Chapitre 4

54 6 2
                                    

Neÿal
Après être allé voir Steven, Lia et moi étions retournées dans notre chambre. Je m'étais repassé cet évènement en boucle. Steven avait l'air tellement choqué de ma présence, comme s'il avait vu un revenant. Je revoyais la photo de Nyla Cox dans ma tête. Elle me disait vaguement quelqu'un, mais je n'arrivais pas à me rappeler de qui.

Nous nous étions rendues dans notre chambre pour nous préparer, car maintenant que tous les internes étaient arrivés dans l'établissement, nous devions nous rendre à une réunion avec le proviseur, les professeurs, les surveillants et tous les autres dirigeants de l'école. Ils allaient nous expliquer comment allait se dérouler cette année pour les internes, le règlement intérieur et extérieur, les horaires que nous devions respecter (comme celle pour l'ouverture du self, l'heure à laquelle nous pouvons entrer dans nos chambres, etc.) et encore beaucoup d'autres choses dans ce genre. Je n'avais vraiment pas envie d'y aller ! En plus, les règlements étaient toujours les mêmes partout, je ne vois toujours pas pourquoi ils faisaient ça. Nous devions tout de même y participer, malheureusement...

J'avais décidé de prendre une douche pour me rafraîchir un peu et surtout, pour me détendre de cette longue et épuisante journée. Il y avait eu beaucoup trop de choses qui se sont produite en si peu de temps et je n'en pouvais plus ! Vivement, que cette journée se finisse, j'étais épuisée.

J'avais rassemblé mes affaires et étais allée dans la salle de bain. Je pris ma douche puis une fois sorti de celle-ci, je m'étais séchée et habillée d'un pantalon noir et d'un t-shirt à manches courtes blanches à rayures bleu marine. J'avais séché rapidement mes cheveux, les avais coiffés et laissé détacher. J'avais nettoyé les quelques traces de maquillage qui étaient restées de ce matin puis avais laissé la place à Lia dans la salle de bains.

En attendant que celle-ci se prépare, j'avais décidé de prendre mon ordinateur et d'appeler mes parents sur Skype. Je me connectais dessus et vérifiais que mes parents étaient bien connectés avant de les appeler. Quand je vis Esteban concentrer sur l'écran de son téléphone, je ne pus m'empêcher de rigoler. En effet, mon père était peut-être doué avec un appareil photo, mais lorsqu'il s'agissait de la technologie, il avait beaucoup de mal. Malgré qu'il ait vécu à l'époque où les téléphones avaient conquéris le monde, d'après ma tante, il avait déjà beaucoup de mal, ce qui était absolument hilarant.

« - Arrête de te moquer de moi, tu sais très bien que j'ai du mal avec tout ça ! M'avait dit Esteban.
- D'accord promis j'arrête ! Avais-je dit, en riant.
- Sinon, comment tu vas, ma chérie ? M'avait-il demandé.
- Ça va super et toi ? Où est papa ? Avais-je demandé. Il était vrai que d'habitude, nous entendions Harry à des kilomètres à la ronde. Il faisait un boucan pas possible.
- Oh ! Il est parti chercher des gels douches. Avait-il dit, en rigolant. On les a oubliés à la maison. Enfin, ton père les a oubliés puisque c'est lui qui devait se charger de la trousse de toilette. Avait-il dit, en bougonnant.
- Ça ne m'étonne pas. Une vraie tête en l'air. Avais-je rigolé, à mon tour. Tu te rappelles du jour de mon anniversaire ? Lui avais-je demandé, toujours en riant.
- Oui, il lui a fallu deux heures pour s'en rappeler. Avait-il rigolé en se remémorant ce souvenir. Ce jour-là, je fêtais mes 16 ans et j'étais seul chez-moi avec Harry. Et c'était seulement quand j'avais reçu un appel de grand-mère Adelia Alésia, la mère d'Esteban, qui me souhaitait mon anniversaire, qu'Harry comprit enfin son oublie.
- Exactement. Mais bon, on l'aime quand même.
- Malgré tous ses défauts ! »

En attendant qu'Harry ne revienne du supermarché, nous avions énuméré tous les oublies qu'avait faites mon père. Et plus nous étions avancés sur les bêtises faites par celui-ci, plus elles étaient énormes. Puis au bout d'une heure, Harry était enfin arrivé à l'hôtel où hébergeaient mes parents pendant la semaine. Quand il vit ma tête dans l'écran d'ordinateur de mon père, il balança les shampoings sur le lit et poussa son mari de devant l'écran pour pouvoir me parler. J'avais ris face à son comportement, tandis qu'Esteban se relevait de par terre.

AliveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant