Chapitre 59

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Neÿal
  Nous étions en train de passer une excellente soirée quand j'avais reçu un appel de l'officier Denton. Je fus très surprise par son appel, nous n'avions pas eut de nouvelle de lui depuis des mois. Peut-être avait-il arrêté Gaëtan ? Non, après le message qu'il m'avait envoyé il y a quelques jours, c'était impossible qu'il se soit fait attraper aussi facilement. Il tient à me voir six pieds sous terre, il ne laissera plus aucun obstacle lui empêcher d'atteindre son but. J'avais montré mon téléphone à Steven et quand celui-ci vit le nom, il avait été tout aussi surpris que moi et m'avait emmener dans la chambre de Jimmy sous les regards intriguer des autres. Nous n'avions rien dit, ils nous avaient posé plusieurs questions, mais nous les avons complètement ignorer. Mon téléphone avait continué de sonner et une fois dans la chambre, je m'étais empressé de répondre au téléphone.

    « Allô ? Avais-je dit, surpris.
    - Neÿal, vous êtes avec Steven ? Avait directement demandé l'officier.
    - Oui, je suis là. Avait répondu Steven, inquiet. Que se passe-t-il officier ?
    - Nous avons retrouver Owen Brown. Avait dit le policier.
    - Vous étiez à sa recherche ? Pourquoi ? Avais-je demandé, perdu.
    - Non... Vous ne comprenez pas. Avait-il dit, en soupirant. Nous avons retrouvé le corps d'Owen Brown. Avait-il avoué.
    - Oh mon dieu... Je... Est-ce que c'est Gaëtan qui...
    - Oui. M'avait-il coupé. Il a laissé un indice sur la scène de crime. Une lettre et une photo. Avait-il expliqué, durement.
    - Qu'est-ce que dit cette lettre ? Avait demandé mon brun.
    - Il y a juste un prénom dessus. Le vôtre, Neÿal. Ainsi qu'une photo de vous. Avait-il avoué, inquiet.
    - Ce n'est pas vrai. Putain. Avait grogné Steven.
    - Nous faisons tout pour le retrouver. S'était empressé d'ajouter, l'agent. Il ne devrait pas être très loin puisque, selon le médecin légiste, Monsieur Brown aurait été tué il y a une heure. Avait-il continué d'expliquer.
    - Il peut être partout. Avait dit Steven, en mettant sa main dans ses cheveux.
    - Je sais, mais nous faisons tout notre possible pour le retrouver. Nous avait rassuré Denton. Je dois vous laisser, nous avons beaucoup de chose à faire. Je vous tiendrai au courant si nous avons du nouveau.
     - D'accord... Merci officier. Avait-fini par dire Steven, en raccrochant. »

    Je n'avais pas parlé. À partir du moment où il nous avait annoncé que Gaëtan était derrière tout ça, j'avais laissé Steven parler. Je n'avais plus bougé ou sorti n'importe quels sons de ma bouche. J'étais tétanisé. Quelqu'un était mort par ma faute. Encore. Tout le monde mourait par ma faute et j'allais être la prochaine. Je ne pouvais pas m'empêcher de poser mes mains sur mon ventre légèrement arrondi. Depuis mon rendez-vous avec le gynécologue, c'est-à-dire environ une semaine, j'avais remarqué que mon ventre était plus rond que d'habitude. Je n'y avais pas fait attention avant d'apprendre ma grossesse. C'était un autre facteur qui me faisait réaliser à quel point, c'était réelle. Et comme si le bébé savait que j'avais peur, il m'avait donné un coup de pied. Je fus surpris du coup, mais je ne le montrais pas, je serrai mon haut et fermais les yeux. La sensation était bizarre, il y avait un être dans mon ventre qui grandissait. C'était vraiment bizarre. Mais en même temps, ce coup me rendait heureuse, c'est la première fois que je me rendais compte réellement que j'allais donner naissance à un bébé dans quelques mois. J'entamais bientôt mon quatrième mois, ça allait beaucoup trop vite. Je ne l'avais toujours pas dit à Steven et je ne sais vraiment pas comment j'allais faire pour lui cacher indéfiniment, il fallait vraiment que je lui en parle. Je ne trouve seulement pas le moment idéal pour aborder le sujet. La main de Steven s'était soudainement placée sur mon dos et je sentais son regard sur moi. J'avais tourné la tête vers lui et je voyais qu'il était inquiet pour moi.

    « Je vais bien. Avais-je dit.
    - Je sais. Avait-il dit, en embrassant mon front et en me prenant dans ses bras. On devrait rentrer, il se fait tard et je commence assez tôt, demain. Avait-il ajouté.
    - Oui. Avais-je simplement répondu. »

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