à dire.

- Il faut te ménager, le médicomage te la dit et...

- Et je dois faire le moins d'effort possible, je sais, coupa-t-elle.

Andromeda ne lui accorda pas d'autreS regards et se dirigea d'un pas lent vers le portail coloré de sa maison. Il faisait très froid en ce vingt-trois décembre et l'herbe de son petit jardin était givré. Cela annonçait une chose : la neige n'allait pas tarder. Alors que notre brune ouvrait la porte qui menait à l'intérieur plus chaud de sa maison, elle ressentit encore une douleur aigu dans la poitrine. Elle se contenta d'afficher une grimace qui, faite de dos à son accompagnateur, ne l'alarma pas. De sa main gantée Andromeda poussa la porte en bois pour découvrir l'intérieur de son "chez-soi". Elle constata avec un pincement au coeur que tout avait été rangé et remis en ordre depuis la dernière fois... quand elle s'était évanouit dans le couloir. Harry avait fait du beau boulot, enfin Harry, Ginny ou plutôt Hermione. Tout était à sa place et plus rien ne jonchait sur le sol. La tempête qu'elle avait provoquer après la lettre de Bellatrix avait comme disparu.

Andromeda se retourna alors vers Guillemin qui venait de poser sa grande valise sur le sol du couloir. Il referma aussitôt la porte derrière lui, stoppant le courant d'air qui refroidissait les lieux conservait depuis de longue semaines. Les deux arrivants n'attendirent pas plus longtemps pour se débarrasser de leur cape frigorifié, de leur gants, écharpes et bonnets.

- Harry n'arrive que dans une heure pour me ramener Teddy. Je te fais visiter les lieux ? proposa timidement Andromeda, ne sachant comment gérer sa solitude avec lui.

- Je suis déjà venu ici, répondit gentillement Guillemin dans un rire, mais volontiers !

Andromeda ne se sentit pas de lui sourire et fit un geste vers sa valise pour l'attraper, seulement Gui fut plus rapide et le lui prit des mains. Andromeda fronça les sourcils contrarié qu'il la surprotège de cette manière, ce n'était qu'une valise après tout...

- Il faudra la monter dans ma chambre, dit-elle en lui tournant le dos aussitôt, elle avança dans le salon et ouvrit les rideaux de la grande baie vitré, laissant le faible soleil éclairer les lieux. Ici c'est le salon, expliqua-t-elle et se plaçant au milieu de l'immense pièce. Quand nous avons eu cette maison c'était une ferme abandonnée, raconta-t-elle en sentant les souvenirs la submerger.

Elle sentit Guillemin se placer juste derrière elle.

- En effet, le plafond est très haut.

- C'était le quartier général de l'Ordre du Phénix... , reprit Andromeda la gorge serrer, nous ne l'avons pas acheter, c'était un échange. En contre partie de l'habitat qui nous était offert, nous devions faire partie de l'Ordre. Quand on la rénové avec... Ted... j'étais enceinte de Dora...

- Sourit Dromeda !

- Ted lâche cette appareil et vient m'aider ! rit la brune en tenant son ventre proéminent d'une main.

𝐀𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄𝐃𝐀 𝐓𝐎𝐍𝐊𝐒 : 𝐥'𝐎𝐝𝐲𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞. [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant