Alive

Chapitre 8

Neÿal
Une semaine était passée depuis ma « dispute » avec Steven. J'étais enfin rentrée chez moi et avais retrouvé mes parents, ils m'avaient tellement manqué ! Quand je les avais vus, tous les deux étaient en train de m'attendre à la gare. J'étais tellement heureuse que j'en avais presque pleuré, mais je m'étais retenu, pas comme Esteban qui n'avait pas arrêté de pleurer jusqu'à qu'on soit arrivé à la maison.

Il était très sensible depuis la mort de grand-père et cela se comprenait. Si jamais je devais perdre l'un de mes parents, je serais complètement anéanti. Je ne me rappelais plus de mon grand-père, j'étais beaucoup trop jeune quand il est parti, je crois que je devais avoir cinq ou six ans. Ma grand-mère a été très touchée elle aussi, elle est même tombée dans une dépression.

Quand on venait lui rendre visite, elle nous affichait un faux sourire, mais quand on partait, on savait tous qu'elle pleurait toute la nuit ou du moins, une grande partie. Mais maintenant, elle va beaucoup mieux.

J'avais aussi retrouvé Tramp, mon chien. Il était tellement beau, même s'il devenait vieux, il restait toujours aussi magnifique. Quand j'étais arrivé dans mon foyer, Tramp m'avait sauté dessus, comme-ci ça faisait des années que j'étais parti. J'avais aussi vu ma chambre qui elle aussi m'avait beaucoup manqué ! Elle n'avait rien d'exceptionnel, mais c'était ma chambre. C'est mon jardin secret. Mon endroit où je me recueillais.

Ce jour-là, mes parents m'avaient interdit de sortir, car ils avaient une annonce à me faire. J'avoue que j'étais un peu angoissé, je n'ai jamais vraiment aimé les annonces de dernières minutes. Surtout, qu'on se disait normalement tout et que là, ils avaient besoin d'une réunion de famille pour en parler, ça devait vraiment être important. Je m'étais donc retrouve assise en tailleur sur le canapé du salon à regarder fixement le mur, je ne savais pas pourquoi, mais il était devenu très intéressant.

J'étais avec mon père Esteban qui essayait de me rassurer en me disant que ce n'était rien de grave, mais j'appréhendais tout de même. Nous avions attendu que Harry rentre de son boulot, il avait un procès très important pour lequel il n'avait pas arrêté d'en parler durement des jours. J'avais tellement été passionné par ce qu'il nous avait dit que je n'avais qu'une envie : faire un bon de sept ans en avant, pour pouvoir enfin être avocate.

Quelques minutes plus tard, il était enfin arrivé. Un grand sourire aux lèvres ; de toute évidence, il avait gagné, il était heureux. Il avait enlevé son manteau, avait posé son sac et s'était dirigé vers nous pour nous dire bonjour, puis il s'était enfin assis. Je m'étais tournée face à eux puis avait écouté ce qu'ils avaient à me dire :

« Alors... Je ne sais pas comment te dire ça ma chérie, déjà, j'ai été viré de mon travail. Avait-il commencé Esteban.
- Quoi ? Mais pourquoi ? Avais-je dit, complètement abasourdie.
- Homophobie. Avait simplement dit Harry, en serrant les poings.
- C'est une blague, j'espère ? Avais-je dit, de nouveau choquée. Je vais aller les voir et leur coller un procès au cul, tu vas voir ! M'étais-je emportée. Non mais j'hallucine, ils te virent tous simplement parce que tu es marié à un homme ? Continuai-je.
- Ouais, mais tu sais que j'ai un nouveau patron et il est complètement débile. S'était-il justifié. Mais ce n'est pas de ça que nous voulions te parler. S'était-il repris.
- C'est de quoi alors ? Avais-je demandé.
- En fait, comme je n'ai plus de travail et que, sans te mentir, j'ai plus envie de travailler pendant un certain temps. M'avait-il avoué. Je me sens très seul dans cette immense maison comme toi tu n'es plus à la maison et que ton père travaille toute la journée, j'ai décidé quelque chose et j'en ai parlé avec ton père... Et du coup, on a beaucoup réfléchi, et... On voudrait un autre enfant. M'avait-il annoncé. »

J'étais abasourdie, je ne m'étais pas attendu absolument à ce genre de nouvelle. J'étais d'abord choquée par toutes ces informations qu'ils venaient de me donner puis quand j'ai entendu qu'ils voulaient un autre enfant, je ne pouvais qu'être heureuse ! Avoir un petit frère ou même une petite sœur, c'était vraiment génial. J'ai toujours voulu être une grande sœur, mais je pensais que ça ne serait pas possible étant donné que mes parents étant donné qu'ils avaient désormais quarante ans. J'ai toujours voulu être une grande sœur, mais je pensais que ça ne serait pas possible étant donné que mes parents étant donné qu'ils avaient désormais quarante ans. Mais apparemment mes parents, si ! J'étais heureuse pour eux. Nous allons avoir un autre enfant dans cette famille !

« C'est vrai ? M'étais-je exclamé.
- Oui ! Avait dit Esteban. Ne te vexe pas hein, mais comme tu n'es plus là... Je me sens vraiment seul et ça me manque de m'occuper d'un enfant... Et j'ai toujours rêvé d'avoir deux enfants... Et
-Papa ! C'est bon, je ne suis pas vexé. L'avais-je coupé, en souriant grandement.
-C'est vrai ? Tu ne nous en veux pas ? Avait demandé Harry.
- Au contraire, j'ai toujours secrètement rêvé d'un petit frère ou petite sœur. Avais-je dit, en leur prenant les mains.
- C'est vrai ? Avait demandé, le blond pour être sûr de ce que je disais.
- Mais oui, papa ! Avais-je dit, en rigolant.
- Oh mon Dieu ! S'était-il écrié, les larmes aux yeux.
- Merci, Neÿal. Ils nous manquaient plus que ton approbation. Avait dit Harry, en embrassant l'épaule de mon père.
- Vous avez déjà commencé ? Avais-je dit, exciter.
- On a regardé dans les orphelinats les plus proches de chez nous. Mais nous ne voulions pas adopter quelqu'un sans ton consentement. M'avait expliqué Harry. Et maintenant que nous l'avons, nous aimerions t'emmener voir un enfant avec qui on a fait la connaissance il y a pas longtemps. M'avait-il proposé.
- Comment il s'appelle ? Dites-moi tout de lui ! Avais-je dit, en claquant des mains, tout excitées.
- C'est un petit garçon de quatre ans, il s'appelle Donovan. Ses parents sont mort d'un accident de voiture quand il avait un an et il n'avait plus de famille pour s'occuper de lui, il s'est donc retrouvé dans cet orphelinat. M'avait-il expliqué. J'ai une photo de lui attend. Avait-il dit, en me tendant son téléphone où un petit garçon aux cheveux châtains et aux yeux marron clair. Sur la photo, il faisait une petite moue adorable. Cet enfant était vraiment adorable. (média)
- Oh mon Dieu, il est trop mignon, j'ai hâte de le rencontrer ! Quand est-ce que nous allons le voir ? Avais-je demandé, encore plus excité
- Jeudi prochain. Avait dit Harry.
- Je serai présente. J'ai vraiment hâte. Avais-je dit, en les prenants dans mes bras.
- Je suis vraiment heureux que tu acceptes notre choix ma chérie. Avait dit Esteban, qui pleurait, émue de cette situation.
- C'est normal. Je vous aime et je veux que vous soyez heureux.
- On t'aime aussi ma chérie. Avaient-ils dit en même temps. »

***

Après ce moment d'émotion, j'avais eu l'autorisation de sortir. J'allais donc rejoindre mon amie, Alisha, qui, elle aussi, était revenu pour les vacances. J'avais beaucoup de choses à lui dire, car depuis que j'avais un nouveau téléphone, je n'avais pas pu lui parler beaucoup. Puis elle avait besoin de sortir avec ce qui s'était passé avec son ex-copain. Comment pouvait-on tromper quelqu'un ? Cela faisait seulement un mois que ça s'était produit, mais elle ne s'en était toujours pas remise. Ce que je comprenais totalement.

Alors que j'avais enfilé ma veste en jean ainsi que mes converses, mon téléphone avait sonné m'indiquant que je venais de recevoir un nouveau message. Je l'ai donc pris et ai lu ce message :

De : Inconnue
Je parie que tu te rappel de moi...
Ton cher et tendre ami, Lawrence.

Oh non...